Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXXIII
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Sommaire
Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse est contenue sur le feuillet 30 (recto) du manuscrit. Elle commence sur la troisième ligne où une lettrine a visiblement été effacée. Cette vision semble très largement partagée et sera retenue ici. Elle est numérotée
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Transcription d'Edmund Stengel
Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Source : Wikisource[1]
CXXII | |||
Li quens Rollanz tint s’espée sanglente : | Le comte Roland tient au poing son épée rouge de sang. | ||
Ben ad oït que Franceis se dementent, | Il a entendu les sanglots des Français : | ||
Si grant doel ad que par mi quiet fendre ; | Si grande est sa douleur que son cœur est prêt à se fendre : | ||
Dist à l’ païen : « Deus tut mal te consentet ! | « Que Dieu, s’écrie-t-il, t’accable de tous maux ! | ||
1590 | « Tel as ocis que mult cher te quid vendre. » | « Celui que tu viens de tuer, je te le ferai payer chèrement. »
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Sun cheval brochet, ki de l’ curre cuntencet. | Là-dessus il éperonne son cheval, qui prend très-vivement son élan.
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Ki que l’ cumpert, venut en sunt ensemble. | Aoi. | Quel que doive être le vaincu, voici Grandogne et Roland en présence...
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Voir aussi
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