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Le rôle du lien – usages réels, exploration des possibles

Quelques observations à propos de l’utilisation des liens par les participants de l’atelier INSI dans le media wiki artist, qui avait pour objectif la rédaction d’un article scientifique sur les folksonomies.

Par Alexandra Saemmer

1. Exploration de deux exemples d’usages réels

Dans une bibliographie accompagnant la partie de l'article sur le "tagging sémantique", le lien complète ou remplace la référence bibliographique classique.

Cet usage du lien présente l’avantage de mener le lecteur directement vers l’article mentionné – un gain de temps considérable.

D’un point de vue sémiotique, un tel « lien-renvoi » implique une unité sémiotique de manipulation que l’on pourrait appeler « activer » (regroupant tous les gestes de manipulation basés sur le déclenchement d’un changement d’état paramétré par un geste de manipulation consistant à enfoncer une touche sur la souris ou un le touchpad et leurs représentations à l'écran). Plus précisément, le geste de manipulation mobilisé est ici le clic simple.

Des traits signifiants possibles comme « déclencher », « creuser », « dévoiler », « accéder », « décider » peuvent être associés par le lecteur à ce geste et sa représentation à l'écran (1).

L’actualisation de l’ensemble ou d’un nombre réduit de ces traits signifiants dans un objet numérique dépend des contenus média impliqués, de l’isotopie construite par le contexte du média, et des habitudes et compétences du lecteur.

La présence de l’unité sémiotique « activer » est suggérée par un certain nombre de « signaux conventionnels », qui sont affectés au contenu média sans signifier autre chose que la « manipulabilité » de l’objet en vue d’un changement d’état : une couleur différente du contexte (le bleu, grand classique de la signalisation du lien), le changement du curseur en petite main dès qu’il approche la zone cliquable, l’affichage d’un carré jaune « titre » indiquant la syntaxe du lien activable, et une icône sous forme de flèche facilement associable à la signification « direction vers » qui se trouve juxtaposée au contenu média hyperlié.

Est également impliqué dans la sémiose un « contenu média manipulable » sur lequel la commande associé au clic peut être effectuée : dans la bibliographie mentionnée, il s’agit systématiquement d’une adresse de page web commençant par « http:// ». Après activation de la commande par clic, un « changement d’état » a lieu, donnant accès à un autre média : dans notre cas, une nouvelle page web s’affiche, contenant l’article indiqué par la référence bibliographique.

La relation signifiante entre l’état d’avant, l’unité sémiotique de la manipulation, les signaux conventionnels et le changement d’état répond parfaitement aux attentes du lecteur. On peut même parler dans notre cas de saturation : tous les signaux conventionnels sont réunis pour indiquer au lecteur que son geste de manipulation le fera effectivement accéder à l’article déjà annoncé par le contenu média manipulable.

Les attentes du lecteur sont forgées par son encyclopédie personnelle : en tant qu’usager de l’internet, il sait que l’activation d’un lien hypertexte, signalé par les quatre signaux mentionnés, a de fortes chances de provoquer un changement d’état qui se résume souvent à l’affichage d’une nouvelle page web. Ici, ce futur affichage d’une nouvelle page web est également annoncé sans ambiguïté par le contenu média manipulable : l’adresse http. En accord avec l’horizon culturel du lecteur, une isotopie se crée ainsi au sein de la bibliographie ; elle pourrait être formulée comme « l’actualisation de la commande suggérée par l’adresse http activable dans cette bibliographie mène vers la page web indiquée ».

La signification se crée par adjonction de certains traits signifiants mobilisés par l’unité sémiotique de manipulation (« déclencher », « dévoiler », « accéder », « décider »), le contenu média manipulable (adresse http annonçant l’« accès à », le « dévoilement de » la page mentionnée grâce à la décision du lecteur), le changement d’état effectif confirmant les traits signifiants « déclenchement », « dévoilement », « accès », en fonction du contexte environnant (bibliographie) et des habitudes du lecteur.

Cette utilisation du lien hypertexte dans la bibliographie de notre atelier constitue un « couplage conventionnel » (2) par excellence : la relation entre la manipulation et les contenus média répond aux attentes du lecteur, construites par son encyclopédie personnelle, ses habitudes culturelles, ainsi que par l’entourage immédiat (isotopie) de l’élément média manipulable.

L’utilisation des couplages conventionnels dans le discours numérique est, comme le terme l’indique, très fréquente. Par rapport aux « couplages non conventionnels » dont j’analyserai un exemple ci-dessous, leur intérêt herméneutique est pourtant relativement limité. Le couplage conventionnel est systématique, non surprenant et prévisible, se comprend facilement et crée l’adhésion. Dans le contexte hautement codifié d’un travail universitaire, tourné de surcroît vers la production d’un « article », l’utilisation conventionnelle du lien paraissait ainsi s’imposer de toute évidence aux participants de l’atelier wiki.

Dans certaines contributions comme la page introduction, l’utilisation du lien hypertexte ressemble beaucoup à la précédente - à quelques nuances près qui méritent d’être explorées. Voici la copie d'écran de l'extrait en question :

Auteur.jpg

Prenons par exemple la phrase : « Partir de la définition de Vanderwal (auteur du néologisme) qui différencie les folksonomies larges des folksonomies ‘restreintes’. » Un lien hypertexte peut être activé sur le nom d’auteur Vanderwal.

Sont à nouveau impliqués l’unité sémiotique « activer » et le geste de manipulation du clic simple, avec les traits signifiants possibles « dévoiler », « accéder » « déclencher », « creuser », « dévoiler », « accéder », « décider ».

Ceux-ci sont encore suggérés par la présence d’un certain nombre de signaux conventionnels : la couleur bleue, le changement du curseur en petite main, une petite icône sous forme de flèche facilement associable à la signification « direction vers » ; en revanche, le contenu média du carré jaune « titre » diffère ici du contenu média manipulable : ce contenu média manipulable est un nom d’auteur, alors que le carré jaune « titre » indique une adresse http. Comme dans le cas de la bibliographie hyperliée, après activation de la commande, un changement d’état a lieu, donnant accès à un nouveau média : le site web de l’auteur Vanderwal, et plus spécialement une page du site contenant une définition des folksonomies.

Alors qu’un contenu média comme une adresse http mobilise lui-même des traits signifiants comme « accès », un nom d’auteur mobilise un champ sémantique beaucoup plus large : « être humain », « biographie », « portrait », « bibliographie », « œuvre », « site personnel », etc. En même temps, le champ d’intersection entre les traits signifiants partagés par le geste de manipulation et le contenu média est beaucoup plus restreint que dans l’exemple précédent de la bibliographie hyperliée, et se concentre essentiellement autour de « œuvre » et « site personnel ».

C’est l’isotopie environnante qui joue ici un rôle décisif dans la sémiose : en effet, le contexte annonce une définition des folksonomies, et non pas une biographie ou un portrait d’auteur. En relation avec le contenu média après le changement d’état, affichant la définition des folksonomies par Vanderwal, le champ des traits signifiants possibles associés au nom d’auteur se restreint définitivement, et la sémiose s’effectue en accord avec l’isotopie environnante.

Il s’agit donc décidément encore d’un couplage conventionnel : la relation entre la manipulation et les contenus média répond aux attentes du lecteur. Reste néanmoins un léger flottement de sens, lié au fait que ce n’est pas le mot « définition » qui se trouve hyperlié, mais le nom d’auteur. Cet exemple me mène vers la réflexion sur d’autres utilisations moins conventionnelles du lien hypertexte.

2. Deux pistes d’exploration possibles

2.1. Couplages non conventionnels

Dans le « couplage non conventionnel », c’est l’atypique qui incite le lecteur à se lancer dans une entreprise d’interprétation. Reprenons l’exemple de la bibliographie hyperliée.

L’« atypique » pourrait affecter tous les éléments impliqués dans la sémiose :

- le geste de manipulation : un roll-over à la place du clic dans la bibliographie citée créerait par exemple une gêne chez le lecteur, car il pourrait effectuer ce roll-over par inadvertance, en balayant la page avec le curseur sans vouloir provoquer un changement d’état ;

- les signaux conventionnels : la présence du lien pourrait ne pas être signalé de façon aussi redondante ; le carré jaune « titre » pourrait afficher autre chose que l’adresse http vers laquelle le lien pointe : une remarque de l’auteur du site par exemple, ou une citation ;

- le contenu média manipulable : au lieu d’une adresse http ou d’un nom d’auteur, on pourrait imaginer un lien hypertexte sur ? ou !

- le changement d’état : au lieu d’amener le lecteur vers la référence indiquée, l’activation du lien pourrait provoquer l’affichage d’un blog personnel, d’une vidéo ou une image qui renterait dans une relation « métaphorique » avec le contenu manipulable ;

- l’isotopie : imaginons ce lien-renvoi dans le contexte d’un site commercial – il ne serait évidemment pas reçu de la même manière par le lecteur.

La perception de l’atypique est fondée sur une « dissonance cognitive » (Catherine Kerbrat-Orecchioni explique par exemple que le trope « détourne du droit chemin l’énoncé qu’il investit, imposant à l’émetteur comme au récepteur un surplus de travail cognitif » (3)).

Il faudra se demander quel rôle une utilisation non-conventionnelle du lien pourrait jouer dans notre contexte wiki. Car bien évidemment, plus la relation entre les éléments impliqués dans la sémiose s’écarte du conventionnel, plus le risque est grand que ce « trouble » des attentes du lecteur soit perçu comme un bug, un dysfonctionnement, une erreur d’ergonomie ou de programmation. Analysons un exemple de couplage non conventionnel sur un blog littéraire pour circonscrire quelles pourraient néanmoins être les valeurs heuristiques de cette figure spécifique du discours numérique. Un exemple tiré du texte Comment Internet multiplie la littérature de François Bon :

Bon.jpg

Dans l’usage courant, le mot « réticule » désigne en même temps une constellation de l’hémisphère sud et un dispositif optique permettant d’effectuer des visées plus précises, en interposant dans le champ visuel net une croisée simple ou double de fils traçant un repère. Dans le texte de François Bon, il n’est question ni d’optique, ni d’astronomie – le mot « réticule » constitue donc une métaphore au sens linguistique du terme.

Dans l’extrait cité, ce mot est affecté d’un lien hypertexte, discrètement signalé par le signe conventionnel « changement de police » en gras et la transformation du curseur en petite main. Une fois le geste de manipulation du clic sur « réticule » effectué, le changement d’état projette le lecteur vers le blog LittéRéticulaire de Patrick Rebollar.

En quoi cet exemple se distingue-t-il des utilisations du lien dans le wiki, alors que son fonctionnement technique est le même ?

Plaçons tout de suite le mot réticule manipulable dans son contexte. Le prochain lien se repère sur le mot « constellation », qui provoque une délocalisation vers une page du site desordre.net : sur l’image d’un ciel étoilé, tous les petits points lumineux sont activables, menant vers d’autres sites et donnant corps à ce que l’on a souvent métaphoriquement appelé la « galaxie Internet » ou le cyberespace.

Le contexte linguistique du mot « réticule » hyperlié décrit le fonctionnement peer to peer de l’internet en tant que « maison commune » habitée par des auteurs reliés entre eux.

À cause de cette isotopie environnante, le lecteur s’attend à une illustration de la « maison commune » du web lorsqu’il active le mot « réticule », correspondant à la signification « constellation ». S’affiche pourtant le site d’un autre auteur, donc une autre « maison particulière ».

S’il s’agissait dans cet extrait d’illustrer le phénomène « particulier à particulier », pourquoi l’auteur n’a-t-il pas posé le lien sur « peer to peer » ?

S’il s’agissait d’illustrer la « maison commune » des auteurs sur internet, pourquoi le lien ne nous amène-t-il pas vers un ciel étoilé ?

Compte tenu de l’isotopie environnante, c’est ainsi le changement d’état affichant un autre blog personnel d’auteur qui se révèle « allotope ». La mise en relation des éléments impliqués dans la sémiose, et plus particulièrement l’isotopie environnante, permettent néanmoins au lecteur de faire signifier ce changement d’état.

Dans notre exemple, un contenu compatible avec le reste du contexte est superposé à l’allotopie (pour employer la terminologie de Jean-Marie Klinkenberg proposé dans Précis de sémiotique générale (4)). Ce contenu peut être formulé comme « le mot réticule désigne une constellation et un dispositif optique permettant des visées précises ».

Le lecteur ne se contente donc sans doute pas ici du constat d’une allotopie : il sélectionne des composantes sémantiques compatibles entre l’allotopie et ce contenu compatible avec le reste du contexte pour les appliquer à celui-ci. Le résultat pourrait se formuler comme suit : « certes, internet est basé sur un système de peer to peer, de « visée précise » ; il forme pourtant également une maison commune, comme une grande constellation ».

La polysémie du média manipulable « réticule » n’est donc pas écrasée par le fonctionnement « particulier à particulier » du lien vers le Journal Réticulaire ; bien au contraire, l’isotopie environnante, constituée par le texte parlant des deux fonctions de l’internet et de leur pondération, ainsi que le « couplage conventionnel » sur le mot « constellation » menant effectivement vers l’image d’une constellation et une constellation de sites, insistent sur cette polysémie.

La manipulabilité de la métaphore linguistique rend cette polysémie touchable : le lecteur est dirigé vers un site précis, mais la « maison commune » est quand même là, en « toile de fond » suggéré par le contenu média manipulable. L’expérience corporelle, liée au geste de manipulation, permet au lecteur d’explorer cette polysémie d’une autre manière, plus sensuelle et peut-être plus poignante, que l’argumentation seule pouvait le faire dans le texte de François Bon.

Malgré un certain risque d’incompréhension que toute figure de discours comporte, Jean-Marie Klinkenberg renonnaît une qualité fondamentale au phénomène métaphorique - une qualité qui me paraît tout aussi valable dans le cadre des couplages non conventionnels caractéristiques du discours numérique : elle « permet de résoudre des contradictions, ou d’expérimenter des solutions à différents problèmes, en proposant des médiations entre les termes disjoints de ces problèmes » (5). Comme la métaphore classique, le couplage non conventionnel « permet de décrypter le monde de manière nouvelle » (6)…

À condition que l’outil d’écriture le permette !

Or, le media wiki utilisé pour notre atelier restreint pour l’instant ces emplois créatifs du lien. L’une des pistes de développement possibles de l’outil pourrait ainsi être la mise en question de certains choix de formatage automatiques, par exemple le contenu du carré jaune « titre », la couleur du lien, le geste de manipulation – même s’il est évident aussi que nous ne sommes qu’au début de l’exploration des potentialités expressives du discours numérique, et que certaines fonctionnalités conventionnelles doivent rester facilement accessibles pour rassurer les usagers.

2.2. Le média wiki comme atelier « in situ »

Ma deuxième suggestion concernant l’exploration des possibles du discours numérique dans un media wiki est intimement liée à cette dernière remarque.

Pour l’instant, les chercheurs impliqués dans l’atelier ont utilisé ce wiki comme un outil de publication, et non pas comme un outil d’écriture collaborative. Compte tenu des fonctionnalités qui, dès qu’on ouvre l’interface d’écriture, s’imposent comme « évidentes », ce choix n’est guère étonnant.

Pour qu’un réel travail de co-écriture soit possible, il faudrait prévoir un système de « commentaires » facile à utiliser qui identifie par exemple, comme dans « Word », chaque participant par une couleur. Certes, il y a la fonction « historique » qui permet de retracer la constitution d’un document sur le wiki, mais ce qui apparaît d’abord, lisse comme une page de livre, est un texte finalisé.

Pour les lecteurs du wiki comme pour les contributeurs, il serait passionnant de disposer d’un outil permettant d’accéder à l’« atelier » d’un groupe de chercheurs – de pouvoir visualiser les ratures, les points d’achoppement, l’élaboration progressive d’un consensus ou les dissonance persistantes.

Un tel outil permettrait de comprendre « in situ » comment se fait le passage d’une action de recherche, avec ses hypothèses de départ et ses négociations, à la description définitive contenue dans un article scientifique.


(1) Pour dresser la liste d’un certain nombre de traits signifiants susceptibles d’être mobilisés par un mouvement, nous nous sommes basés sur un corpus d’une centaine de bannières publicitaires en ligne et d’une vingtaine de créations artistiques disponibles sur internet qui devra sans doute être enrichi dans les années qui viennent, en fonction des mutations des formes du discours numérique. En déduisant la liste des traits signifiants mobilisés dans l’animation (et dans la manipulation) d’une analyse détaillée des objets figurant dans notre corpus, nous postulons que les pratiques créatives du discours numérique n’anticipent pas seulement les attentes des lecteurs, mais les créent. Même si nous pensons que les objets forgent les usages par un certain nombre de structures récurrentes, il sera intéressant de mettre en place des dispositifs d’observation afin de mettre la description sémiotique des signes et figures du discours numérique à l’épreuve des usages réels (je renvoie à l’ouvrage Signes et figures du discours numérique en cours de préparation ; auteurs : Philippe Bootz, Serge Bochardon, Jean Clément, Alexandra Saemmer).

(2) Qu’entendons-nous par convention ? Le groupe µ définit la « convention » comme « systématique », « répartie », « non surprenante » et « augmentant la prévisibilité » : « La convention, comme son nom l’indique, lie le destinateur au destinataire. Elle ne crée bien entendu aucune surprise. » L’« écart » est défini comme « non systématique », « localisé », « surprenant » et « diminuant la prévisibilité ». La frontière entre la « convention » et l’« écart » doit cependant être considérée comme floue. Nous utiliserons donc le terme de « convention » non pas dans le sens d’une « norme » immuable constituée à l’intérieur de l’objet, mais comme un « degré zéro » dans le sens de « ce que le lecteur attend dans cette position ». Ce ne sont pas des « règles », mais des « régularités » que nous avons eu l’intention d’identifier dans notre corpus (je renvoie à l’ouvrage Signes et figures du discours numérique en cours de préparation ; auteurs : Philippe Bootz, Serge Bochardon, Jean Clément, Alexandra Saemmer).

(3) Catherine Kerbrat-Orecchioni, « Rhétorique et pragmatique: les figures revisitées », Langue française, Vol. 101, Paris, Larousse, 1994, p. 59.

(4) Jean-Marie Klinkenberg, Précis de sémiotique générale, Paris, Sueil, 2000.

(5) Jean-Marie Klinkenberg, Précis de sémiotique générale, Paris, Sueil, 2000, p. 350.

(6) Jean-Marie Klinkenberg, Précis de sémiotique générale, Paris, Sueil, 2000, p. 369, 366.


  • Côté technique de l’écriture wiki (nécessité d’un apprentissage selon les communautés)
  • Rôle de la structure dans l’organisation, différences avec les wikis pré-codés