Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CL
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CL (150) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 37 recto du manuscrit. Elle démarre par une lettrine O. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] CLI (W: CXLIX ) ![]() ![]() |
CLII | |||
Quant veit Rollanz que morz est sis amis, | Quand Roland voit que son ami est mort, | ||
2025 | Gesir adenz, à la tere sun vis, | Quand il le voit là, gisant la face contre terre, | |
Mult dulcement à regreter le prist : | Très-doucement se prit à le regretter : | ||
« Sire cumpainz, tant mar fustes hardiz ! | « Mon compagnon, dit-il, quel malheur pour ta vaillance ! | ||
« Ensemble avum estet e anz e dis ; | « Bien des années, bien des jours, nous avons été ensemble. | ||
« Ne m’ fesis mal, ne jo ne l’ te forsfis. | « Jamais tu ne me fis de mal, jamais je ne t’en fis : | ||
2030 | « Quant tu es morz, dulurs est que jo vif. » | « Quand tu es mort, c’est douleur que je vive. » | |
A icest mot se pasmet li marchis | À ce mot, le marquis se pâme | ||
Sur sun cheval qu’om cleimet Veillantif ; | Sur son cheval, qui s’appelle Veillantif ; | ||
Afermez est à ses estreus d’or fin : | Mais il est retenu à ses étriers d’or fin : | ||
Quel part qu’il alt, ne poet mie chaïr. | Aoi. | Où qu’il aille, il ne peut tomber. |
Notes (version de Léon Gautier)
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Notes et variantes |
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CL
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