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H2PTM (1995) Lelu

De H2PTM

Modèles formels d’hypertexte et cartographie sémantique


 
 

 
Titre
Modèles formels d’hypertexte et cartographie sémantique
Auteurs
Alain Lelu
Affiliations
Université Paris 8, Département Hypermédias et Paragraphe Paris 8
2, rue de la Liberté, 93526 Saint-Denis cedex (Île-de-France, France)
Dans
actes du colloque H2PTM 1995 Paris
publié dans H²PTM95 : Hypertextes et hypermédias - Réalisations, Outils et Méthodes
Résumé
L’objectif de ce texte est de proposer une approche formelle de l’hypertexte qui permette
  • 1) d’ancrer celui-ci dans une tradition déjà ancienne sur support papier,
  • 2) de décrire à travers quelques exemples des formes principales que prend de concept,
  • 3) de concevoir des directions de développement futures.
Préambule
Les outils classiques de la lecture non séquentielle
Historiquement, les premiers moyens de circuler dans un texte autrement que par sa lecture séquentielle ont été institués par l’appareillage critique, traditionnel dans la littérature savante, qu’elle soit d’origine scientifique, juridique ou littéraire :
  • Les note constituent des unités de texte à lecture facultative attachée le plus souvent à un mot ; leur position, généralement en bas de page, et leur corps de caractère bien particuliers permettent de les repérer ultérieurement au cours d’un feuilletage rapide, et en font des unités sémantiques quasi-indépendantes, utiles pour des investigations aux marges du sujet principal traité.
  • Les références de citation, renvoyant généralement à une bibliographie en fin d’ouvrage, forment des liens vers d’autres textes, liens vérifiables en principe bibliothèque. Leur rôle est double : 1) donner prise à la réfutation, de la part de ceux qui connaissent déjà ou qui se donnent la peine d’aller consulter les livres cités – le B.A.BA de la rigueur scientifique ou littéraire ; situer se réflexion dans un processus qui a commencé bien avant soi et se poursuivra bien après, en tant que carrefour d’emprunts (ou opposition) à des auteurs envers qui on reconnaît une dette intellectuelle. Sur le plan de la forme, peu d’ouvrages fournissent les liens inverses (depuis la bibliographie jusqu’aux pages où tel ouvrage est cité) – quand ils le font, c’est sous la forme simplifiée d’un index des auteurs cités ; on pourrait soupçonner dans cette irréversibilité d’autres raisons que techniques...