Collection ALS/Série 1/Tome 1/n. 1/Séance du 4 décembre 1867 : Différence entre versions

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M. le  professeur  KIRSCHLEGER montre  à la Société  un Rosa gallica qui lui a  été  envoyé  par M. le professeur  Cramer,  de  Zurich.  Cette rose présente  un calice tout  à fait  infère  et dont les  sépales  sont  retournés  à  l'état  de feuilles  de végétation ; les pétales  sont  à l'état naturel,  mais hypogynes ; les  étamines  inférieures  sont  métamorphosées  en pétales  également  placés  sous  les  carpelles  sur un disque  carpophore  conique  ou hé-misphérique.  Ceci  tendrait  à prouver  que l'urcéole  habituel  est  formé par la soudure  de la portion  stipulaire ou vaginale, et  les prétendus  sépales  par les  pétioles  élargis  ou  aplatis  chargés  de rudiments  de folioles. M. Kirschleger  montre  encore  un  rameau  de rosier  fleuri,  où les roses,  au lieu  d'être  disposées  en cime centrifuge, pa-raissent l'être  en épi centripète. La  séance  est levée â huit  heures  et demie.
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M. le  professeur  KIRSCHLEGER montre  à la Société  un ''Rosa gallica'' qui lui a  été  envoyé  par M. le professeur  Cramer,  de  Zurich.  Cette rose présente  un calice tout  à fait  infère  et dont les  sépales  sont  retournés  à  l'état  de feuilles  de végétation ; les pétales  sont  à l'état naturel,  mais hypogynes ; les  étamines  inférieures  sont  métamorphosées  en pétales  également  placés  sous  les  carpelles  sur un disque  carpophore  conique  ou hé-misphérique.  Ceci  tendrait  à prouver  que l'urcéole  habituel  est  formé par la soudure  de la portion  stipulaire ou vaginale, et  les prétendus  sépales  par les  pétioles  élargis  ou  aplatis  chargés  de rudiments  de folioles.  
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M. Kirschleger  montre  encore  un  rameau  de rosier  fleuri,  où les roses,  au lieu  d'être  disposées  en cime centrifuge, paraissent l'être  en épi centripète.  
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La  séance  est levée â huit  heures  et demie.
 
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Version actuelle datée du 9 mars 2020 à 14:39


Séance du 4 décembre 1867

Présidence de M. le docteur A. ROBERT.

ORDRE DU JOUR. — Sur l'harmonica chimique (M. TERQÙEM).

Membres présents  : MM. Schimper, Kirschleger,Gay, Babi-net, Monoyer, Rameaux, Terquem, Baudelot, Romazotti, Herrenschmidt, Hugueny, Heydenreich, Morel, Hecht, Engel. M. Millardet, membre correspondant, assiste à la séance.

Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté.

D'après les usages reçus, M. Jaequemin, président sortant, est remplacé au fauteuil de la présidence par M. le docteur Robert. La Société est appelée à procéder à l'élection d'un vice-président  : M. le professeur Schimper est nommé vice-président par 46 voix sur 18 votants.

La Société, pour se conformer au règlement, passe à l'élection d'un secrétaire-archiviste. M. Saint-Loup, ayant réuni l'unanimité des suffrages, est proclamé secrétaire-archiviste.

M. le docteur Engel, secrétaire actuel, donne sa démission. La Société regrette la décision prise par M. Engel et le remercie pour le concours qu'il lui a donné jusqu'ici. L'élection d'un nouveau secrétaire général est remise à la prochaine séance.

La publication d'un bulletin est ensuite admise à l'unanimité ; une discussion ultérieure aura lieu sur le mode de publication de ce bulletin. M. Schimper annonce que la rédaction du journal VIsis, de Dresde, désire faire l'échange de ses publications avec celles de la Société des sciences de Strasbourg; cet échange est accepté à l'unanimité.

Le secrétaire, I> Engel.

Communications


Point divers

M. le professeur KIRSCHLEGER montre à la Société un Rosa gallica qui lui a été envoyé par M. le professeur Cramer, de Zurich. Cette rose présente un calice tout à fait infère et dont les sépales sont retournés à l'état de feuilles de végétation ; les pétales sont à l'état naturel, mais hypogynes ; les étamines inférieures sont métamorphosées en pétales également placés sous les carpelles sur un disque carpophore conique ou hé-misphérique. Ceci tendrait à prouver que l'urcéole habituel est formé par la soudure de la portion stipulaire ou vaginale, et les prétendus sépales par les pétioles élargis ou aplatis chargés de rudiments de folioles.

M. Kirschleger montre encore un rameau de rosier fleuri, où les roses, au lieu d'être disposées en cime centrifuge, paraissent l'être en épi centripète.

La séance est levée â huit heures et demie.