Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXXVI
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Cette page introduit la laisse CXXVI (126) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur les feuillet 30 (verso) et 31 (recto) du manuscrit. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] CXXIV (W: CXXV ) Laisse CXXV (WS) CXXVI (W: CXXVI ) |
CXXV | |||
1620 | La bataille est e merveilluse et granz, | Merveilleuse, immense est la bataille. | |
Franceis i fièrent des espiez brunisanz. | De leurs lances d’acier bruni, les Français donnent de bons coups.
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Là véissez si grant dulur de gent, | C’est là que l’on pourrait assister à grande douleur | ||
Tant hume mort e naffret e sanglant ! | Et voir des milliers d’hommes blessés, sanglants, morts... | ||
L’uns gist sur l’altre e envers e adenz. | L’un gît sur l’autre ; l’un sur le dos, et l’autre sur la face.
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1625 | Li Sarrazin ne l’ poent suffrir tant : | Mais les païens n’y peuvent tenir plus longtemps ; | |
Voelent u nun, si guerpissent le camp, | Bon gré, mal gré, ils quittent le champ, | ||
Par vive force les enchalcerent Franc. | Aoi. | Et les Français de les poursuivre de vive force, la lance au dos.
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Voir aussi
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