Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXVII : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(Transcription et traduction par Léon Gautier (1872))
(Transcription et traduction par Léon Gautier)
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|Tranché la tête d’Escababi,
 
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|Et désarçonné sept Arabes
 
|Et désarçonné sept Arabes

Version du 2 avril 2023 à 12:26


Cette page introduit la laisse CXVII (117) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse CXVII (117) est contenue sur le feuillet 28 verso, du manuscrit d'Oxford.

Elle est numérotée

  • CXVIII chez Francisque Michel (page 48).
  • CXVI chez Gautier et Stengel.
Dans le Romand de Roncevaux

Voir, pour Francisque Michal, la laisse CXLVI page 198

 
Page56-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier


CXVI

(1545) Li quens Rollanz en apelet Oliver : Alors le comte Roland interpelle Olivier :
« Sire cumpainz, ja est morz Engelers ; « Sire compagnon, lui dit-il, voici déjà Engelier mort ;
« Nus n’avium plus vaillant chevaler. » « Nous n’avions point de plus brave chevalier.
1505 Respunt li quens : « Deus le me duinst venger ! » « — Que Dieu m’accorde de le venger, » répond Olivier.
Sun cheval brochet des esperuns d’or mer, Il pique son cheval de ses éperons d’or pur ;
Tient Halteclere, sanglanz en est l’acers :
Dans ses mains est Hauteclaire, dont tout l’acier est rouge de sang.
Par grant vertut vait ferir le païen, Il court frapper le païen de toute sa force,
Brandist sun colp, e li Sarrazins chet : Il brandit son coup : le Sarrasin tombe,
1510 L’anme de lui enportent Averser. Et les Diables emportent son âme.
Puis, ad ocis le duc Alphaïen. Puis il a tué le duc Alphaïen,
Escababi i ad le chef trenchet, Tranché la tête d’Escababi,
.Vii. Arrabiz i ad deschevalcet : Et désarçonné sept Arabes
Cil ne sunt proz jamais pur guerreier. Qui plus jamais ne pourront guerroyer.
1515 Ço dist Rollanz : « Mis cumpainz est irez ; « Mon compagnon est en colère, dit Roland,
« Encuntre mei fait asez à preiser. « Et conquiert grand honneur à mes côtés :
« Pur itels colps nus ad Carles plus chers. » « Voilà, voilà les coups qui nous font aimer de Charles !
A voiz escriet : « Ferez i, chevaler ! » Aoi. « Frappez, chevaliers, frappez encore. »

Voir aussi

Notes
  1. Version numérique copiée de WikiSource :
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