Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLVII
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CCLVII (257) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur les feuillets 62 verso puis 63 recto du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine K. Elle est numérotée :
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Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CCLVI Laisse CCLVII (WS) CCLVIII |
CCLVII | |||
Ki puis veïst les chevalers d’Arabe, | Il fait beau voir les chevaliers païens, | ||
Cels d’Occiant e d’Argoilles e de Bascle ! | Ceux d’Occiant, ceux d’Argoilles et de Bascle, | ||
3475 | De lur espiez bien i fièrent e caplent ; | Frapper dans la mêlée de beaux coups de lance ; | |
E li Franceis n’unt talent que s’en algent ; | Mais les Français n’ont pas envie de leur céder le champ. | ||
Asez i moerent e des uns e des altres. | Il en meurt beaucoup des uns et des autres, | ||
Entresqu’à l’ vespre est mult forz la bataille, | Et jusqu’au soir la bataille est très-rude. | ||
Des francs baruns i ad mult grant damage : | Les barons de France firent là de grandes pertes. | ||
3480 | Doel averat enceis qu’ele departet. | Aoi. | Que de douleurs encore avant la fin de la journée ! |
Voir aussi
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