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H2PTM (1989) Vuldy

De H2PTM

Le service APPLIDUC


 
 

 
Titre
Le service APPLIDUC
Auteurs
Jean-Louis Vuldy (France)
Affiliations
EDF, Direction des Etudes et Recherches
Informatique et Mathématiques appliquées
1, av. Général de Gaulle, F-92141 Clamart cedex (Île-de-France, France)
Dans
actes du colloque H2PTM 1989 Paris
publié dans H²PTM89 : Communication interactive, Paris, France, 1990
Résumé
Cette présentation fait normalement suite à celle de Monsieur bernard Le Noêl (EDF, Direction des etudes et Recherches) qui définit les prinicipales de base de service APPLIDUC. en voici un bref résumé:
APPLIDUC ne réinvente ni n'empiète sur les développements existants mais intervient dans l'espace de l'utilisateur final. En effet celui-ci commence à avoir les moyens de développer lui-même ce qui l'intéresse; mais cela étend le risque de gaspillage et d'incohérence. Dans le même temps, l'évolution technique prémunit contre ces défauts en proposant une approche des développements du bas vers le haut. Le projet d'APPLIDUC est celui d'un service pour la mise en relation de coopérants, l'échange et l'intégration d'acquis, ou encore l'association des offres et des attentes.
Si l'accès à l'information et l'interaction avec l'utilisateur font partie de nos préoccupations, nous insistons aussi sur l'émission de l'information, car la clé de l'information sûre est près de sa source. Ainsi, un concept majeur d'APPLIDUC est l'AFFAIRE, qui est le siège de la responsabilité de l'information et du contrôle de son accès.
Les techniques considérés tentents à donner au responsable d'une source d'informations plus de moyens, plus de contrôle sur les risques et plus de convivialité. Les soucis d'économie et de cohérence invitent les sources voisines à partager ce qui mérite de l'être, sous une coordination alliant autonomie et rigueur. Cette organisation à la source (mémoire de groupe, validité-contrôle de la diffusion, etc.) est très différente de l'organisation qui généralise l'accès à l'information dans un monde ouvert et hétérogène. APPLIDUC conjugue les deux.
Mots-clés 
Accès à l'information; Lien; Navigation

Préalable

Un hyperdocument est d’abord un document En ce sens, il représente de l'information et une source d’information (l’auteur). Essayons d’expliciter les différences entre un document et un hyperdocument. «Hyper», préfixe grec, signifie «au-dessus de» (avec une note d’exagération). « Hyperdocument » voudrait donc dire « ce qui est au-dessus » du document, autrement dit, il s’agit du document et de ses modèles de traitement. La différence la plus importante entre un document et un hyperdocument vient de la non séquentialité de l’hyperdocument. Expliquons-nous : le document le plus courant est le livre qui se lit séquentiellement d’un bout à l’autre ; l’hyperdocument au contraire est découpé en éléments d’information autonomes, reliés entre eux par des liens que le lecteur active. L’hyperdocument permet donc au lecteur de trouver très rapidement ce qui l’intéresse en navigant dans le document (en activant les liens correspondants à sa recherche). L’activation d’un lien se fait par désignation. L’élément d’information d’un hyperdocument peut être un objet (au sens de la programmation par objet), c’est-à-dire qu’il est possible de lui associer sa ou ses méthodes de traitement. L’existence des liens entre les éléments d’information permet d’associer au même document plusieurs logiques de lecture. Mais ces liens peuvent être prédéfinis (mis par l’auteur) ou encore calculés par le système.

Un élément d’information est comparable à une idée qui apparaîtrait avec toutes les idées périphériques qui lui sont liées, le lecteur pouvant alors réaliser les associations qu’il souhaite.

APPLIDUC se veut à la fois un ensemble d’informations, sous forme d’hyper-documentation, et un ensemble de méthodes axées principalement sur la convivialité (facilité de consultation) et les outils de navigation, offerts aux comme aux auteurs.

Point d'accueil du service APPLIDUC

Une vue de l'intérieur.

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THEMES-AFFAIRES(schéma 1)

Prenons d'abord le point de vue des auteurs de l’information en considérant que les informations sont classées arbitrairement par les auteurs dans des AFFAIRES ou THEMES traitant de mêmes sujets. Une affaire se découpe en éléments d’informations regroupés entre eux au gré des auteurs, un élément d’information étant ici un écran. Pour respecter la non-redondance d'information, ou encore pour les éléments d'information appartenant à plusieurs thèmes, les auteurs peuvent introduire des pointeurs sur ces éléments d'information.

schéma 1

CHEMINS - OBJECTIFS (schéma 2)

En adoptant maintenant le point de vue des lecteurs et en reprenant, le classement vertical issu des affaires on peut dire que l'objectif des lecteurs, de parvenir à la connaissance d'un sujet, se traduit par un cheminement inter-affaires.

Un CHEMIN sera donc un regroupement d'éléments d'information pouvant appartenir à plusieurs thèmes. Un chemin peut avoir des variantes, voire des boucles de type E.A.O. APPLIDUC propose aux lecteurs aussi bien la consultation par AFFAIRES que par CHEMINS. La présentation précédente utilisait un chemin, celle-ci une affaire.

schéma 2

INFORMATIONS - RELATIONS

En résumé :

La notion de thème ou d'affaire permet l'introduction de l'information, La notion de chemin (ou d'objectif) crée les relations dans l'information.

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METHODES : GLOBALES / LOCALES

Cependant cette information n'est pas inerte. Il faut la considérer comme un objet (au sens de la programmation par objet). C'est à dire qu'à cette information est associée la méthodes qui permet de la traiter. En superposant les schèma1 et 2( les affaires et les chemins), j'appelle méthodes localescelles qui sont spécifiques à chaque élément d'information et dont la définition appartient à l'auteur, et j'appelle méthodes globales, l'esemble des méhodes partagés par tous les éléments d'information et offertes aux lecteurs, comme aux auteurs.

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Après ce discours théorique, donnons des exemples concrets:

  • La méthode locale associée à l'élément d'information projeté, est la cons-truction dynamique des schémas,
Nota : pendant la présentation, tous les schémas projetés se dessinent progressivement en même temps qu’ils sont expliqués, comme si ceux-ci étaient dessinés sur un tableau.
  • nous verrons dans quelques instants une application d'une méthode globale en demandant au système de nous construire un chemin de lecture corres-pondant à un objectif que nous aurons défini.
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Tout le reste de la présentation concerne maintenant la description de quelques méthodes globales.

DOCUMENTATION VIVANTE

Je voudrais rependre les notions de fiabilité de l'information.

Les méthodes globales proposent trois plans pour l'information.

Ces trois plans sont :

  • celui contenant l'élément d'information et sa méthode de traitement,
  • celui des annotations; c'est à dire que le lecteur peut devenir acteur et inscrire ses remarques qui deviennent alors partie intégrante du document, accessibles à tous les lecteurs suivants comme à l'auteur de l’élément d'information. Une croix derrière le bouton "annotation" indique un élément annoté;
  • enfin le troisième plan est celui de la responsabilité et de la propriété de l'information. Ce plan est accessible par le bouton "sources".
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En considérant maintenant l'ensemble des lecteurs, puis l'ensemble des auteurs et enfin l'ensemble des affaires, les différentes flèches portées sur ce schéma traduisent l'accès de chacun aux trois plans : information, annotation et responsabilité.

NAVIGATION

CHEMIN PARCOURU

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Une autre méthode globale est celle du chemin parcouru. Cette notion permet, d'une part d'éviter au lecteur de se perdre et d'autre part, pour les lecteurs comme pour les auteurs, d'associer plusieurs logiques de consultation aux mêmes éléments d'information puisque le système autorise l'enregistrement du chemin parcouru. Ce chemin parcouru permet de retrouver n'importe quel élément d'information déjà consulté.

NAVIGATION AUTOMATIQUE

CALCUL D'UN CHEMIN

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Je voudrais évoquer maintenant la navigation automatique en demandant au système de construire un chemin de lecture pour un objectif particulier de consultation. Cette action s’obtient en cliquant sur le pictogramme du "petit bonhomme".
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Ceci passe par la définition de l'objectif. Ici nous prendrons les mots:

référence, format et document ;

puis nous indiquerons la nature de la recherche ;

et enfin sa portée (ici l'ensemble des AFFAIRES).

J'active maintenant la recherche en cliquant sur le bouton "Fabrique le chemin". Le résultat de celle-ci pourra être enregistré comme nouveau chemin de lecture et même participer à de nouvelles recherches par croisement successif avec d'autres chemins, ou d'autres affaires.

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La méthode ici présentée reste simple, cependant tous les mots de l'ensemble des affaires ont ou vont participer à cette recherche. Les temps de réponse dépendent du volume de l'information à traiter. Ici le volume représente environ deux mégaoctets d'information (tout compris).

Le calcul de ce chemin est une de nos préoccupations. En effet, il nous semble aussi utile d'accéder à la connaissance que d'avoir le chemin à suivre pour y parvenir. En d'autres termes, de proposer aussi, dans le chemin, les connaissances de base nécessaires à la compréhension.

Ce chemin inter-affaires, calculé par le système, pourrait être enregistré puis utilisé.

L'INSERTION DE DOCUMENTS EXISTANTS

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Illustrons maintenant une méthode globale permettant d'introduire automatiquement un document textuel déjà existant.

Je vous montre ici le document original avec le traitement de texte qui a permis de l'écrire. J'insiste sur le fait que ce document pourrait provenir d'un monde extérieur.

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Revenons dans Appliduc et visualisons-le après son introduction automatique. Ce n'est pas que je refuse de vous montrer, en grandeur, le processus de découpage en éléments d'information, mais plutôt une question de délai car nous allons au-delà d'un simple découpage, en proposant une navigation.
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Le découpage en éléments d'information respecte la notion de paragraphe du texte original. Et le système a construit automatiquement l'index du document que voici. Prenons le mot "navigation" par exemple, et je peux cheminer
d'élément d'information
en élément d'information

au sein de ce document, par simple désignation. Nous avons aussi envisagé la fonction réciproque qui consiste à linéariser un ensemble d'éléments d'information.

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En conclusion sur la navigation automatique, je dirai que, pour les documents importants, il est intéressant d'investir dans une navigation spécifique à cette information. Mais pour la grande masse de l'information moins importante, il est possible de bénéficier de méthodes de consultation associatives, sans intervention de l'auteur.

POUR FINIR

Il est bien évident que tout ce que nous avons pu imaginer et réaliser concernant APPLIDUC n'a pu être présenté. Mais nous espérons que cet avant-goût vous donnera envie d'aller plus loin.


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Cette présentation fait normalement suite Cette présentation fait normalement suite à celle de Monsieur bernard Le Noêl (EDF, Direction des etudes et Recherches) qui définit les prinicipales de base de service APPLIDUC. en voici un bref résumé:</br>:APPLIDUC ne réinvente ni n'empiète sur les développements existants mais intervient dans l'espace de l'utilisateur final. En effet celui-ci commence à avoir les moyens de développer lui-même ce qui l'intéresse; mais cela étend le risque de gaspillage et d'incohérence. Dans le même temps, l'évolution technique prémunit contre ces défauts en proposant une approche des développements du bas vers le haut. Le projet d'APPLIDUC est celui d'un service pour la mise en relation de coopérants, l'échange et l'intégration d'acquis, ou encore l'association des offres et des attentes.</br>:Si l'accès à l'information et l'interaction avec l'utilisateur font partie de nos préoccupations, nous insistons aussi sur l'émission de l'information, car la clé de l'information sûre est près de sa source. Ainsi, un concept majeur d'APPLIDUC est l'AFFAIRE, qui est le siège de la responsabilité de l'information et du contrôle de son accès.</br>:Les techniques considérés tentents à donner au responsable d'une source d'informations plus de moyens, plus de contrôle sur les risques et plus de convivialité. Les soucis d'économie et de cohérence invitent les sources voisines à partager ce qui mérite de l'être, sous une coordination alliant autonomie et rigueur. Cette organisation à la source (mémoire de groupe, validité-contrôle de la diffusion, etc.) est très différente de l'organisation qui généralise l'accès à l'information dans un monde ouvert et hétérogène. APPLIDUC conjugue les deux.et hétérogène. APPLIDUC conjugue les deux. +
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