Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXVII : Différence entre versions
De Wicri Chanson de Roland
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Version du 11 décembre 2021 à 00:08
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Dans le manuscrit d'Oxford
La laisse CXVII (117) est contenue sur le feuillet 28 verso, du manuscrit d'Oxford. Elle est numérotée
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Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
Source : Wikisource[1]
CXVI | |||
Li quens Rollanz en apelet Oliver : | Alors le comte Roland interpelle Olivier : | ||
« Sire cumpainz, ja est morz Engelers ; | « Sire compagnon, lui dit-il, voici déjà Engelier mort ; | ||
« Nus n’avium plus vaillant chevaler. » | « Nous n’avions point de plus brave chevalier. | ||
1505 | Respunt li quens : « Deus le me duinst venger ! » | « — Que Dieu m’accorde de le venger, » répond Olivier. | |
Sun cheval brochet des esperuns d’or mer, | Il pique son cheval de ses éperons d’or pur ; | ||
Tient Halteclere, sanglanz en est l’acers : | Dans ses mains est Hauteclaire, dont tout l’acier est rouge de sang.
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Par grant vertut vait ferir le païen, | Il court frapper le païen de toute sa force, | ||
Brandist sun colp, e li Sarrazins chet : | Il brandit son coup : le Sarrasin tombe, | ||
1510 | L’anme de lui enportent Averser. | Et les Diables emportent son âme. | |
Puis, ad ocis le duc Alphaïen. | Puis il a tué le duc Alphaïen, | ||
Escababi i ad le chef trenchet, | Tranché la tête d’Escababi, | ||
.Vii. Arrabiz i ad deschevalcet : | Et désarçonné sept Arabes | ||
Cil ne sunt proz jamais pur guerreier. | Qui plus jamais ne pourront guerroyer. | ||
1515 | Ço dist Rollanz : « Mis cumpainz est irez ; | « Mon compagnon est en colère, dit Roland, | |
« Encuntre mei fait asez à preiser. | « Et conquiert grand honneur à mes côtés : | ||
« Pur itels colps nus ad Carles plus chers. » | « Voilà, voilà les coups qui nous font aimer de Charles ! | ||
A voiz escriet : « Ferez i, chevaler ! » | Aoi. | « Frappez, chevaliers, frappez encore. » |
Voir aussi
- Notes
- Sur ce wiki
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse CXVII