Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse LIII

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 26 mai 2022 à 19:31 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))

Cette page concerne la laisse LIII du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit


 
Page24-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Cette laisse est transcrite et traduite avec le numéro LIII dans la version de Léon Gautier [1].


LIII

Li Emperere aproismet sun repaire ; L’empereur Charles approche de son royaume :
Venuz en est à la citet de Galne, Le voilà arrivé à la cité de Galne,
Li quens Rollanz il l’ad e prise e fraite. Que, jadis, le comte Roland a prise et ruinée.
Puis icel jur en fut cent anz deserte. Et depuis ce jour-là elle fut cent ans déserte.
665 De Guenelun atent li Reis nuveles Le Roi y attend des nouvelles de Ganelon,
E le tréut d’Espaigne la grant tere. Et le tribut d’Espagne, la grande terre.
Par main en l’albe, si cum li jurz esclairet,
Or, un matin, à l’aube, quand le jour jette sa première clarté,
Guenes li quens est venuz as herberges. Aoi. Le comte Ganelon arrive au campement.

Voir aussi

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