Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXLIII
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Cette page introduit la laisse CXLIII (143) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 35 35 recto puis 35 verso du manuscrit. Elle démarre par une lettrine D. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Source : Wikisource[1]
MORT D’OLIVIER
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CXLV | |||
Quant Rollanz veit la contredite gent, | Quand Roland aperçoit la gent maudite | ||
Ki plus sunt neir que nen est arrement, | Qui est plus noire que de l’encre | ||
Ne n’unt de blanc ne mais que sul les denz, | Et qui n’a de blanc que les dents : | ||
1935 | Ço dist li quens : « Or sai jo veirement | « Je suis très-certain, dit Roland ; | |
« Que hoi murrum par le mien escient. | « Oui, je sais clairement que nous mourrons aujourd’hui. | ||
« Ferez, Franceis : kar jo l’ vus recumenz. » | « Frappez, Français. C’est ma seule recommandation ; frappez. »
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Dist Olivers : « Dehet ait li plus lenz ! » | Et Olivier : « Malheur aux plus lents ! » s’écrie-t-il. | ||
A icest mot, Franceis se fierent enz. | Aoi. | À ces mots, les Français se jettent dans le milieu même des ennemis.
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Voir aussi
- Notes
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