Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CLVII

De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CLVII (157) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur les feuillets 38 verso puis 39 recto du manuscrit.

Elle démarre par une lettrine L.

Elle est numérotée

  • CLVIII chez Francisque Michel.
  • CLVI chez Edmund Stengel.


 
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Transcription et traduction par Léon Gautier


CLIX

Li quens Rollanz, quant il les veit venir, Quand le comte Roland les voit venir,
2125 Tant se fait fort e fier e manevi : Il se fait tout fier, se sent plus fort : il est prêt.
Ne lur lerrat, tant cum il serat vifs. Tant qu’il aura de la vie, il ne reculera point.
Siet el’ cheval qu’om cleimet Veillantif : Il monte son cheval Veillantif :
Brochet le ben des esperuns d’or fin. De ses éperons d’or fin il le pique,
En la grant presse les vait tuz envaïr, Et, au plus fort de la mêlée, court attaquer les païens.
2130 Ensembl’od lui l’arcevesques Turpins. L’archevêque Turpin y va avec lui.
Dist l’uns à l’ altre : « Ça vus traiez, ami.
Et les Sarrasins : « Fuyez, amis, fuyez, disent-ils l’un à l’autre ;
« De cels de France les corns avum oït ; « Car nous avons entendu les trompettes de France.
« Carles repairet, li reis poesteïfs. » Aoi. « Il revient, le roi puissant ! Charles arrive ! »

Voir aussi

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