L'ancrage régional et social d'un monastère de cisterciennes au XIIIe siècle dans le Sud-Est de la France : Le cas de Vernaison
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Auteurs : RBID : Francis:527-03-10999Descripteurs français
- Pascal (Inist)
- Wicri :
English descriptors
- KwdEn :
Abstract
Le monastère des cisterciennes de Vernaison, à proximité de Romans, apparaît au XIIIe siècle comme un établissement de taille moyenne, doté d'un patrimoine modeste. Une vingtaine de moniales, ou une trentaine tout au plus, y cohabitent avec une population mal connue de veuves, de novices et de jeunes filles placées là pour un temps. Des archives plutôt riches permettent d'appréhender les fondements sociaux de son essor : les moniales qui y sont mentionnées sont issues essentiellement de la petite et moyenne noblesse rurale implantée dans une zone d'une vingtaine de kilomètres autour du monastère. Bien que le statut social de ces familles apparaisse fragilisé à la fin du siècle, elles ont constitué jusqu'alors, pour le monastère, des partenaires bien plus réguliers que les principautés locales émergentes (Dauphins, comtes de Valentinois). La documentation rend perceptibles les relations entre la communauté de Vernaison et une petite dizaine de lignages, dont celui des seigneurs de Châteauneuf-sur-Isère. Le ressort principal de ces relations réside dans l'économie du salut : la pratique des anniversaires et de l'élection de sépulture s'intensifie au cours du siècle, mettant le monastère en concurrence avec la paroisse, et rendant nécessaire l'appel ponctuel à des clercs extérieurs à la communauté.
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Francis:527-03-10999Le document en format XML
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