Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LXXII
De Wicri Chanson de Roland
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Cette page concerne la laisse LXXII du manuscrit d'Oxford.
Dans le manuscrit
Cette laisse commence sur la lettrine U. Elle est numérotée LXXIII chez Francisque Michel.
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Transcription et traduction par Léon Gautier
Édition critique et traduction[1] LXXII (W: LXXI ) Laisse LXXIII (WS) LXXIV (W: LXXIII ) |
LXXIII | |||
Un almacur i ad de Moriane : | Il y a là un aumaçor de Mauriane : | ||
910 | N’ad plus felun en la tere d’Espaigne. | Dans toute la terre d’Espagne il n’est pas un tel félon. | |
Devant Marsilie ad faite sa vantance : | Il vient devant Marsile, il fait sa vanterie : | ||
« En Rencesvals guierai ma cumpaigne, | « À Roncevaux ! dit-il ; j’y veux mener mes gens, | ||
« .Xx. milie humes ad escuz e à lances. | « Vingt mille hommes avec lances et écus. | ||
« Se truis Rollant, de mort li duins fiance ; | « Si je trouve Roland, je lui garantis la mort ; | ||
915 | « Jamais n’ert jurz que Carles ne se pleignet. » | Aoi. | « Tous les jours de sa vie, Charlemagne en pleurera. » |
Voir aussi
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