Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXLVII
De Wicri Chanson de Roland
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 36 recto du manuscrit. Elle démarre par une lettrine R. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
- Source : WikiSource [1]
CXLIX | |||
Rollanz reguardet Oliver à l’ visage : | Roland regarde Olivier au visage... | ||
Teinz fut e pers, desculurez e pales, | Il est pâle, il est livide, il est décoloré, | ||
1980 | Li sancs tuz clers par mi le cors li raiet, | Son beau sang clair lui coule parmi le corps, | |
Encuntre tere en cheent les esclaces : | Les ruisseaux en tombent par terre : | ||
« Deus ! dist li quens, or ne sai jo que face. | « Dieu ! dit Roland, que puis-je faire ? | ||
« Sire cumpainz, mar fut vostre barnage ! | « Votre courage, ami, fut bien malheureux aujourd’hui ; | ||
« Jamais n’ert hom ki tun cors cuntrevaillet. | « Mais on ne verra jamais homme de votre valeur. | ||
1985 | « E ! France dulce, cum hoi remendras guaste | « Ô douce France ! tu vas donc être veuve | |
« De bons vassals, cunfundue e chaeite ! | « De tes meilleurs soldats ; tu seras confondue, tu tomberas.
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« Li Emperere en averat grant damage. » | « L’Empereur en aura grand dommage. » | ||
A icest mot sur sun cheval se pasmet. | Aoi. | À ce mot, Roland, sur son cheval, se pâme. |
Voir aussi
- Notes
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CXLVII