Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCLVI
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CCLVI (256) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 62 verso du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine L. Elle est numérotée :
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Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CCLV Laisse CCLVI (WS) CCLVII |
CCLVI | |||
Li Amiralz chevalchet par le camp, | À travers toute la bataille chevauche l’Émir : | ||
Si vait ferir le cunte Guineman, | Il se jette sur le comte Guinemant ; | ||
3465 | Cuntre le coer li fruisset l’escut blanc. | Il lui fracasse l’écu blanc tout près du cœur, | |
De sun osberc li derumpit les pans, | Met en pièces les pans du haubert, | ||
Les dous costez li deseveret des flancs, | Lui partage les côtes, | ||
Que mort l’abat de sun cheval curant. | Et l’abat mort de son cheval rapide. | ||
Puis ad ocis Gebuin e Lorant, | L’Émir ensuite tue Gebouin, Laurent, | ||
3470 | Richard le veill, le seignur des Normans. | Et le vieux Richard, sire des Normands. | |
Païen escrient : « Preciuse est vaillanz : | « La brave épée que Précieuse ! s’écrient alors les païens ; | ||
« Ferez, baruns, nus i avum guarant. » | Aoi. | « Nous avons là un puissant défenseur : frappez, barons, frappez. »
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Voir aussi
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