Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CCXLVII
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur les feuillets 60 verso puis 61 recto du manuscrit. Elle démarre sur la lettrine E. Elle est numérotée :
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Transcription et traduction par Léon Gautier
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Édition critique et traduction[1] CCXLVI ![]() ![]() |
CCXLVII | |||
3360 | E Guinemans justet à l’ rei de Leutice, | Guinemant, de son côté, joute avec le roi de Lithuanie ; | |
Tute li freint la targe ki est flurie ; | Le bouclier du païen, orné de fleurs peintes, est en pièces, | ||
Après li ad la brunie descunfite, | Son haubert est en lambeaux, | ||
Tute l’enseigne li ad enz el’ cors mise, | Et le gonfanon de Guinemant lui est tout entier entré dans le corps.
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Que mort l’abat, ki qu’en plurt u ki ’n riet. | Qui qu’en pleure ou en rie, le Français l’abat mort. | ||
3365 | A icest colp cil de France s’escrient : | Témoins de ce beau coup, tous les Français s’écrient : | |
« Ferez, baruns, si ne vus targez mie ! | « Pas de retard, barons, frappez, frappez ! | ||
« Carles ad dreit vers la gent païenie, | « C’est Charlemagne qui a pour lui le droit contre les païens ;
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« Deus nus ad mis à l’ plus verai juise. » | Aoi. | « Et c’est ici le véritable jugement de Dieu ! » |
Voir aussi
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