Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XXXII

De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 25 novembre 2021 à 08:39 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))

Cette page concerne la laisse XXXII du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

La laisse XXXII (32) est contenue sur le feuillet 8 recto puis verso du manuscrit.

 
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Cette laisse est transcrite et traduite sur les pages 4 et 5 de la version de Léon Gautier[1].


XXXII

Blancandrins vint devant l’Empereür, Devant le roi Marsile s’avance Blancandrin,
415 Par le puign tint le cunte Guenelun, Qui tient par le poing le comte Ganelon :
E dist al Rei : « Salvez seiez de Mahum « Salut, dit-il, au nom de Mahomet,
« E d’Apollin, dunt seintes leis tenum ! « Au nom d’Apollon, dont nous observons la loi sainte.
« Vostre message fesimes à Carlun : « Nous avons fait votre message à Charles.
« Ambes ses mains en levat cuntremunt, « Il a levé ses deux mains vers le ciel ;
420 « Loat sun Deu, ne fist altre respuns.
« Il a rendu grâces à son Dieu, et point ne nous a fait d’autre réponse.
« Ci vus enveiet un soen noble barun, « Mais il vous envoie un de ses nobles barons,
« Ki est de France, si est mult riches hum ; « Qui est un très-puissant homme de France.
« Par lui orrez se averez pais u nun. »
« C’est par lui que vous saurez si vous aurez la paix ou non.
Respunt Marsilies : « Or diet, nus l’orrum. » Aoi. « — Qu’il parle, dit Marsile ; nous l’écouterons. »

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