Rues de Jarville-la-Malgrange

De Wicri Jarville

Cette page est consacrée à l'histoire et aux origines des noms des rues de Jarville-la-Malgrange; les rues sont présentées ppar quartiers et par ordre alphabétique. Cette oeuvre s'est appuyée sur des travaux plus anciens, dont celui de Mr Bernussou et celui de Mesdames Lucienne et Evelyne Geoffroy dans les années 1980. Et nous tenons à remercier ces auteurs. Cette page n'est pas terminée, car sur plusieurs sujets, sur plusieurs noms de famille, des travaux complémentaires doivent encore être menés.

Nous nous sommes limités aux informations essentielles pour la plupart des noms, voire à un simple renvoi vers une page externe (sur Wikipédia par exemple) pour les personnages de renommée nationale voire internationale. Lorsque nous disposons de renseignements détaillés pour un nom de rue, nous pourrions consacrer une page spéciale au nom en question, accessible en général par le lien "Pour en savoir plus". Ainsi, le lecteur pourrait disposer d'une version courte de l'histoire dans la page principale et des détails dans la page complémentaire.

Remarques générales quant aux rues portant des noms de militaires

Plusieurs rues portent le nom de militaires de l'époque de la première guerre mondiale. Dès le début de la guerre, le 19 décembre 1914, le conseil municipal approuve une proposition du maire et de l'adjoint Colin, de donner à diverses rues de Jarville, "le nom de nos grands généraux en reconnaissance de leur bravoure et grande capacité dans la guerre actuelle". Lors d'un conseil municipal suivant, le 4 mars 1915, le Président propose au conseil qui l'adopte à l'unanimité de donner aux rues nouvellement construites et à reconnaître ultérieurement, des vocables relatant les grands et glorieux événements de l'armée française pendant la guerre actuelle.



Sommaire

QUARTIER DE LA RÉPUBLIQUE

Rue de l'Abbé Devaux

Fig. 1: Carte de 1893 montrant la position de l'ancien cimetière à droite de la rue de l'Abbé Devaux
Fig. 2: Face avant de la stèle, Photo E. Geoffroy
Fig. 3: Face arrière de la stèle, Photo J.-C. Vigneron


Située dans le bas de Jarville, la rue de l'Abbé Devaux commence rue de la République et se termine Square Louis Marin. Autrefois cette rue s'appelait "rue de la poule qui boit" et donnait accès au premier cimetière de la commune (voir Fig. 1). Il reste un vestige de cet ancien cimetière : une stèle tombale insérée dans le mur de séparation des constructions nouvelles voir Fig. 2 & 3).


Cette rue honore Lucien Devaux, prêtre, adjoint au maire de Jarville au début du 20ème siècle. Lucien Devaux est né le 23 octobre 1871 à Tucquenieux (Meurthe et Moselle)[1]. Fils de Jean Sébastien Devaux, âgé de 42 ans, cultivateur et de Madeleine Geneviève Noirjean, âgée de 37 ans, il est le dernier enfant d'une fratrie de sept. Ordonné prêtre à Saint-Dié le 19/12/1896 [2], dès le lendemain le 20 décembre 1896, il est nommé professeur à La Malgrange, puis directeur des oeuvres sociales diocésaines. Le 11 octobre 1919, il est chapelain d’honneur. Le 30 mars 1927, il se retire à Jarville où il décède le 14 septembre 1929. Il fut aussi directeur du journal Le bon grain[3], et fondateur des syndicats agricoles dans les départements lorrains. En 1927, l'abbé Joseph Charles Gérard Jacques[4] lui succède à la direction du journal "Le Bon grain". Il décède le 17 mai 1939. Cette rue s'appelait autrefois "rue de la poule qui boit" et donnait accès au cimetière de la commune qui se situait à droite de la rue en venant de la rue de la république.

Notes et Références

  1. Archives départementales de Meurthe et Moselle, Actes de Tucquegnieux, référence 5Mi 535/R3 p 204/310 acte N°16.
  2. Dictionnaire biographique des prêtres du diocèse de Nancy et de Toul, http://www.bdnancy.fr/1.pdf par Sylvie Straehli, p 104. Afin d’aider les personnes qui cherchent des renseignements sur des prêtres lorrains décédés, ce dictionnaire est en cours de réalisation à partir des données copiées dans les registres d’ordination (mention : RO) ou du bulletin du diocèse, autrefois intitulé « Semaine religieuse » (mention : SR)
  3. Le journal Le Bon Grain est un organe du syndicat de Bruley (54), 4 numéros sont publiés en 1903. Il a comme ISSN le N° 2100-465X. Voir le permalien http://presselocaleancienne.bnf.fr/ark:/12148/cb327145890. En 1904, ce journal devient l'organe de l'union des syndicats lorrains, avec son siège à Jarville - la - Malgrange jusqu'en avril 1927, date à laquelle le siège est transféré à Nancy. Le directeur de publication devient alors l'abbé Charles Jacques. Voir le permalien http://presselocaleancienne.bnf.fr/ark:/12148/cb327145879. Ce journal devient ensuite, après la 2ème guerre mondiale, en mars 1947 "Le Bon grain-Reconstruction" : organe officiel de la Fédération départementale des groupements et associations de sinistrés de Meurthe-et-Moselle. N° 21 (mars 1947)-n° 102 (juin 1962). .
  4. Dictionnaire biographique des prêtres du diocèse de Nancy et de Toul, http://www.bdnancy.fr/1.pdf, p 197; Joseph Charles Gérard Jacques est né le 16 février 1900 à Maixe. Ordonné le 12 juillet 1925, le 22 août 1925, il est nommé vicaire à Ste Jeanne d’Arc, le 12 août 1926, Sous-directeur des Œuvres Agricoles.

Square Albert Lebrun

Le square Albert Lebrun désigne la voirie et l'ensemble d'immeubles situés à gauche de la rue de la République en direction de Laneuveville-devant-Nancy entre les rues de Renémont et Gabriel Fauré.

Dernier président de la IIIe République, né à Mercy le Haut en 1871, mort à Paris en 1950,. Albert Lebrun fit ses études au lycée de Nancy (1883-1890). Polytechnicien et ingénieur des mines, il fut nommé à Vesoul puis à Nancy. Albert Lebrun fut conseiller général du canton d'Audun-le-Roman, puis il devint député modéré de Briey en 1900. Six ans plus tard, il devint président du conseil général de Meurthe et Moselle. Il y sera réélu jusqu'à son élection à la Présidence de la République en 1932. Il a détenu des ministères secondaires entre 1911 et 1914 et entre 1917 et 1920. Il est élu président du sénat en 1931 puis président de la république en 1932. Reconduit en 1939, il démissionne après la défaite de juin 1940.

Pour en savoir plus : consulter la page consacrée à Albert Lebrun sur Wikipédia. Mais aussi les oeuvres de Eric Freysselinard[1], [2],[3], arrière petit-fils d'Albert Lebrun et préfet de Meurthe et Moselle (2017-)

Références

  1. Eric Freysselinard,Albert Lebrun, le dernier président de la IIIe République, Belin, 2013, 592 p.
  2. Eric Freysselinard,Comment la IIIe République a sombré (journal de Marguerite Lebrun - août 1939-juillet 1940), PUN, 2018, 340p.
  3. Eric Freysselinard, Journal de guerre de Marguerite Lebrun, épouse du dernier président de la IIIe République (juillet 1040-octobre 1947), Presses universitaires de Grenoble, 2019, 516 p.

Rue d'Alsace

Vue de la rue d'Alsace depuis la rue de la République

La page "pour en savoir plus" présente divers éléments de débat sur l'origine du nom.

La rue d'Alsace est située dans le quartier Bonsecours; c'est la première rue de Jarville à droite dans la rue de la République lorsque l'on vient de Nancy. Elle se termine en impasse, mais elle donne accès à la rue et au rond-point Kléber, ainsi qu'à l'impasse des Jardins.

Son nom serait lié au grand nombre d'Alsaciens - Lorrains qui habitaient cette rue à la fin du XIXé siècle. Rappelons que suite au traité de Francfort et le droit d'option des Alsaciens-Lorrains, Nancy a gagné 16 000 habitants[1] entre 1866 et 1876 alors que sa population n'atteignait pas 50 000 habitants en 1866. La commune de Jarville elle-même a vu croître sa population très rapidement dans le dernier tiers du XIXé siècle. La taille des registres de recensement a quasiment quadruplé en passant de 15 à 58 pages entre 1872 et 1901, la population passant de moins de 1 000 habitants à plus de 3 500.

Son histoire

Une certaine tradition orale voudrait que la rue d'Alsace ait porté le nom de "rue Drappier" (peut-être comme rue privée), du nom d'un propriétaire de terrain à cet endroit : Félix Drappier était marchand de vinaigre et habitait, au recensement de 1886, la Grand'rue au numéro 5 de l'époque. Dans les recensements de Jarville, disponibles depuis 1872, il n'est fait mention, jusqu'en 1886, d'aucune rue, ni d'Alsace ni de Bonsecours. La première référence à l'impasse de Bonsecours date de 1891 et alors, les huit premières pages du registre de recensement[2] sont consacrées aux habitants de cette impasse. C'est-à-dire que 240 personnes environ y sont recensées. Sachant que certaines familles cinq ans avant étaient présentes Grand'rue, on peut penser que l'impasse de Bonsecours était à l'origine considérée comme une continuation de la Grand'rue. En 1896, ce sont dix-sept pages du registre qui sont réservées aux habitants de l'Impasse de Bonsecours, soit environ 510 habitants.

Le conseil municipal du 15 octobre 1890, à la demande de M. Goehlinger, conseiller municipal habitant de cette voie, aurait décidé de dénommer "rue d'Alsace" l'impasse "derrière Bonsecours". L'absence de ce compte rendu ne nous permet pas de confirmer cette information. Mais le recensement de 1896, et le compte rendu du conseil municipal du 5 juillet 1896 font toujours état de la rue "Derrière Bonsecours". Ce compte rendu évoque des rues particulières et une partie publique. L'appellation "rue d'Alsace" fait son apparition dans le recensement de 1901, comme à la suite, les appellations de la rue Kléber et l'impasse des Jardins. C'est donc à la fin du XIXé siècle que ce quartier se structure comme on le connait encore aujourd'hui avec les mêmes appellations.

(Pour en savoir plus)

Références

  1. Alfred Wahl, A propos de l'option des Alsaciens-Lorrains en 1871-1872. In: Annales de démographie historique, 1971. Nouvelles recherches. pp. 57-63. DOI : https://doi.org/10.3406/adh.1972.2071, www.persee.fr/doc/adh_0066-2062_1972_num_1971_1_2071
  2. Registres de recensement : Archives départementales, accès à http://archivesenligne.archives.cg54.fr/s/4/recensements-de-population/resultats/?

Rue des Balanciers

La rue des Balanciers commence rue de la République et se termine en impasse en desservant deux grandes surfaces.

Bascule Kuhn & Fleichel - Coll. C. Maury

Le nom de cette rue fait référence aux établissements KUHN & FLEICHEL, qui, après 1870, ont bénéficié des investissements d'entrepreneurs et de chefs d'entreprises fuyant l'Alsace et la Moselle annexées par l'Allemagne.

Joseph Kuhn avait installé l'usine, les magasins et les bureaux aux lieux-dits "Sous le bois de Montaigu" et "Au-dessous du village" de part et d'autre de la route nationale N°4 (actuellement, respectivement 106, (L'Atelier) et 115, rue de la République (Emplacement Intermarché)). En 1896 il s'adjoignait son beau-frère Charles Fleichel.


Cet établissement construisait et commercialisait des instruments de pesage, de levage et du matériel agricole. Il faisait aussi commerce de bois, et disposait d'une scierie mécanique. En 1936 l'usine comptait 300 ouvriers. La société fut rachetée par Bernard Tapie dans les années 1970.

Pour en savoir plus, consulter aussi la page sur Wikipédia, dédiée à Gaston Fleichel qui inventa le changement de vitesse sur le principe de la poulie à diamètre variable (brevet de 1903).

Rue Carnot

Sadi Carnot, Président de la République, Photo L'Est Républicain, 5 juin 1892

Rue située dans le bas de Jarville. Elle commence rue de la République et se termine à la ligne de chemin de fer dans une voie reliant le square Louis Marin, la rue Abbé Devaux et la rue des cinq frères Geller.

Elle est ainsi nommée en hommage à Sadi Carnot, homme d'état français, petit-fils de Lazare Carnot. Né à Limoges en 1837, mort à Lyon en 1894, député de Beaune en 1871, cet ancien polytechnicien devient ministre des Travaux publics puis des Finances dans plusieurs cabinets de la IIIè République de 1878 à 1886. Élu président de la République en 1887, il reste assez effacé par respect de la constitution. En juin 1894 il est victime d'un attentat commis par un anarchiste italien dénommé Caserio.

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texte descriptif

Sadi Carnot rendit visite à Nancy et aux villes voisines : Toul, Lunéville, Bar-le-Duc durant trois jours les 5, 6 et 7 juin 1892, en même temps que se déroulaient les fêtes de la gymnastique. La ville était pavoisée et décorée. Le Grand-Duc Constantin de Russie, qui était alors en cure à Contrexéville profita de ce voyage pour lui rendre visite à Nancy, visite politique et stratégique largement commentée dans le cadre des accords et de l'alliance franco-russe. Les journaux de l'époque ont largement relaté ce voyage (https://kiosque.limedia.fr/).


Pour en savoir plus,

consultez la page consacrée à Carnot sur Wikipédia)

Rue des cinq frères Geller

La rue des cinq frères Geller commence (à compléter) et se termine , au niveau du triage de la SNCF, dans la voie reliant le square Louis Marin, la rue de l'Abbé Devaux, la rue Carnot et le passage piétonnier vers la rue Foch.

Fig. 1 - Monument aux morts de Jarville - Les cinq frères Geller

Les cinq frères Geller sont morts pour la France durant la première guerre mondiale (voir Fig. 1). La municipalité de Jarville-la-Malgrange a voulu perpétuer leur souvenir en donnant leur nom à une rue de la cité (anciennement rue Varry), rue où demeurait la famille Geller.

  • Charles, né à Fléville en 1886, 2ème classe au 4ème Bataillon de chasseurs à pieds, tué le 27/02/1916 à Douaumont (Meuse) à l'âge de 30 ans.
  • Arthur, né à Jarville en 1888, caporal au 16ème RI coloniale, mort le 01/01/1915 à Singapour à l'âge de 27 ans.
  • Bernard, né à Jarville en 1890, 2ème classe au 1er Bataillon colonial du Maroc, tué le 13/11/1914 au combat d'Elherri (Maroc) à l'âge de 24 ans.
  • Eugène, né à Jarville en 1891, caporal au 26ème RI, tué le 29/09/1914 à Fricourt (Somme) à l'âge de 23 ans.
  • Lucien, né à Jarville en 1893, 2ème classe au 155ème RI, mort le 08/031919 à l'hôpital militaire de Lyon suite à ses blessures à 26 ans.

Les informations ont été trouvées sur le site mémoire des hommes : https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/

Rue Edile Klein

La rue Edile Klein relie la rue des cinq frères Geller à la rue Carnot. En 1856, un sieur Klein, teinturier, aurait installé rue de la poule qui boit (aujourd'hui rue de l'Abbé Devaux) au dessus de la rivière, un appentis pour laver les laines qu'il teignait. (référence ?) Seulement il n'y avait pas de rivière à cet endroit et le tannage des peaux nécessite beaucoup d'eau (voir rue de la tannerie à Nancy). La famille Klein, venant de Moselle, avait installé sa tannerie le long de la Meurthe, sur un ponton de bois. (retrouver l'article) Est-il teinturier ou tanneur ?

En 1872 on trouve la famille Klein au 1, rue du port. Père : Joseph Klein Mère : Rosine Dorr

En 1876, Edile Klein et son épouse Victoire Nicolas, habitent au 2, rue du port.

Il semble que Edile Klein n'ait jamais habité rue de la poule qui boit.

A-t-il des enfants ?

1872 - Klein, famille - teinturier - 1, rue du port

1876 - Klein Edile - teinturier - 2, rue du port

1881 - Klein Edile - rentier - 19, grand rue

1891 - Klein Edile - rentier - 8, grand rue

1901 - Klein Edile - rentier - 20, grand rue

1911 - Klein Edile - rentier - 9, grand rue

Quelques éléments de sa vie à Jarville

Le 30 novembre 1896, il est désigné suppléant des délégués électeurs à 'élection des sénateurs. Les délégués sont Emile Picard, maire, Joseph Hanry, adjoint, et Emile Schwach. [1]. Le même article indique que suite au dernier recensement, le conseil municipal de la commune doit être composé de 21 conseillers. Six nouveaux conseillers devront être élus; prochaine élection le 3 janvier.

Il est convoqué au jury des assises de Nancy pour la session de Août 1900 [2], il est qualifié de rentier.

Il est aussi vice-président du comité des écoles de Jarville [3]. Il est qualifié de propriétaire, le président est Emile Schwach maire.

le 17 avril 1916, avis de remerciements suite au décès de Irma Klein, veuve Josset de Saint Germain; Seul Edile Klein y est nommément cité, avec les familles DORR, DALSTEIN, BAILLY, RICHARD


En 1917 il souscrit au Devoir social pour la reconstitution des foyers détruits par la guerre [4] avec bon nombre d'industriels et particuliers de Jarville et de Laneuveville devant Nancy.

Il décède le 29/01/1920 dans sa 83ème année [5] au 19, grand rue, ses obsèques sont célébrées le dimanche 1er février et il est inhumé au cimetière de Jarville. Un deuxième avis [6] le lendemain mentionne les familles Dalstein, Dorr, Richard, Brice, Masson, Charier.

(Pour en savoir plus)

Références

  1. Est Républicain 30 11 1896
  2. Est républicain 24 Juillet 1900
  3. Est républicain 29 Novembre 1906
  4. Est républicain 10 Février 1917
  5. Est Républicain 31 janvier 1920
  6. Est Républicain 1er février 1920

Passerelle des Époux Borredon

La passerelle piétonne des Époux Borredon franchit la ligne de chemin de fer de Nancy à Mirecourt à proximité de la gare. Elle relie la rue du Maréchal Foch à la rue de la gare. Elle porte le nom des Époux Borredon pour honorer leur action de résistance à l'occupant.

Rue des Forges du Nord-Est

La rue des forges du Nord-Est commence rue de la République et se termine après le pont sur le canal, elle devient alors rue Charles Gounod.

La rue desservait l'usine du Bas (encore appelée usine de la Californie) de la Société des Forges et Aciéries du nord-est et de l'est. Cette société avait racheté au cours des années 1870 les établissements Leclerc, puis dans les années 1880 les hauts fourneaux de Steinbach et Cie portant ainsi l'ensemble industriel à quatre puis cinq hauts fourneaux. Dès 1920 ceux-ci cessèrent d'être exploités. L'histoire de cette industrie à Jarville a été publiée dans le cahier N°1 du Cercle d'histoire et de généalogie de Jarville-la-Malgrange[1].

Au cours des années 1960, 11 hectares de terrain furent acquis pour la construction de logements collectifs pour reloger des familles de certains quartiers de Nancy, déclarés insalubres et voués à la démolition. Ce qui restait des ruines des anciennes usines fut alors démoli, les crassiers rasés pour remblayer le terrain et certains bras de la Meurthe..

Références

  1. A. Faron, G. Dalstein, P. Thiébaut, P. Rolin, J. Guidon, J.-P. Thomesse, Les hauts fourneaux oubliés de Jarville, 2è édition 2019, ISBN , Ed Cercle d'histoire de Jarville

Rue de la Gendarmerie

La rue de la Gendarmerie commence rue Carnot et se termine au carrefour avec la rue des cinq frères Geller.


En 1896 les édiles municipaux se préoccupèrent de la sécurité à Jarville, les missions de la police locale devenant de plus en plus difficiles à assurer : de nombreux ouvriers de l'agglomération venaient prendre leurs "loisirs" de plus en plus bruyants à Jarville, il en résultait des querelles et des rixes.

Le conseil municipal émit le vœu d'avoir des gendarmes en permanence afin d'assurer la tranquillité et la sûreté publiques. En 1903 le conseil général finança la construction d'une caserne (et de 5 logements) qui s'implanta sur un terrain offert par la commune. La nouvelle brigade prit ses quartiers le 1er mai 1905, elle couvrait les communes de Jarville, Heillecourt, Houdemont, Laneuveville et Tomblaine.

Cette caserne existe toujours, elle abrite le peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie nationale.

(Pour en savoir plus)

Rue des Hauts Fourneaux

La rue des Hauts-Fourneaux commence rue Gabriel Fauré et se termine en impasse dans la ZAC des "Portes de Jarville". Le nom de cette rue rappelle la Société des Forges et Aciéries du Nord et de l'Est et en particulier, par son emplacement, les hauts fourneaux de l'usine du Haut (appelée encore "sous Montaigu"). (voir rue des Forges du Nord-Est).

Rue de l'Imagerie

La rue de l'Imagerie est parallèle au canal et relie la rue de Renémont à la rue du port.

Son nom fait référence à une imagerie-imprimerie portant le nom de "MARCEL VAGNE & FILS" située en face de la gare de Jarville dès 1903.

En 1912, l'imagerie était reprise par Léon HECK sous la dénomination "les Arts Graphiques Modernes" qui s'illustrèrent dans une double activité : l'imprimerie lithographique, typographique et l'imagerie au pochoir (genre imagerie d'Épinal).

Après la guerre 1914-1918 une 3ème activité était créée avec la fabrication de papiers peints. Ce secteur survécut sous l'appellation "Papiers Peints de Nancy" jusque dans les années 1960 lorsque l'usine fut démolie pour construire la résidence "le Fontenay".

Impasse des Jardins

Impasse donnant rue Kléber. Le nom de cette voie serait dû à la présence d'un maraîcher, Mr Kirkisse, qui, avant l'urbanisation occupait tout ce quartier. Il vendait sa production sur place et passait également dans Jarville avec une voiture à cheval.

(Pour en savoir plus)

Rue Kléber

La rue Kléber commence rue d'Alsace et se termine rond-point Kléber par une impasse.

La rue honore un général français de l'époque napoléonienne. Jean-Baptiste Kléber est né à Strasbourg en 1753 et mort au Caire en 1800. Fils de maçon, Kléber est architecte et inspecteur des bâtiments en Alsace quand éclate la Révolution. Enrôlé comme garde national, il devient général de brigade en 1793, s'illustre à Mayence, en Vendée et à Fleurus. Il suit Bonaparte en Égypte, puis il prend le commandement du corps expéditionnaire. Il défait les Turcs à Héliopolis mais n'a pas le temps d'exploiter son succès car il est assassiné par un fanatique. Le 14 juin 1800, Jean-Baptiste Kléber, chef de l’Armée française en Égypte depuis le retour de Bonaparte à Paris, est assassiné au Caire, poignardé dans les jardins de sa résidence, par un jeune musulman fanatique, Soleyman-el-Khaleby. Commença alors une étonnante pérégrination posthume[1]...

Le 17 juin 1800, tandis que l’assassin était exécuté par le sinistre bourreau Barthélemy (on lui appliqua le supplice du pal), Kléber connaissait son premier enterrement, à l’intérieur du fort Ibrahim. Quand la nouvelle de sa mort parvint à Paris, il fut décidé de lui construire, place des Victoires, un sépulcre commun avec Desaix, tué aussi le 14 juin 1800, à la bataille de Marengo. Le mausolée se limita à une maquette de toile et de plâtre qui fut vite démolie. Dans le même temps, les compatriotes strasbourgeois de Kléber avaient érigé un cénotaphe monumental (14 mètres !) et, paraît-il, du plus mauvais effet (on se moquait de la représentation du général, peu à son avantage, due à un sculpteur nommé... Malade). Les nazis n’en laissèrent rien en 1940. Revenons au Caire où, en 1801, le corps de Kléber fut évacué en même temps que les troupes françaises. Après la remontée du Nil et la traversée de la Méditerranée, le cercueil du général fut mis en quarantaine au large de Marseille, dans la chapelle (aujourd’hui démolie) du château d’If. On ne l’en sortit qu’en 1818 (!) pour le rapatrier, après un voyage de trois semaines, à Strasbourg, précisément dans la cathédrale où un caveau avait été aménagé dans la chapelle Saint-Laurent. Il était alors question de transférer à nouveau le grand homme sous un monument érigé pour l’occasion et qui serait à la mesure de sa gloire. Différents projets furent abandonnés avant qu’on ne se décidât enfin à exhumer Kléber de la cathédrale (on constata alors qu’il avait été fort mal embaumé) pour le conduire, le 13 décembre 1838, en grande pompe jusqu’à la place d’Armes (aujourd’hui place Kléber). En 1840 fut dévoilée la fameuse statue que nous connaissons encore, oeuvre de Grass, en même temps que la place recevait son nom actuel. Ce fut alors un long repos que ne troubla pas même l’annexion de l’Alsace au Reich (1870-1918). En revanche, les occupants de 1940 virent dans la statue un obstacle aux rassemblements de masse et un rappel trop voyant de l’Histoire française. L’effigie fut donc déplacée et le cercueil de Kléber prit la direction, le 5 novembre 1940, du cimetière militaire de Cronenbourg où son emplacement fut marqué d’une simple croix de bois où se lisait GENERAL KLEBER (en majuscules et sans accents, jugés trop français). Quand un autre général, Leclerc, et la 2è D. B. libérèrent Strasbourg (novembre 1944), la croix de bois de Cronenbourg reçut une nouvelle épitaphe : Jean-Baptiste Kléber / Général en chef de l’Armée d’Égypte. Et, dix mois plus tard, c’était, le 16 septembre 1945, le dernier voyage pour réintégrer le caveau de la place Kléber (rebaptisée place Karl-Roos durant les années noires, du nom d’un autonomiste alsacien, exécuté par les Français début 1940, que les nazis considéraient comme un martyr).

(Pour en savoir plus)

Références

  1. Jean Paul Baillard, Les pérégrinations posthumes des restes du général Kléber I.d. L'édition 2001, 160 pages, ISBN : 2913302084

Rond-point Kléber

Le rond-point Kléber est la fin en impasse de la rue Kléber dont le début est rue d'Alsace.


Square Louis Marin

Le square Louis Marin est l'ensemble d'immeubles situé à l'extrémité droite de la rue de l'abbé Devaux.

Louis Marin un homme politique lorrain. Il est né à Faulx (Meurthe et Moselle) en 1871 et décédé en 1960. Il entre au collège de la Malgrange en 1881, est élu député de Meurthe-et-Moselle de 1905 à 1942. Il fut plusieurs fois ministre. Adversaire du traité de Versailles, il refusa de voter les pleins pouvoirs au maréchal Pétain le 10 juillet 1940.

(Pour en savoir plus, consulter la page consacrée à Louis Marin sur wikipedia)

Rue du Maréchal Foch

La rue Maréchal Foch commence rues de la République et du Port et se termine au carrefour des rues du maréchal Galliéni et François Evrard.

Né à Tarbes en 1851, mort à Paris en 1929, maréchal de France, de Grande-Bretagne et de Pologne, commandant en chef des armées alliées en 1917, il bloque en juillet 1818 l'attaque de Ludendorff en Champagne, remportant ainsi la 2ème bataille de la Marne. Il lance aussitôt une série de contre-offensives. Son irrésistible avancée ne s'achève qu'au moment de l'armistice du 11 novembre 1918.

C'était un chef en tout point exemplaire dont les mérites furent universellement reconnus. Il repose aux Invalides à Paris.

(Pour en savoir plus ou consulter la page du Maréchal Foch sur Wikipédia)

Rue du Général de Linarès

La rue du Général de Linarès commence Rue des 5 Frères Geller et se termine Rue du Maréchal Foch.

François Jean Antonin Marie Gonzales de Linarès, est né à Guérande (Loire atlantique) le 7 juillet 1897.

Durant la Seconde Guerre mondiale, il a développé une organisation clandestine pour l'évasion des prisonniers de guerre. Il organisa entre autres l'évasion du général Giraud dont il fut le chef de cabinet puis rejoignit Londres en 1943.

Il est nommé général de brigade le 25 novembre 1945, puis commandant de la 2ème division d'infanterie à Nancy le 10 avril 1946. Il vient à Jarville le 11 mai 1948 lors de l'inauguration de la rue du Général Leclerc (ex rue Tourtel). à compléter!!

Pour en savoir plus, consulter la page consacrée à François de Linarès sur Wikipedia)

Rue du Port

La rue du Port commence au carrefour rue de la République, rue du Maréchal Foch et se termine au quai du canal.

Cette rue desservait le port de Jarville situé sur la canal de la Marne au Rhin, port qui fut construit entre 1839 et 1852.

Le canal a assuré le transport des pondéreux comme le charbon et le coke pour alimenter les hauts-fourneaux. Et en retour il a transporté la fonte produite par les hauts fourneaux des Forges du Nord et de l'Est. Le canal a favorisé aussi le développement d'une entreprise de construction de bateaux et péniches(Forterre). Les péniches sont halées par des chevaux. Les professions de maréchal-ferrant et de marchand de chevaux vont alors se greffer et se développer autour de ces activités.

(Pour en savoir plus)

Rue de Renémont

La rue de Renémont commence au carrefour de rue de la République et de la rue de Fléville et se termine rue de l'imagerie. Elle dessert la résidence du "clos des lilas".

Le nom de cette rue vient du lieu-dit appelé "Bois de Jarville" dès le haut moyen âge puis, du 13ème au 18ème siècle, "Bois des Dames Pécheresses". Ce lieu vit passer l'armée de René II lorsque, le 5 janvier 1477, celle-ci s'élança sur les troupes de Charles le Téméraire et les défit. C'est au 19è siècle que le propriétaire du domaine lui donna son nom de Renémont (le mont de René) en souvenir de cette histoire.

A noter que ce bois a été ouvert au public en mai 2003. L'entrée se trouve dans le prolongement de la rue de Fléville.

(Pour en savoir plus)

Square du Souvenir Français

Fig.1 Square du Souvenir Français








Le square du Souvenir Français est situé en bordure de la rue de Renémont, là où se trouve le monument aux morts, à coté de l'église.

Rue de la République

texte descriptif

Rue principale, la rue de la République traverse Jarville de Bonsecors à Laneuveville.. Principale artère depuis les débuts de Jarville, autrefois appelée Grande Rue[1]. Ancienne route royale, puis route nationale 4, maintenant départementale 400, elle commence à la limite avec Nancy (au bout de l'avenue de Strasbourg) et se termine à la limite avec Laneuveville où l'ancienne RN 4 prend le nom de rue Lucien Galtier.

République : état dans lequel le peuple exerce sa souveraineté par des représentants élus (députés, sénateurs, conseillers municipaux, départementaux, régionaux...). Il y a eu en France cinq républiques :

  • la 1ère République, de l'abolition de la royauté (21 septembre 1792) à la proclamation de l'Empire (18 mai 1804) période pendant laquelle se succédèrent la Convention, le Directoire et le Consulat,
  • la 2ème République du 25 janvier 1848 au 2 décembre 1852 (date de la proclamation du second empire),
  • la 3ème République du 4 septembre 1870 (abdication de Napoléon III défait à Sedan par l'armée allemande) au 10 juillet 1940 (vote des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain),
  • la 4ème République du 3 juin 1944 (création par De Gaulle du gouvernement provisoire de la république) au 4 octobre 1958 (vote de la nouvelle constitution, texte fondateur de la 5ème République),
  • la 5ème République depuis le vote de la constitution le 4 octobre 1958 à nos jours.

Suivent quelques photos de la rue de la République.

L'église en 1902.
L'église en 1906, alors que les forces de l'ordre viennent d'enfoncer les portes.
L'église et le presbytère vers 1920 (le monument aux morts n'est pas encore construit).

Références

  1. Le premier recensement en 1872 utilise cette appellation, jusqu'en (à compléter)

(Pour en savoir plus)

Rue Varry

La rue Varry commence rue de la République et se termine en impasse. Elle dessert la résidence "la Gloriette".

En 1870, Charles Varry crée une entreprise de menuiserie décorative "le Chalet Lorrain". employant une quinzaine de personnes, il travaille en collaboration avec des architectes renommés.

A cette époque marquée par "l'Ecole de Nancy" apparaissent les 1èrs lambrequins dans les volées de toiture, les balcons ouvragés, l'habillage des murs. Les propriétaires de villas bourgeoises à Nancy adoptent cette décoration séduisante qui se répand jusqu'en Belgique. L'entreprise réalise des kiosques à musique, des gloriettes, des pavillons de chasse ou de pêche dont le fameux "Chalet Varry" rue de la République. La technologie et la qualité artistique de l'usine sont récompensées par de nombreuses médailles dont, en 1909, la médaille d'argent pour la carte postale du célèbre éditeur Bergeret représentant le chalet.

Son fils, René Varry, reprend l'entreprise en 1918 et obtient plusieurs médailles d'or. Son activité est toujours présente au travers des menuiseries décoratives conservées en bon état par les propriétaires de nombreuses maisons à Nancy et en banlieue. (d'après Serge Varry, petit fils de Charles, qui a su archiver les traces écrites et les photos de cette mémoire familiale)

(Pour en savoir plus)

QUARTIER DE LA MALGRANGE

Rue de l'abbé Raymond Lallemand

La rue de l'Abbé Raymond Lallemand commence au carrefour formé par la rue Joseph Piroux et la rue des vignerons et se termine rue de la Haute Malgrange.

L'abbé Raymond Lallemand était aumônier de l'institution des jeunes sourds et habitait dans l'ancienne ferme de la Malgrange démolie lors de la construction du lotissement François Evrard. Il mourut suite à un malaise au volant de sa voiture.

Allées de la Malgrange

Les allées de La Malgrange desservent le lotissement du même nom situé à proximité du domaine de la foire exposition de Nancy entre la D674 et la rue Léon Songeur, et accessible par la rue de l'abbé Raymond Lallemand.

Rue Burger

La rue Burger joint la rue de la Gare à la rue du général Galliéni. La rue Burger honore un homme fondateur au XIXè siècle d'une des premières assurances mutuelles et caisses de retraite. Burger dont on ignore le prénom, les dates de naissance et de décès, était d'origine alsacienne. Il quitta sa région d'origine à l'annexion par l'Allemagne en 1871 et fut employé de la compagnie de chemin de fer de la petite ceinture à Paris. Il est connu comme le fondateur, en 1880, de l'Association Fraternelle des Employés et Ouvriers des Chemins de Fer Français, la première association nationale de solidarité, à la frontière entre caisse de retraite, d'assurance sociale, comité d'entreprise...

Son nom est parfois écrit Bürger ...

Le conseil municipal de Jarville reconnait et valide l'appellation de cette rue le 15 février 1921[1],[2] en faisant remarquer que cette rue est habitée "en général par le personnel de la compagnie de chemin de fer". La formulation de l'arrêté indique que la rue avait été baptisée Rue Burger par les habitants et l'usage avant la décision de la municipalité.

Pour en savoir plus

Références

  1. Consulter la première page de cette décision
  2. Consulter la seconde page de cette décision

Rue Catherine Opalinska

La rue Catherine Opalinska commence en haut de la rue du Maréchal Ney et se termine à la limite avec Vandoeuvre les Nancy (elle continue sous le même nom à Vandoeuvre).

Catherine Opalinska était l'épouse de Stanislas Leszczynsky. Leur fille, Marie Leszczynska devint l'épouse de Louis XV. Catherine décéda le 19 mars 1747. On retrouve son monument funéraire (où l'extase mystique de la reine s'allie à la grâce sensuelle des deux médaillons de la foi et de la charité qui ornent le socle du tombeau) dans le choeur de l'église Bonsecours à Nancy. C'est à Nicolas Sébastien Adam[1], illustre artiste, que Stanislas a commandé le mausolée de son épouse qu'il honora plus après sa mort que de son vivant.

Références

  1. Voir la fiche sur Nicolas Sébastien Adam sur Wikipédia

Rue Charles Baudelaire

La rue Charles Baudelaire commence à quelques mètres du carrefour de la rue de l'abbé Raymond Lallemand et de la rue Joseph Piroux et donne dans la rue des vignerons à Heillecourt, elle se termine en impasse.

Charles Baudelaire est un oète français du XIXè siècle, né et mort à Paris (1821-1867). Charles Baudelaire mena une vie quasi misérable aux confins de la bohème littéraire. Fidèle traducteur d'Edgar Poe il est surtout connu pour avoir écrit les "Fleurs du mal", unique volume de vers qui le rendit célèbre.

(Pour en savoir plus consultez la page wikipédia qui lui est consacrée.)

Rue Charles Péguy

La rue Charles Péguy commence rue st Charles près du château et se termine rue Paul Valéry.

Écrivain français né à Orléans en 1873 Charles Péguy est mort tué au début de la bataille de la Marne en 1914. Dreyfusard militant il professa un socialisme personnel et fonda les "cahiers de la quinzaine" en 1900.

Vers 1905, se dégageant totalement de l'action socialiste, Péguy rompt avec Jaurès qu'il accuse de dégrader la mystique en politique. La grande vertu de Péguy c'est le courage au service de la foi. Il laisse une oeuvre de poète, de polémiste et d'essayiste qui illustre la renaissance du spiritualisme français.

Pour en savoir plus

Rue Émile Zola

Serait-elle à Jarville ? à Vandoeuvre ?


Rue de la Gare

La rue de la gare commence avenue de la Malgrange et se termine au carrefour entre la rue François Evrard et la rue maréchal Ney. (à vérifier)

La gare de Jarville est la 1ère gare après Nancy sur la ligne Paris-Strasbourg. Elle est située au point kilométrique 355,4 de cette ligne qui fut inaugurée le 18 juillet 1852 par le prince Louis Napoléon et électrifiée en 1961. Elle est aussi située sur la ligne Nancy-Merrey par Mirecourt, Vittel et Contrexéville. Le bâtiment "voyageurs" actuel date de 1883 et a été vendu par la SNCF à un particulier.

Chemin de la Gare

Le chemin de la gare est une voie quasi parallèle à la rue de la gare qui commence rue de la gare au N° et se termine au carrefour avec la rue Burger. Elle dessert quelques maisons, le café de la gare et le bâtiment "Le Fontenay".

Rue du Général Leclerc

La rue du Général Leclerc (ancienne rue Tourtel) commence avenue de la Malgrange, elle est prolongée par la rue Tourtel à la limite avec Vandoeuvre. Elle fut inaugurée[1] le 9 mai 1948 en présence de M François Evrad, Maire de Jarville et du Général de Linarès.

Jacques Philippe de Hautecloque dit Leclerc, Maréchal de France, est né à Belloy-Saint-Léonard en 1902 et mort à Colomb-Béchard en 1947. Leclerc attache son nom à l'une des épopées les plus populaires de la France libre. Blessé, fait deux fois prisonnier il s'évade deux fois et rejoint le Général de Gaulle à Londres en 1940. Il joue un rôle décisif dans le ralliement du Cameroun puis de l'Afrique Equatoriale Française à la France combattante.

En 1944 il débarque en Normandie à la tête de la 2ème DB qui, après de durs combats à Avranches et Alençon, fonce sur Paris pour en parachever la libération. Puis c'est Strasbourg et Berchtesgaden.

Envoyé en Indochine en 1945 il signe la capitulation du Japon. Il disparaît dans un accident d'avion.

En 1952, le 23 août, il est élevé à la dignité de Maréchal de France à titre posthume, mais le nom de la rue gardera le grade de Général.

Pour en savoir plus

Références

  1. L'Est Républicain, 11 mai 1948

Rue Georges Clémenceau

La rue Georges Clemenceau commence avenue de la Malgrange et se termine à Vandoeuvre au carrefour formé par la rue Raymond Poincaré et la rue Emile Zola.

Homme d'état français, Clémenceau est né à Mouilleron-en-Pared en Vendée en 1841 et mort à Paris en 1929. En 1868 il se lance dans la politique.

En 1906 il est ministre de l'intérieur et président du conseil. Aristide Briand lui succède en 1909.

Deux ans plus tard il revient au sénat ou il siège à la commission des affaires étrangères et de l'armée.

En 1917 Poincaré demande à Clémenceau de former un nouveau gouvernement, il parvient à obtenir pour Foch le commandement en chef des forces alliées et rend au pays la confiance.

Le 11 novembre 1918 l'armistice est signé, cela lui vaudra le surnom de "Père la Victoire". En 1920 il est battu aux élections présidentielles. Ulcéré il se retire de la politique et se consacre à ses mémoires.

(Pour en savoir plus, consultez la page wikipédia qui lui est consacrée.)

Rue Joseph Piroux

La rue Joseph Piroux est située dans le quartier de la Haute Malgrange; elle commence au carrefour entre les rues Saint Charles et Léon Songeur et se termine au carrefour entre les rues Charles Beaudelaire à Jarville et de la vigne des sables et des vignerons à Heillecourt. (à vérifier sur un plan)

Joseph Piroux, fondateur et premier directeur de "l'Institut des Jeunes Sourds" est né à Epinal en 1800 et mort en 1884. En 1824 le hasard lui fait rencontrer des sourds-muets, il chercha à les instruire. Aucun établissement n'existant dans le nord-est il décida de se consacrer à cette tâche.

Il édita une publication mensuelle "l'ami des sourds-muets", organe de liaison entre les parents, les instituteurs et les éducateurs.

Il était membre honoraire de l'Académie Stanislas, chevalier de la Légion d'Honneur, de l'ordre de Pie IX, il était également officier d'académie.

Pour en savoir plus, vous pouvez consulter la page qui lui est consacrée.

Rue Léon Songeur

La rue Léon Songeur commence rue Opalinska et se termine route de Fléville, à Heillecourt,

Léon Songeur (1891-1979) était bien connu du monde industriel de Lorraine puisque, après avoir gravi tous les échelons professionnels de la société de Pont-à-Mousson, il en fut le directeur financier avant de se consacrer pendant de longues années avec détermination et un dévouement hors du commun à donner une nouvelle impulsion à des établissements tels que le lycée St Joseph, les apprentis de Bosserville, etc.

Son action la plus marquante a été faite au profit de l'institut des jeunes sourds de la Malgrange (oeuvre des "sourds-muets") dont il fut le président de 1956 à 1972.

Il assura le relais des soeurs de St Charles en charge de l'établissement depuis près d'un siècle en confiant, en 1972, la direction pour la 1ère fois à un laïc. Au cours de ces 16 années passées au service des sourds, Léon Songeur a marqué de son empreinte cet établissement qui, avec son successeur, est devenu, au fil des années, la "référence" au plan national de l'éducation précoce à l'enseignement technique spécialisé, de l'accès des jeunes sourds à l'université et la promotion de la langue des signes.

Le nom de Léon Songeur honore l'institut des jeunes sourds de la Malgrange dont la renommée participe au rayonnement de notre bonne ville de Jarville-la-Malgrange. André Bailly maire

Avenue de la Malgrange

L'avenue de la Malgrange commence rue de la République et se termine rue Léon Songeur.

Du vivant de Stanislas, l'avenue de la Malgrange était incluse dans le domaine de la Malgrange. Bordée de deux rangées d'arbres, avec un rond point en son milieu, elle était affectée au seul usage de la maison du roi.

Après la mort de Stanislas elle fut rendue à la circulation publique.

En 1926, à la demande des habitants des lotissements nouvellement construits, les ormes menaçant d'occasionner des accidents furent abattus.

À propos de l'abattage des arbres : - à la commission des Sites (source : l'immeuble et la construction dans l'est, 1926/10/24 - A38, N43) La commission départementale des Sites et Monuments Historiques de Meurthe et Moselle s'est réunie le mercredi 20/10 à la préfecture, sur convocation spéciale de monsieur André Magre. La séance était présidée par M. Charles, conseiller de préfecture, assisté de M. Paul Charbonnier, architecte départemental et de M. Emile Badel, secrétaire de la commission. On a donné un avis favorable à une délibération du conseil municipal de Jarville du 18/02/1926 tendant à l'abattage des arbres de l'avenue de la Malgrange et du chemin de Heillecourt.

On sait que la commission s'était opposée à l'abattage des beaux arbres centenaires de la Malgrange. Il avait même été question de les classer comme "monuments historiques" , mais les propriétaires riverains eurent gain de cause et les arbres furent malheureusement abattus. Mais on exigea que le conseil municipal votât un crédit de 900F pour la plantation de jeunes arbres ce qui fut fait le 21/05/1936.

A ces conditions, la commission des Sites a acquiescé au voeu du conseil municipal de Jarville d'abattre les arbres en bordure du chemin de Heillecourt, beaucoup moins intéressants que ceux de la belle avenue de la Malgrange.

Pour Geneviéve

Rue du Maréchal Galliéni

La rue du Maréchal Galliéni commence avenue de la Malgrange et se termine au carrefour entre la rue du Maréchal Foch et la rue François Evrard. Le 6 février 1919, le conseil municipal décide que la rue appelée arbitrairement de Vittel qui allait du Chemin Le-Roy à l'avenue de la Malgrange soit dénommée rue du Général Galliéni.

Général français né à Saint-Beat en Haute Garonne, en 1849 et mort en 1916 à Versailles, il est sorti de Saint-Cyr en 1870; il participe à la bataille de Bazeilles (31 août 1870 - 1er septembre 1870) à l'épisode des dernières cartouches. (à vérifier)

Il mène sa carrière essentiellement dans le cadre de la colonisation, avec des séjours à l'île de la Réunion, en Afrique noire au Sénégal et au Niger, au Soudan, à Madagascar et en Indochine. En 1914 il est gouverneur de la ville de Paris et organise la défense de la capitale. Il réquisitionne les taxis parisiens pour transporter des renforts de Paris lors de la bataille de l'Ourcq, (épisode de la bataille de la Marne).

En 1915 il est ministre de la guerre dans la cabinet Aristide Briand. Il démissionne pour raison de santé et meurt un an plus tard. Il est promu maréchal à titre posthume en 1921.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la pageWikipédia qui lui est consacrée.

Rue du Maréchal Ney

La rue du maréchal Ney commence rue du maréchal Galliéni et se termine à la rue Opalinska. Elle était autrefois dénommée "chemin du Roy".

Michel Ney est né à Saarlouis en 1768. Ney s'engage dans les armées révolutionnaires, fait preuve de bravoure et de sens stratégique et tactique. Il a servi dans l'armée de Kléber qui, l'ayant apprécié, l'a proposé pour une promotion. En février 1795, Kléber réclame pour Ney le grade de général : "il a montré un courage intrépide et une intelligence consommée". Sa nomination au grade de général de brigade arrive le 1er août 1796. Toujours selon Kléber : "ce Ney est un preneur de villes; avec de pareils hommes, un général peut se dispenser de compter le nombre de ses ennemis".

Le Brave des Braves (dixit Napoléon) se couvre de gloire au cours des guerres de la révolution et de l'empire, ce qui lui vaut le titre de Maréchal d'Empire. Il était Duc d'Elchingen et prince de la Moskova. Nommé "pair de France" par Louis XVIII, il se rallie à Napoléon aux Cent jours. Ce qui lui vaudra qu'à la seconde restauration, inculpé de trahison, et jugé par la chambre des Pairs, il fut condamné à mort et fusillé le 7 décembre 1815.

Jarville et le Maréchal Ney

Le général Ney a acheté une partie de la propriété de la petite Malgrange (Jarville) probablement en 1800, l'acte n'a pas été retrouvé[1]. Une autre propriété voisine avait été achetée par Gouvion Saint-Cyr deux ans avant.

Ney est à la Malgrange en congé le 1er février 1800[2]. Ney fit de la petite Malgrange son domicile légal[3], même si ses séjours furent courts étant souvent à l'armée du Rhin. Des courriers à en tête imprimée "Armée du Rhin et Ney, général de division" écrites de la main de Ney et datées avec comme lieu La Malgrange en témoignent)). Il s'y établit avec son père Pierre Ney, en charge de la ferme attachée à sa maison[4], et sa soeur qu'il marie le 18 avril 1801 à Jean-Claude Monnier, inspecteur des postes puis receveur général du département de la Meurthe. Dans l'acte de mariage, il est indiqué Michel Ney, 33 ans général de division domicilié à la Malgrange, ban dudit Jarville. Un mois après le mariage, Ney évoque dans un courrier, sa soeur et son beau-frère dans la gestion de ses affaires à la Malgrange.

Ses voyages à la Malgrange se firent encore moins fréquents à partir de 1802, année de son mariage avec Aglaé Auguié. Devenu possesseur de la terre des Coudreaux près de Chateaudun[5]. Le contrat de mariage avec Aglaé Auguié stipule que Ney apporte à sa fiancée 12000 francs et la Malgrange estimée à 80 000 francs. Il finit par vendre la petite Malgrange à son beau-frère selon (1)(acte passé à Paris le 4 mars 1808).

Selon les lettres citées par Albert Collignon, le général Ney est souvent en correspondance avec le notaire Bigelot en termes assez amicaux. Les archives départementales de Meurthe et Moselle possèdent les archives notariales de Jean Baptiste Nicolas Bigelot[6]. Y trouverait t'on l'acte d'achat de 1800 ?

Marguerite et son père décédèrent à Jarville respectivement le 10 décembre 1855 et le 2 août 1826. Jean Claude Monnier fut le destinataire de la dernière lettre[7] du Maréchal écrite le 7 décembre à 4 h du matin. Voir aussi page 213 du livre de R. Floriot[8]. sur le procès du Maréchal

Rappelons aussi que le peintre miniaturiste Jean Baptiste Isabey [9] (1767-1855) né à Nancy fut témoin du mariage du Maréchal Ney avec Aglaé Auguié. Il avait été professeur de dessin d’Hortense Beauharnais et des sœurs Auguié à l’institution de Mme Campan[10]. Tante des sœurs Auguié et ancienne femme de chambre de Marie Antoinette), Mme Campan vint en 1821 à la Malgrange visiter Marguerite Ney.

Histoire de la rue

La rue s'appelait autrefois "Chemin du Roy" ou "Chemin Leroy" comme mentionné dans les comptes-rendus du conseil municipal. La dénomination actuelle date de 1924. Mr Auscher, industriel, possédant une fonderie dans cette rue, demande à installer un écriteau à l'entrée du chemin, à proximité du passage à niveau de l'époque. Il demande aussi à ce que cette rue porte un véritable nom et il propose : rue Leroy, rue de la fonderie, rue du collège, rue des Vosges[11]. La délibération est reportée à une prochaine séance. C'est le 12 novembre 1924[12], que la décision sera prise de dénommer "Rue du Maréchal Ney", le chemin Leroy à partir du passage à niveau jusqu'au collège de La Malgrange. Au-delà elle prendra le nom de "rue de Heillecourt".

Les trois rues Maréchal Galliéni, Maréchal Ney et François Evrard formaient un triangle qui était appelé Place Maréchal Ney, avant la construction d'un immeuble à cet endroit.

Pour en savoir plus sur le Maréchal Ney, le lecteur pourra consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée. Voir aussi sa page bibliographique ou encore cette autre page.

Références

  1. A. Colligon, Cinq lettres inédites de Michel Ney (1800-1802), Annales de l'Est 1887
  2. Source archives nationales, fonds Ney
  3. Annuaire du département de la Meurthe cité par A. Collignon (1)
  4. Lettre du 28 avril 1800 au sieur REITHER
  5. Jean Lucas Dubreton, Le Maréchal Ney, 1769-1815. Éd. A. Fayard, Paris 1941, [8e édition.]
  6. Archives notariales de J.-B. Bigelot, AD54, années 1778 à 1806 ref 18 E 69 114
  7. Annales de l’Est t II 1888 pp 240-241
  8. René Floriot, Le procès du Maréchal Ney, Hachette, Paris, 1955, 221p
  9. Voir la page sur Jean-Patiste Isabey
  10. Voir la page sur Mme Campan
  11. Compte-rendu du conseil municipal du 29 septembre 1924
  12. Compte-rendu du conseil municipal du 12 novembre 1924

Rue Pasteur

Située dans la quartier de La Malgrange, elle commence rue Raymond Poincaré et se termine rue Georges Clémenceau.

Louis Pasteur, chimiste et biologiste français, est né à Dole (Jura) en 1822 et mort au château de Villeneuve l'Etang, commune de Marnes-la-coquette (Hauts de Seine) en 1895, où des locaux avaient été mis à sa disposition pour ses recherches. Ancien élève de l'Ecole Normale Supérieure de Paris, il est considéré comme le fondateur de la microbiologie. Esprit éclairé, il se bat contre les tenants de la génération spontanée et profère au contraire que s'il y a vie, c'est qu'il y a transmission par des organismes vivants. Il découvrit l'existence des ferments, organismes vivants, et le moyen de les détruire: le procédé appelé pasteurisation qui lui vaudra le mérite agricole.

La découverte du vaccin antirabique (1885) premier vaccin préventif, vaudra à Pasteur une consécration mondiale . Il recevra de nombreuses distinctions jusqu'au grade de grand officier de la légion d'honneur. Ses travaux furent couronnés par la création de l'Institut Pasteur, en 1888, par l'Académie des sciences, sur souscription internationale. Outre la maison mère située à Paris rue du Dr Roux (un de ses collaborateurs), l'institut compte 32 établissements en France et à l'étranger.

Pasteur et Les frères Tourtel

Pasteur étudia en particulier les levures de la bière à Tantonville, entre 1873 et 1874 à la brasserie des frères Jules et Prosper Tourtel, où il disposait d'un laboratoire. Les frères Tourtel ont donné leur nom à un quartier de Jarville et Vandoeuvre. Ils ont appuyé la construction de la ligne de chemin de fer Nancy - Merrey qui desservait la gare de Tantonville. Le train leur permet alors de vendre leur production hors de la région. ils iront même jusqu’à inventer le premier wagon frigorifique. A la fin du XIXe, la brasserie Tourtel devient la première brasserie française en terme de production. Les frères Tourtel en 1852 sont les premiers brasseurs à investir dans une machine à vapeur et une machine à froid.

Histoire de la rue

Cette rue s'appelait précédemment rue de la Moskova. La Moskova est une rivière de Russie, qui donna son nom à une victoire de Napoléon 1er sur les Russes, le 16 septembre 1812, où se distingua le Maréchal Ney, d'où son titre de Prince de la Moskova. Cette dénomination avait certainement été choisie pour rendre hommage au Maréchal Ney qui avait de la famille localement. Classée dans la voirie urbaine le 16 novembre 1938, elle sera débaptisée le 10 septembre 1946 pour prendre le nom de rue Pasteur, suite à une pétition de ses habitants. Noter qu'en 1924, une rue voisine du même quartier (Le chemin Leroy) a aussi été débaptisée pour prendre le nom de Rue du Maréchal Ney.

Le lecteur pourra consulter la page Wikipedia qui lui est consacrée pour en savoir plus.

Rond-point de la Belle Croix

Le Rond-Point de la Belle Croix est situé dans le bas de l'avenue de la Malgrange, à droite en venant de la mairie.

Ce nom vient de la croix de Mission érigée en 1739 dans le parc de la Malgrange sur demande de Stanislas et transférée en 1766 par le Maréchal de Stainville à l'angle des routes de Saint-Nicolas et de la Malgrange. La croix fut détruite en 1830. (références)

Rue Raphaël Lang

Située dans le quartier de Tourtel, elle commence rue du Général Leclerc et se poursuit sur le territoire de Vandoeuvre-les-Nancy. Le pourquoi de cette dénomination ?

Complément amgueniot Il me semble sur Vandoeuvre

Rue Raphaël Lang En 1912, Emmanuel Lang, propriétaire des tissages situés à l'emplacement du lycée Bonsecours, commençait à batir une cité ouvrière sur un terrain appartenant auparavent à Monsieur Tourtel (brasserie de Tatonville). La guerre interrompit les travaux qui s'achevèrent en 1922, l'impasse prit le nom du fondateur de l'usine.

Rue Raymond Poincaré

La rue Raymond Poincaré commence rue du général Leclerc et se poursuit sur le territoire de Vandoeuvre-les-Nancy.

Raymond Poincaré est un célèbre avocat puis homme politique français. Né à Bar-le-Duc en 1860, mort à Paris en 1934, Raymond Poincaré est avocat au barreau de Paris. Elu député de la Meuse en 1887, il passe au sénat en 1903 et cumule la présidence du conseil et des affaires étrangères de janvier 1912 à janvier 1913, date à laquelle il fut élu président de la république.

Relégué dans l'ombre par Clémenceau, il quitte l'Élysée en 1920 mais redevient président du conseil en 1922.

Au parlement il fait preuve d'une grande prudence en politique intérieure et, durant les luttes anticléricales de 1902 à 1905, il se couvre à gauche en se déclarant laïc, ce qui lui permet de mener la politique qui convient au milieu des affaires et à la droite nationaliste.

Il rend confiance aux capitalistes et parvient à stabiliser le franc en 1928 avant de démissionner en 1929.

Il fut élu membre de l'Académie Française en 1909.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la page |https://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Poincar%C3%A9 Wikipédia] qui lui est consacrée.

Rue Saint-Charles

La rue Saint Charles commence au carrefour des rues d'Heillecourt et Maurice Barrès et se termine rue Charles Péguy.

En 1662 fut fondée à Nancy une maison de charité dirigée par des religieuses "les soeurs de Saint Charles". Leur vocation première était de servir les malades . Elles étendirent assez vite leurs activités à l'enseignement. En 1789 elles possédaient 45 maisons en Lorraine. A Jarville, en 1885, elles veillèrent aux destinées de "l'institut des jeunes sourds". Les classes et les dortoirs furent installés dans de nouvelles constructions. Des ateliers professionnels y furent annexés pour préparer les élèves à subvenir à leurs besoins par le travail manuel.

Il fut décidé de remplacer la méthode d'enseignement mimique par des méthodes orales.

Lors des deux guerres mondiales l'institut devint hôpital militaire.

S'agit-il de cette congrégation ? https://fr.wikipedia.org/wiki/S%C5%93urs_de_la_charit%C3%A9_de_Saint-Charles

Rue de Sion

La rue de Sion commence rue du Maréchal Ney au carrefour avec la rue Opalinska et se termine par un escalier qui permet de rejoindre la rue Henry Dunant.

Sion est une colline (une butte témoin) du sud de Nancy, qui culmine à 497m d'altitude et parfois appelée "Colline de Sion-Vaudémont" en référence au village de Vaudémont située à l'extrémité sud de la colline, et siège des comtes de Vaudémont, illustre famille de Lorraine. Cette colline est "la colline inspirée" d'après l'oeuvre[1] de Maurice Barrès.

la suite pourrait être sur une page "pour en savoir plus" on pourrait aussi faire référence à Vaudémont, ses comtes et l'histoire du duché de Lorraine.

Il y a 2000 ans les Celtes adorent déjà les dieux de la guerre et de la paix sur la colline. Au IVe siècle, le christianisme chasse les idoles et le culte de la Vierge remplace celui des divinités païennes. Au Xe siècle, St Gérard, évêque de Toul, fixe cette dévotion de façon définitive. On vient prier sur la colline pour les croisés.

Le 10 septembre 1873, quand les premiers soldats prussiens eurent quitté la Lorraine non annexée, 30 000 pèlerins vinrent célébrer le couronnement de Notre-Dame de Sion. Ce jour-là une plaque fut posée avec l'inscription : "Ce n'est pas pour toujours", faisant référence à l'annexion de l'Alsace-Lorraine. Le 24 juin 1920, on célébra la victoire. Maurice Barrès fut chargé de masquer la plaque d'autrefois et les mots : "Ce n'était pas pour toujours" furent gravés. Le 08 septembre 1946, le Général De lattre de Tassigny plaça sur l'autel une croix de marbre portant l'inscription : "Maintenant, c'est pour toujours". Le 09 septembre 1973 "La fête de la paix" rassemble 10 000 pèlerins dont des invalides et ex-prisonniers de guerre allemands. Une plaque de marbre portant le mot "réconciliation" est érigée à l'entrée du plateau.

La basilique date du milieu du XVIIIe siècle. Elle a été rénovée récemment après l'incendie du 8 novembre 2003. Un musée archéologique et missionnaire a été aménagé à l'extrémité du plateau. C'est de là que l'on découvre " ce vaste paysage de terre et de ciel" dont parle Maurice Barrès.

Pour en savoir plus consulter le site du conseil départemental de Meurthe et Moselle et le site Wikipédia consacré à la basilique.

Références

  1. M Barrès, La Colline inspirée, Ed. Émile-Paul Frères, Paris, 1913, ou encore Ed, Le Livre de poche, 1960.

Rond-point Stanislas

Le rond-point Satnislas est située dans l'avenue de la Malgrange, à gauche en venant de la mairie. Son nom est en mémoire de Stanislas Lesczynski, dernier duc de Lorraine.

Stanislas Lesczynski, roi de Pologne, est né à Lwow en 1677 et mort à Lunéville en 1766. Stanislas est solidement formé en sciences, en mathématiques, il excelle en littérature et maîtrise parfaitement plusieurs langues : le latin, l'allemand, l'italien et, dans une moindre mesure, le français qu'il parle aisément mais qu'il écrit difficilement (références).

A 19 ans il fut nommé staroste d'Odolanow,.Il se distingua à la diète qui devait nommer en 1696 un successeur à Jean Sobieski. Le roi de Saxe, un Allemand, se fait élire sous le nom de Auguste II.Son père, Raphaël lui laissa le titre de grand grand échanson de la couronne et palatin de Posnanie en 1703. Les polonais, mécontents de voir Auguste II s'allier à la Russie contre Charles XII roi de Suède, proclamèrent la déchéance du roi et chargèrent Stanislas de négocier la paix auprès de Charles XII . Il s'acquitta fort bien de sa mission et, en juillet, la diète le proclama roi. Auguste II, fort de l'appui des Russes, envahit alors la Pologne.

A revoir, en particulier avec le fait qu'il est beau-père de Louis XV, qu'à sa mort, la Lorraine est rattachée à la France, et qu'il fréquenta le chateau de la Malgrange, Montaigu etc.


Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Paul Valéry

La rue Paul Valéry commence et se finit . Paul Valéry[1], né le 30 octobre 18711 à Sète (Hérault) et mort le 20 juillet 1945 à Paris, est un écrivain, poète et philosophe français. Pour en savoir plus le lecteur pourra aussi consulter:

  • une page[2] sur le site Babelio avec de nombreuses citations issues des oeuvres de Paul Valéry.
  • une page[3] sur le cimetière marin de Sète où il est inhumé.

Références

Allée des châteaux d'eau

Elle commence et se termine Rue Joseph Piroux et lui est parallèle. ne figure plus sur le plan de Jarville !

Références

<references/

Square René Tardy

QUARTIER DE LA CALIFORNIE

Rue Camille Saint-Saëns

La rue Camille Saint Saëns commence au carrefour des rues Jean Philippe Rameau et César Franck pour se terminer rue Léo Delibes côté des numéros pairs.

Camille Saint-Saëns est un compositeur français né à Paris en 1835, mort à Alger en 1921. organiste à La Madeleine de 1857 à 1877, professeur à l'école Niedermeyer où Fauré et Messager sont ses élèves, il donne sa "première symphonie" en 1853. Il continue son oeuvre avec les concertos pour piano, les poèmes symphoniques : le rouet d'Omphale, la danse macabre, douze oeuvres pour le théatre dont l'oratorio Samson et Dalila et la 3ième symphonie en ut mineur pour orgue et deux pianos ainsi qu'un concerto en si mineur pour violon.

En outre, Saint-Saëns déborde d'activités : astronomie, philosophie, archéologie, voyages, direction d'orchestre, fondation de la Société Nationale de Musique. Il rendit en France une place de choix à la musique et en activa l'éclosion à la fin du XIXème siècle.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue César Franck

La rue César Franck est parallèle à la rue Jean-Philippe Rameau à partir de la rue Camille Saint-Saëns et se termine en cul de sac.

Organiste et compositeur français d'origine belge, né à Liège en 1822, mort à Paris en 1890, on lui doit, entre autres, les variations symphoniques pour piano et orchestre et Psyché, symphonie avec choeurs. Héritier de Beethoven, Schubert, Schumann, Wagner et Bach il coula dans des formes classiques une sensibilité riche et personnelle.


Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Charles Gounod

La rue Charles Gounod fait suite à la rue des Forges du Nord-Est et se termine au carrefour des rues Léo Delibes et Gabriel Fauré.

Compositeur français né et mort à Paris (1818-1893)Charles Gounod obtint le pris de Rome en 1839 ce qui lui permet de résider à la Villa Médicis.Au cours de son séjour il y découvre Palestina qui lui inspire une messe et un requiem. Son Faust d'après Goethe est l'oeuvre la plus célèbre des opéras français avec son ballet de la nuit des Walpurgis. Il compose ensuite Mireille d'après Mistral et Roméo et juliette. Parmi ses autres oeuvres, il faut citer son Ave Maria. La musique de Gounod est pleine de grâce, de volupté et de couleurs harmoniques.

Rue Edouard Lalo

La rue Edouard Lalo commence rue Charles Gounod et se termine rue Saint-Saëns.

Compositeur français d'origine espagnole, né à Lille en 1823, mort à Paris en 1892, Lalo apprend le violon et l'harmonie à Lille puis se fixe à Paris. C'est comme altiste du quatuor Armengaud qu'il gagne difficilement sa vie. Ce n'est qu'à partir de 1871 qu'il parvient à faire jouer et connaître sa musique. On lui doit le Divertissement pour orchestre, la Symphonie espagnole, la Rhapsodie norvégienne, le Concerto russe pour violon puis des oeuvres lyriques Fiesque, Le roi d'Ys et enfin un ballet, Namouna

Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Gabriel Fauré

La rue Gabriel Fauré commence au carrefour avec la rue Charles Gounod et se termine rue de la République à la limite de Laneuveville-devant-Nancy.

Compositeur français né à Pamiers en 1845, mort à Paris en 1924, il fut pianiste, organiste à Rennes puis à Paris, il devint professeur de composition au conservatoire. On lui doit un opéra Pénélope, des mélodies accompagnées au piano, un requiem et des musiques de scène pour Pelléas et Mélisandre


Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Georges Bizet

La rue Georges Bizet commence au carrefour entre la rue des Forges du Nord Est, les rues Jean Philippe Rameau et Charles Gounod pour se terminer en impasse. Toutefois la passerelle "Abbé Pierre" permet aux piétons de traverser le canal pour rejoindre la rue de la république.

Musicien et compositeur français, né à Paris en 1838 et mort à Bougival en 1875, Georges Bizet entre à 10 ans au conservatoire où il fait de brillantes études couronnées par un premier grand prix de Rome en 1857. Après une série d'oeuvres inachevées, il compose une ode symphonique "Vasque de Gaza", une symphonie à l'âge de 17 ans, une suite "l'Arlésienne" puis plusieurs opéras, "les pécheurs de perles, la jolie fille de Perte, Djamileh"et le plus connu, "Carmen". On lui doit également des pièces pour piano dont "les jeux d'enfants". Malade de la gorge, Bizet s'éteint en 1875 dans la solitude à quelques mois de la gloire qui allait accompagner jusqu'à nos jours son célèbre opéra, Carmen.


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Rue Jean-Philippe Rameau

La rue Jean-Philippe Rameau commence au carrefour avec la rue Charles Gounod et se termine en cul-de-sac.

Jean Philippe Rameau, musicien français né à Dijon en 1683 et mort à Paris en 1764, est à la fois compositeur, organiste et claveciniste. En 1745 il devient compositeur de la Chambre du Roi. Il écrit de nombreuses pièces pour clavecin. De ses opéras, on retiendra surtout "les Indes galantes" et "Platée" en 1745. C'est le seul grand compositeur qui ait fait une étude scientifique de la musique. Il écrivit le "traité de l'harmonie réduite à ses principes naturels" et "la génération harmonique" qui furent complétés d'autres écrits et controverses.


Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Léo Délibes

La rue Léo Delibes est parallèle à la rue Gabriel Fauré et se termine du côté impair par un passage piétons qui, via la passerelle rejoint la rue de la république.

Musicien et compositeur Français né à Saint-Gervais-du-Val (Sarthe) en 1836 et mort à Paris en 1891, Léo Delibes est d'abord organiste puis chef des choeurs et second chef à l'opéra. Il composa des opérettes : "Deux sous de charbon, mon ami Pierrot", des ballets : "Coppélia, Sylvia" et des opéras comiques : "Le roi l'a dit, Lakmé". Léo Delibes est l'un des précurseurs de l'école lyrique française.

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Rue Marie Marvingt

La rue Marie Marvingt prolonge la rue César Franck et se termine rue Gabriel Fauré.

Née à Aurillac en 1875, morte à Laxou en 1963, surnommée "la fiancée du danger", Marie Marvingt est une pionnière de l'aviation en France et l'une des meilleures alpinistes du début du XXème siècle. Licenciée en lettres et parlant 7 langues (dont l'espéranto), elle est titulaire de 34 décorations dont la "Légion d'honneur" et la "Croix de guerre avec palmes".

voir aussi, pour des renseignements plus complets https://buclermont.hypotheses.org/908

Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Maurice Ravel

La rue Maurice Ravel relie les rues Edouard Lalo et Léo Delibes.

Compositeur français Maurice Ravel est né à Ciboure en 1875 et mort à Paris en 1937. Avec son aîné, Claude Debussy, il fut la figure la plus influente de la musique française de son époque et le principal représentant du courant dit "impressionniste" au début du XXème siècle. La grande majorité de ses oeuvres ont intégré le répertoire de concert. L'une des plus connues est le "Boléro" écrit en 1928.

https://wwww.musicologie.org/biographie/ravel_maurice.html attention site non sécurisé!


Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Erik Satie

La rue Erik Satie commence au carrefour avec la rue Gabriel Fauré et se termine en cul-de-sac.

Erik Satie est un compositeur et pianiste français né à Honfleur en 1866 et mort à Paris en 1925.

https://www.musicologie.org/Biographies/satie.html

Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue Claude Debussy

Pour en savoi plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Références


Rue Jacqueline Auriol

Jacqueline Auriol, née Jacqueline Douet le 5 novembre 1917 à Challans (Vendée) et morte le 11 février 2000 à Paris, est une aviatrice française. Elle est la première femme pilote d'essai en France En février 1938, elle épouse Paul Auriol (1918-1992), fils de Vincent Auriol (futur président de la IVe République). En 1947, elle s'occupe de la décoration de certaines pièces du palais de l'Élysée après l'élection de son beau-père. Ancien diplômé de l'école libre des sciences politiques, cadre dans l'électricité, Paul Auriol travaille auprès de son père pendant son mandat présidentiel comme secrétaire général adjoint de la présidence de la République (1947-1954). Il continue sa carrière comme contrôleur général à EDF et à partir de 1962 secrétaire général du comité national français de la Conférence mondiale de l'énergie.[1]

Elle a reçu quatre trophées Harmon en 1951, 1952, 1955 et 1956. Elle a été nommée grand officier de la Légion d'honneur . Elle a été faite grande croix de l' Ordre national du Mérite en 1997 Honoré comme un aigle en 1992. Le 23 juin 2003, la France a émis un timbre-poste de 4,00 € en son honneur.

Jacqueline et son mari ont divorcé en 1967 et se sont remariés en 1987. Ils ont eu deux fils ensemble. En 1983, elle est devenue membre fondateur de l' Académie française de l'air et de l'espace. [2]

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les pages.[5] qui lui est consacrée. un peu le chantier lol amgueniot

Reférences

Rue Hélène Boucher

Pour en savoi plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.


Square Françoise Lesure

Le square Françoise Lesure est situé ... Françoise Lesure (1925 - 2003) est la fondatrice de Kaléidoscope, association initialement chargée d'aider les enfants du quartier dans leur scolarité. Il fut ainsi dénommée en 2016.

QUARTIER DU SANCY

Impasse des Acacias

L'impasse des acacias débute dans la rue François Evrard.

L'acacia, arbre ou arbrisseau de la famille des légumineuses,???? souvent épineux, originaire d'Afrique occidentale il compte plus de 600 espèces dont une, improprement appelée "mimosa"que l'on trouve dans les régions méridionales de la France.

Acacia est un genre d'arbres et arbustes appartenant à la famille des Fabacées (sous-famille des Mimosoidées).

Acclimaté et cultivé en France par Robin, jardinier de Henri IV, le robinier commun, originaire d'Amérique du nord est un faux acacia à fleurs en grappes odorantes, blanches ou roses.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Acacia_(genre)

Rue de Charmes

La rue de Charmes est située dans le quartier François Evrard; elle commence au carrefour entre la rue Maurice Barrès et le square du même nom pour se terminer rue François Evrard.

Elle doit son nom à la ville de naissance de l'écrivain Maurice Barrès. Charmes, petite ville bâtie sur les rives de la Moselle, fut plusieurs fois détruite au cours des siècles. En 1633 Richelieu et le duc Charles IV de Lorraine y signèrent un traité donnant Nancy à la France ???? En août-septembre 1914 elle fut sauvée grâce à la bataille dite de la "trouée de Charmes". La citée, détruite en partie en 1944, a conservé son église des XVe et XVIe siècles avec, entre autre, l'intéressante chapelle des Savigny datée de 1537.

Rue du Fonteno

La rue du Fonteno commence rue du maréchal Foch et se termine en cul-de-sac. Un "passage piéton" permet de rejoindre la rue Maurice Barrès. La rue du Fonteno a la particularité de former à elle seule un village, tous les habitants se connaissent et s'entraident.

La rue tire son nom du ruisseau du Fonteno, ruisseau qui figure sur les anciens documents et plans sous les dénominations suivantes : ruisseau de Heillecourt, ruisseau du Moulin, ruisseau du bois de Jarville, ruisseau de Francourt. Long de de 6,400 Km, il arrose Houdemont, Fléville, Heillecourt et Jarville avant de se jeter dans la Meurthe. En partie couvert de nos jours, il alimentait un moulin.

Rue François Evrard

La rue François Evrard commence dans la rue Maréchal Ney au carrefour avec la rue de la gare et se termine au carrefour entre la rue d'Heillecourt et la rue du Sancy.

François Evrard fut maire de Jarville de 1946 jusqu'à sa mort en 1973. À plus de 82 ans, il était le doyen des Maires de Meurthe-et-Moselle. Il était né à Athus en Belgique, le 18 avril 1891. De nationalité française, il débuta modestement dans la vie. Il vint s'installer à Jarville comme gérant d'une succursale de produits alimentaires. Il quitta ce magasin, 6, rue de la République pour prendre sa retraite en 1952. Mais il avait déjà commencé une carrière politique comme conseiller municipal et premier adjoint. Il oeuvra beaucoup pour la commune. On lui doit la restauration et l'amélioration du réseau d'eau, l'aménagement de l'Hôtel de Ville, la construction de nombreux lotissements (Rond-point Belle-Croix, Stanislas, Squares Maurice Barrès, Lyautey), la construction du premier lotissement Spes en Meurthe-et-Moselle. Il donna une impulsion à la S.C.I. Général Leclerc. On lui doit aussi la construction de nombreux groupes scolaires (Claude Gelée, Maréchal Ney, Florian Fléming, Calmette, Guérin, La Fontaine}, l'édification d'une Salle des Fêtes, d'un Hôtel des Postes, d'un centre médico scolaire, d'une Maison des jeunes et d'un foyer-Résidence pour les anciens, la création d'un des plus beaux lotissements de la Maison Familiale Lorraine, le parc de Montaigu, d'un centre aéré, de l'envoi en classe de neige de tous les enfants de cours moyen et l'extension du cimetière, la dotation d'un atelier municipal conséquent.

Rue de Heillecourt

Commence au carrefour des rues Maréchal Ney et François Evrard et se termine au carrefour des rues Saint-Charles et Maurice Barrès.

Heillecourt est une commune limitrophe de Jarville faisant partie de la Métropole du Grand Nancy et du Canton de Jarville. Elle a frontière commune avec Vandoeuvre-lès-Nancy, Houdemont, Fléville­ devant-Nancy et Laneuveville-devant-Nancy. Elle possède deux zones industrielles, une à l'ouest sur l'avenue des Erables et l'autre à l'est sur la route de Fléville.

Rue Henri Dunant

La rue Henri Dunant est située dans le quartier François Evrard. Elle commence rue François Evrard et se termine rue de Sion. Un escalier permet la communication avec cette dernière.

Henri Dunant était un philanthrope et homme de lettres suisse, fondateur de la Croix-Rouge internationale, né à Genève en 1828, mort à Heiden en 1910. Il assiste à la bataille de Solférino en 1859 où il organise un service d'aide aux blessés. Il propose la création de sociétés de secours qui soigneraient les blessés quelles que soient leur race, leur nationalité ou leur religion. Avec un groupe d'amis, il élabore la Convention de Genève. Il vit dans la misère quand il est redécouvert par un journaliste. Il se voit alors attribuer le prix du Conseil Fédéral, Binet-Fendt en 1897 et le premier prix Nobel pour la paix en 1901, prix qui lui permettent de finir ses jours à l'abri du besoin.

Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue et square Maurice Barrès

La rue Maurice Barrès est ituée dans le quartier François Evrard; elle commence au carrefour entre les rues de Heillecourt et Saint-Charles et se termine à la ligne de chemin de fer. Un passage souterrain pour piétons permet de rejoindre la rue du Fonteno. Le square du même nom donne dans cette rue en face de la rue de Charmes.

Ecrivain né à Charmes (Vosges) en 1862, il fut élève du collège de la Malgrange. En 18888 il prit parti pour le Général Boulanger et fut élu député de Nancy de 1889 à 1893. Il mourut à Neuilly sur Seine en 1923. La rue Maurice Barrès s'appelait autrefois la rue Panpan Devaux, poète à la cour de Stanislas. (pour en savoir plus)


Pour en savoir plus, consulter la page Wikipédia qui lui est consacrée.

Rue et impasse du Sancy

La rue du Sancy commence dans la rue Henri Dunant et se termine dans la rue François Evrard, l'impasse commence aussi rue Henri Dunant.

La rue du Sancy tire son nom du Puy de Sancy (1886 m) le mont le plus élevé du massif du Mont-Dore et du Massif Central. Ce nom a été attribué à une rue et une impasse de Jarville pour rappeler que, sous un des mandats du maire François Evrard, eurent lieu les premières classes de neige (le 2 décembre 1965 à la Volière des pins, située dans le massif du Mont-Dore). Ces classes de neige duraient un mois pour les garçons puis un mois pour les filles car à l'époque la mixité n'existait pas encore partout.

Rue des Tilleuls

La rue des tilleuls commence et se termine dans la rue François Evrard.

Arbre, souvent planté dans les parcs et dans les avenues, fournissant un bois blanc, facile à travailler et dont les fleurs odorantes donnent une infusion sudorifique et calmante. C'est un arbre de la famille des tiliacées. https://fr.wikipedia.org/wiki/Tilia

QUARTIER DE MONTAIGU

L'origine du nom de Montaigu

La désignation de ce lieu « Montaigu » est selon Dom Calmet[1] le nom d’une « chapelle sur une éminence entre Jarville et Laneuveville devant Nancy, communauté de Jarville ».

Ce nom de Montaigu provient de celui de Notre Dame de Montaigu [2] qui est depuis le moyen-âge, un lieu de pèlerinage très connu dans le Brabant. Montaigu ou Scherpenheuvel en néerlandais est une ville belge à 50 km au nord est de Bruxelles. Une statue de la vierge y était vénérée, placée sur un très vieux chêne, qui était certainement un arbre lui-même vénéré depuis très longtemps par les celtes ([3], avant l’évangélisation de la région). Des reproductions de cette statue furent ensuite vénérées dans divers endroits de France, du Canada, d’Italie (voir la carte [4]). Ce site indique qu’une telle reproduction aurait été importée à Nancy dès 1505. Un oratoire aurait abrité cette statue, suivi d’une chapelle construite sur un terrain (« une pièce d’héritage au lieu-dit Haut de Bourgomay » selon Albert France Lanord [5]) donné par un laboureur de Laneuveville et bénie en 1625. Un ermite, Frère Raphael Hanzelin, créa à côté un ermitage qui fut plus tard le siège d’une communauté de l’ordre des Augustins. La chapelle actuelle visible dans le parc de Montaigu serait la chapelle d’origine, mais qui aurait été déplacée à son endroit actuel après la construction de la voie ferrée Paris – Strasbourg (vers 1860), car, trop proche de la voie, elle aurait été détériorée par les vibrations dues au passage des trains [5]. Pour en savoir plus consulter aussi l'ouvrage de Edouard Salin [6]

On comprend alors plus facilement les dénominations de quelques unes des rues du quartier, en particulier les rues suivantes: rue du Haut de Bourgomay, Rue de l'ermitage, rue des Augustins, rue des Cordeliers.

Références

  1. Notice de la Lorraine, p 903, page 538/703 de la version numérique, consultable ici.
  2. Voir, à ce sujet, la notice de Wikipédia sur la Basilique Notre-Dame-de-Montaigu.
  3. Huet 1995 : Madeleine Huet « De Montaigu à Ville-Marie », Courrier Marguerite Bourgeoys, Westmount, Centre Marguerite-Bourgeoys, n° 54 (1995), p. 22-24
  4. http://www.er.uqam.ca/nobel/r14310/NDdBS/NDdeMontaiguDiffusion.html
  5. Albert France – Lanord, MONTAIGU Histoire de trois maisons, Le pays lorrain, 1985, 66ème année, N°3, pp 135 – 150
  6. Edouard Salin, Une maison française, Montaigu en Lorraine, Massin et Cie Editeurs, Paris 1936, 231 p, 80 pl.

Rue des Apothicaires

Rue située dans le quartier Montaigu. Elle communique avec la rue de Bourgogne.

Le terme "apothicaire" est le nom ancien désignant la profession de pharmacien.

Ce terme provient du latin apotheca, littéralement, "lieu où l'on serre les provisions" (cellier, cave). Le terme latin apothecarius signifie magasinier [1].

À partir du milieu du XIVe siècle, le mot 'apothicaire' désigne un commerçant qui vendait des produits médicamenteux, mais aussi des produits rares, des épices ou des ingrédients comme le sucre, par exemple. L'apothicaire était un personnage qui préparait, vendait et administrait des médications.

Jusqu'au XIXe siècle, Un apothicaire est préparateur et vendeur de produits pharmaceutiques. Les mots pharmacie et pharmaciens ont à présent remplacé ces anciennes appellations. Le terme pharmacien lui-même nous vient de l'antiquité et plus précisément du grec, comme expliqué dans l'histoire de la pharmacie [2].

Le trésor de la langue française indique que dès 1835, le mot pharmacien est plus usité qu'apothicaire qu'on n'utilise que par ironie ou avec une connotation péjorative comme dans l'expression compte d'apothicaire.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la page wikipedia consacrée au métier d'apothicaire.

Références

  1. Félix Gaffiot, dictionnaire Latin - Français, librairie Hachette, 1934 p143
  2. Histoire de la pharmacie; vous pouvez consulter la page suivante

Place des Archers

Place située dans le quartier de Montaigu, la place des Archers donne dans la rue des Marmottes qui commence et se termine dans la rue de l'Ermitage.

Un archer est une personne tirant à l'arc. Il est difficile de déterminer avec précision le début de l'histoire du tir à l'arc dans la mesure où les éléments susceptibles d'apporter des preuves directes étaient réalisés en matériaux périssables (bois, cordes et plumes). L'arc est utilisé pour la chasse et pour la guerre.

L'histoire a retenu que les archers crétois étaient redoutables et recherchés comme mercenaires.

Chez les Romains, ils n'apparurent que vers les guerres puniques [1]. Cette information mérite d'être vérifiée.

En Grande-Bretagne, les Saxons les ont introduits vers le milieu du Vème siècle. En France, Charles VII organisa les archers à cheval. Ceux de la Maison Royale formèrent une troupe d'élite. Les archers disparurent après Louis XlI. (références ???)

Un archer est aussi un agent subalterne de justice sous l'ancien régime.

Dans la religion catholique, le patron des archers est Saint Sébastien depuis le Moyen Âge. Il est aussi patron des fantassins et des policiers sans oublier qu'il est le troisième patron de Rome. Il est fêté le 20 janvier en Occident et le 18 décembre en Orient.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les deux pages suivantes wikipedia et cosmovision

Références

  1. Voir la page sur la troisième guerre punique-- à vérifier--

Rue des Augustins

Rue située dans le quartier Montaigu. Elle commence au carrefour des rues de l'Ermitage, Haut de Bourgomay et Catherine de Bourbon et se termine en impasse.

Les Augustins étaient des moines, des ermites vivant de la générosité de leurs concitoyens.

Le nom de cette rue rappelle que le frère Raphaël Hanzelin, fondateur de l'ermitage de Montaigu [1] confia sa gestion à l'ordre des Augustins le 18 octobre 1629. Un groupe de ces religieux venus de Bar le Duc prit possession des bâtiments avec la permission du Duc Charles IV donnée le 29 novembre 1629. Le cardinal François de Lorraine, Evêque de Toul leur accorda la permission de prêcher et de confesser dans la chapelle le 10 janvier 1630.

En 1637, à cause des malheurs du temps, ils cherchèrent à se réfugier dans Nancy même à l'Hôpital St Charles, puis retournèrent à Montaigu le 14 mai 1641 et y installèrent l'image de Notre Dame de Montaigu. Mais la chapelle étant éloignée de Nancy, les quêtes étaient d'un moindre rapport qu'au centre ville. Ils cherchèrent donc à maintenir aussi un pied à terre en ville. On leur en accorda un en ville vieille rue St Michel, puis ils élevèrent une maison (1663-1668) près du bastion de Vaudémont, maison qui fut rasée lors de la reconstruction de fortifications. Ils s'installèrent enfin rue des Ponts jusqu'à la Révolution.[2]

Références

  1. Voir l'origine du nom de Montaigu
  2. Lucienne et Evelyne Geoffroy Jarville-la-Malgrange hier, ISBN 2-9501221-0-8, 1985. Voir aussi le site Jarville hier.

Rue de Bon Prévost

La rue de Bon Prévost est située dans le quartier de Montaigu. Elle commence rue du Haut de Bourgomay et se termine rue Catherine de Bourbon.

Bon Prévost[1] fut receveur général des Fermes de Lorraine sous le règne de Stanislas depuis environ 1745 jusqu'à son décès en 1763.[2].

Bon Prévost fit l'acquisition du domaine de Montaigu et transforma l'ancien rendez­ vous de chasse en château. Il y recevait souvent l'ancien roi de Pologne venant au château de la Malgrange, tout proche. Il mourut prématurément en 1763[3]. Le château fut alors vendu. Il eut deux enfants nés à Nancy. Sa fille Adélaïde Edmée épousa Alexis Janvier de La Live de la Briche qui était introducteur des ambassadeurs de Louis XVI. Ils eurent une fille qui épousa le comte Molé, qui fut plusieurs fois ministre de Louis Philippe. (Voir la généalogie descendante de Bon Prévost ci-dessous).

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter l'ouvrage sur Madame de La Briche [4]

Généalogie descendante de Bon Prévost

PREVOST Jean, x LAVERGNE Anne,

| ...BON PREVOST , N; 1717 : D : 11/10/1763 Receveur général des fermes de Lorraine

| ...x LE MAISTRE Marie N : 7/11/1717 M : 15/11/1745 Paris-Vème (75) D : ../../1795

| ...| ...PREVOST N. N : 22/08/1751 Nancy (54) D : 22/08/1751 Nancy (54) [10]

| ...| ...PREVOST Adélaïde Edmée N : 09/12/1755 Nancy (54) [11] D : 29/01/1844 Paris

| ...| ...x de LA LIVE de la BRICHE Alexis Janvier N : ../../1735 M : ../../1780 D : ../../1785 (Introducteur des ambassadeurs de Louis XVI)

| ...| ...| ...de LA LIVE de la BRICHE Caroline Joséphine N : 25/05/1781 Paris D : 10/06/1845 Paris

| ...| ...| ...x MOLÉ Louis Mathieu N : 24/01/1781 Paris M : 18/08/1798 Méry-sur-Oise (95) D : 23/11/1855 Épinay-Champlâtreux (95) ( Homme politique, Ministre de Louis Philippe)

| ...| ...| ...| ...MOLÉ Clotilde

| ...| ...| ...| ...x de la FERTÉ MEUN Fernand

| ...| ...| ...| ...MOLÉ Elisabeth

| ...| ...| ...| ...x de la FERTÉ MEUN Hubert

A propos du décès de Bon Prévost

Bon Prévost est décédé le 11 octobre 1763. L’acte de décès de Bon Prévost, rédigé par le curé de la paroisse Saint Roch à Nancy, Pierre PETITJEAN précise que le défunt est âgé de 46 ans le 11 octobre 1763 (il est donc né en 1717) et on sait que son épouse, Marie Lemaistre était née le 7 novembre 1717. Le couple était sensiblement du même âge. Sans doute les Prévost avaient un appartement ou une maison dans ce quartier de la ville. La paroisse Saint Roch fut érigée en 1731. Mais l’inhumation de Bon Prévost, comme le mentionne l’acte de sépulture eut lieu dans l’église des Révérends Pères Augustins, rue des Ponts à Nancy. L’inhumation de Bon Prévost à cet endroit se justifie sans doute par sa position sociale (receveur général des fermes) et plus certainement par les rapports tissés avec les Augustins en charge de l’ermitage et de la chapelle de N. D. de Montaigu. Bon Prévost fut sans doute par ses aumônes un des bienfaiteurs des Augustins, ordre mendiant.


Références

  1. Lucienne et Evelyne Geoffroy Jarville-la-Malgrange hier, ISBN 2-9501221-0-8, 1985. Voir aussi le site Jarville hier.
  2. Arbre sur Généanet de la Famille de Simon de Solemy de Palmas [2]
  3. Archives départementales deMeurthe et Moselle 5MI394R56,Paroisse de Saint Roch
  4. Une femme heureuse, Madame de la Briche; Comte Pierre de Zurich - Ed; E.de Boccard - Paris - 1934.

Rue de Bourgogne

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle commence avenue du Général De Gaulle et se termine rue de la Sablière.

C'est en souvenir de la victoire de René II, duc de Lorraine sur son rival Charles le Téméraire, duc de Bourgogne lors de la bataille de Nancy le 5 janvier 1477, que ce nom a été donné à une rue de la commune de Jarville. La bataille se déroula en effet sur les territoires de Jarville, Vandoeuvre et Nancy, entre la Meurthe et le bois de Saurupt où était placée l’armée bourguignonne qui attendait l’armée lorraine en provenance de Saint Nicolas de Port.

René II de Lorraine (né le 2 mai 1451 et mort le 10 décembre 1508), fut duc de Lorraine à partir de 1473. Son arbre généalogique est consultable sur le site "généalogie de René II".

Charles le Téméraire né à Dijon le 11 novembre 1433, mort le 5 janvier 1477 était un prince bourguignon et de sang royal français descendant du roi Louis IX ou Saint Louis.

Pour en savoir plus le lecteur, pourra consulter les pages wikipédia sur René II, sur Charles le téméraire et sur la bataille de Nancy.

Rue Catherine de Bourbon

La rue Catherine de Bourbon est située dans le quartier de Montaigu. Elle commence au bout de la rue du Haut de Bourgomay et se termine au carrefour entre la rue des Augustins et la rue de l'Ermitage.

Catherine de Bourbon était la sœur du roi de France Henri IV. Elle épousa à 40 ans le fils aîné de Charles III, Henri de Lorraine, marquis de Pont-à-Mousson et duc de Bar, héritier présomptif du duché de Lorraine. La princesse était protestante, Henri était catholique. Comme elle ne pouvait pas pratiquer le culte calviniste à Nancy, on lui offrit le château de la Malgrange pour y organiser et y pratiquer les célébrations. Il fut embelli pour elle. A cette “Vieille Malgrange” s’ajoute bientôt une demeure princière, un véritable manoir : “La Neuve Malgrange”. Plusieurs dessins de Jacques Callot nous montrent ces bâtiments au début du 17ème siècle. Elle y accueillit son frère, le roi Henri IV, en avril 1603 [1].

Pour en savoir plus le lecteur, pourra consulter [2],[3]

Références

  1. Voir la page rédigée par Bernard Gury sur le site de La Malgrange
  2. Voir la page wikipedia consacrée à Catherine de Bourbon
  3. DOROTHÉE, Vincent. Le mécénat de Catherine de Bourbon et les arts du spectacle à la cour de Lorraine (1599-1604) In : Henri IV : Art et pouvoir [en ligne]. Tours : Presses universitaires François-Rabelais, 2016 (généré le 27 juillet 2019). Disponible sur Internet : <http://books.openedition.org/pufr/8438>. ISBN : 9782869065420. DOI : 10.4000/books.pufr.8438.

Rue des Cordeliers

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle commence dans la rue du Haut de Bourgomay et se termine dans la rue Catherine de Bourbon.

Les cordeliers [1] est le nom donné aux moines franciscains établis en France. Ce nom leur fut donné à cause de la corde qu'ils portent autour de la taille en guise de ceinture, en mémoire du cordon de Saint-François d'Assise. Cette corde est munie de noeuds, chacun devant représenter un voeu proféré par le religieux (voeux de chasteté, d'obéissance et de pauvreté).

Ces religieux suivent la règle de François d'Assise. [2]. Né sous le nom de Giovanni di Pietro Bernardone à Assise (Italie) en 1181 ou 1182 et mort le 3 octobre 1226, François est un religieux catholique italien, diacre et fondateur de l'ordre des frères mineurs qui veut suivre les pas de Jésus Christ dans la prière, la joie, la pauvreté, l'évangélisation et l'amour de la Création divine. Il est canonisé dès 1228 par le pape Grégoire IX et commémoré le 4 octobre dans le calendrier liturgique catholique.

Références

  1. Voir le site du CNRTL [3] ou wikipedia [4]
  2. Voir la règle de François d'Assise

Place des Cordouaniers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue de Bon Prévost entre la rue des Ménétriers et la rue Catherine de Bourbon.

Le terme "Cordouanier" vient du mot cordouan, c'est-à-dire originaire de Cordoue en Andalousie - Espagne.

Les cordouaniers, autrefois synonyme de cordonniers étaient des ouvriers qui préparaient le cuir appelé aussi cordouan qui est un cuir à partir de peaux de bouc, de chèvre ou de mouton préparé comme on le faisait à Cordoue. A Paris, au XIIIè siècle, le cordouanier est un artisan qui fabrique des chaussures à partir de peaux de chèvre[1].

Les cuirs de Cordoue à forts reliefs peints et dorés sont renommés dès le début du moyen­ âge et furent imités dans toute l'Europe.

Références

  1. . G.-B. DEPPING, Réglemens sur les arts et métiers de Paris rédigés au XIII siècle, et connus sous le nom du livre des métiers d'Etienne Boileau. Paris M DCCC XXVII. Des Cordouaniers titre LXXXIV p 227 Téléchargeable à l'URL suivante : https://books.google.fr/books?id=2G6FDO8EERQC&pg=PA227&lpg=PA227&dq=Cordouaniers&source=bl&ots=hVzDgXjwcr&sig=pDy415BoUS1TDio9J#v=onepage&q=Cordouaniers&f=false

Place des Cormiers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue Catherine de Bourbon entre la place des Ferronniers et la place des Huchers.

Le cormier ou sorbier domestique est un arbre fruitier ancien. Ses fruits, les cormes, ont la taille d'un gros grain de raisin [1]. Son bois, très dur, est employé dans le tournage (vis sans fin de pressoir par exemple). Il sert aussi à la fabrication de manches d'outils particulièrement résistants.

Références

  1. Voir le site "Un potager nature"

Rue des Cristalliers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle va de la rue du Haut de Bourgomay à la rue des Cordeliers.

Les cristalliers étaient à l'origine graveurs en cristaux, c'est-à-dire des ouvriers qui taillaient le cristal de roche. Dans les Alpes, ce nom était donné aux montagnards qui recherchaient les cristaux. Les cristalliers sont connus dans les Alpes depuis des temps très anciens. Théophraste (-372 ; -287), philosophe grec, disciple d'Aristote et certainement le premier des géologues, les évoque dans son ouvrage Peri lithon » [1] sur les roches au sens large, mais en particulier le sur le quartz dont il fait état de ses utilisations courantes comme la réalisation de sceaux.

Aujourd'hui le terme de cristallier désigne un graveur sur cristal [2]

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter un site sur la formation des cristaux ou le site sur Théophraste, considéré comme le fondateur de la minéralogie

Références

Place des Dentellières

La place des Dentellières est située dans le quartier de Montaigu.Elle donne dans la rue de Bourgogne entre l'avenue du Général de Gaulle et la rue des Apothicaires.

Les dentellières étaient des ouvrières confectionnant la dentelle aux fuseaux ou au crochet.

Il s'agissait souvent d'un travail à domicile assurant un complément de revenu à la famille. Le travail à faire était distribué périodiquement et les oeuvres réalisées récupérées par le dentellier.

On pense que les tisserands sont à l’origine de la dentelle aux fuseaux. Ils tressaient les fils de chaîne des étoffes pour réaliser des jolies finitions, Les techniques de dentelle aux fuseaux sont probablement nées du perfectionnement de ce tressage. On distingue trois types de dentelles : au fuseau, au crochet, à l'aiguille qui est une évolution de la broderie.

La dentelle a été confectionnée dans quasiment toutes les régions. Des points ont été créés, et on distingue ainsi la dentelle du Puy, celle de Calais, d'Alençon, etc. que des associations locales, soucieuses de la préservation du patrimoine, essaient de conserver et de remettre au goût du jour.

La bienheureuse Marguerite de Lorraine-Vaudémont (1463-1521), sœur de René II (le vainqueur de la bataille de Nancy) avait épousé le duc René d'Alençon. Elle est la protectrice des familles et la patronne des dentellières, car on doit à cette pieuse duchesse la création du point d’Alençon dont le couvent des Clarisses de cette ville conserve deux superbes pièces de broderie de sa main[1].

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter un site sur la dentelle aux fuseaux,sur la dentelle à aiguilleou encore au crochet.

Références

Place des Drapiers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue des Marmottes.

Les drapiers vendaient ou fabriquaient le drap [1] . Ils formaient au moyen-âge une corporation privilégiée par le rang et la richesse. Le drapier achète sa matière première (le tissu tissé) aux tisserands. Le drap est ensuite fabriqué en trois étapes :

  • le lissage (il s'agit d'enlever les noeuds)
  • le foulage (il s'agir de feutrer le tissu pour l'adoucir)
  • la teinture (on donne la couleur voulue au tissu)

Le drapier est l'entrepreneur - commerçant qui organise la commercialisation et sous-traite les opérations de fabrication aux ouvriers spécialisés.

References

Place des Ébénistes

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue de Bourgogne.

Les ébénistes[1][2] étaient autrefois les artisans qui fabriquaient des meubles en bois précieux et en particulier l'ébène.

L'art de la menuiserie est plus accessible, l'ébénisterie est plus raffinée. Cependant ces métiers ne sont pas séparés par une limite exacte, il y a un point central où se confondent ces deux arts où il est difficile de qualifier un travail de l'un ou de l'autre.

De nos jours, cette différence est toujours floue et on parle, par habitude et par facilité, de menuisier lorsque la production concerne plus le bâtiment (fenêtres, portes, placards, parquets, ...) et d'ébéniste lorsqu'elle concerne le mobilier.

Cependant d'un point de vue purement technique, un ébéniste possède les compétences pour travailler le bois sous forme de fines feuilles de placage. Il peut ainsi proposer des pièces plaquées d'essences rares présentant des motifs décoratifs comme les frisages en carré ou en fougère, des damiers ou des jeux de cubes sans fond. Les techniques d'ébénisteries permettent donc de réaliser des pièces dont la structure est en bois commun mais dont les parties visibles sont parées de bois nobles éventuellement exotiques.

Références

Place des Écrivains

La place des Ecrivains est située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue des Apothicaires.

Un écrivain [1] est une personne habile dans l'art d'écrire, en particulier une personne qui rédige des ouvrages littéraires. Dans ce dernier cas, on peut utiliser le terme d'homme ou de femme de lettres. Dans [2], un écrivain est celui ou celle qui écrit pour autrui. Un écrivain public est celui qui écrit des lettres, des pétitions, etc., pour le compte de ceux qui ne savent pas écrire. Les écrivains publics [3] étaient donc les personnes qui exerçaient le métier de rédiger les écritures des autres; c'étaient en somme des personnes qui se mettaient à la disposition du public.

Au Moyen Âge, on appelait aussi écrivain, le copiste qui recopiait les manuscrits et les rehaussaient même de lettres ornées. Ces écrivains formaient une corporation qui demeura florissante jusqu'aux grands progrès que fit l'imprimerie au XVIème siècle. Toutefois, ils ne disparurent pas et reprirent même une assez grande importance au XVIIème siècle[4].

Les écrivains et Jarville

Plusieurs écrivains célèbres sont passés par Jarville:

  • Le Chevalier De Boufflers
  • Voltaire
  • Montesquieu vint en 1747 (de début juin à mi juillet selon Roland Grossmann<re> Grossmann Roland, Montesquieu et la Lorraine, Académie Nationale de Metz, 2001, p115-145</ref>.) à la cour de Lunéville et visita les châteaux de Stanislas dont celui de la Malgrange.

Montesquieu écrivit[5] : “La Malgrange est la maison du monde la plus singulière. On y voit partout le génie du roi qui a un talent unique pour faire des choses charmantes. et qui ne ressemblent à rien." On retrouve aussi ce commentaire dans un article de l'Est Républicain[6] Montesquieu fut reçu à l'académie Stanislas en 1751. A sa mort, Stanislas écrivit à son fils, le 27 mars 1755 : « Citoyen de tout le monde, il s'efforçait de répandre partout l'amour de la justice. Il chérissait l'humanité ; l'élévation de son génie lui en montrait les devoirs, et il voulait qu'elle se fit honneur de tout l'éclat de la raison qui lui est propre.

Références

Rue des Échevins

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue Catherine de Bourbon.

Les Échevins[1] étaient les magistrats chargés pour un certain temps de la direction de la police et des affaires de la commune. Ils étaient au Moyen âge nommés par le seigneur du lieu. Plus tard ils furent élus par les habitants. Dans certaines régions ils étaient, sous l'Ancien Régime, des magistrats communaux équivalents [2] aux actuels conseillers municipaux, comme c'est encore le cas de nos jours en Belgique.

Références

Place des Écuyers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue des Marmottes.

Les écuyers[1] étaient des gentilshommes chargés d'accompagner un chevalier et de porter son écu. C'était le titre que portaient autrefois les jeunes nobles jusqu'à ce qu'ils eussent été nommés chevalier.

L'écu est un bouclier long ou quadrangulaire terminé en pointe, en bois ou en cuir, porté par les chevaliers et les hommes d'armes au Moyen Âge, souvent orné de dessins ou symboles peints représentant des signes de distinction personnelle, d'appartenance à une seigneurie, et d'une famille [2].

Références

Rue des Enlumineurs

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue du Haut de Bourgomay et se termine, sans y avoir accès, sur l'allée de Montaigu.

Les enlumineurs[1] étaient des artistes qui coloriaient et ornaient de lettres peintes des miniatures et des manuscrits. Même si l'invention de l'imprimerie contribua à réduire leur activité, les imprimeurs continuèrent de réserver des places pour les enluminures dans les livres typographiés. Quand l'imprimerie vint supplanter la production calligraphique, ils ne cessèrent pas d'exercer leur activité car les imprimeurs leur préparaient des livres typographiés avec des espaces blancs ménagés de place en place pour qu'ils puissent les couvrir d'enluminures.Une base d'enluminures est en projet [2].

Le travail de l'enlumineur se déroule en trois étapes:

  • l'enlumineur réalise son dessin à l'encre,
  • le dessin achevé, il place les feuilles d'or et pose la peinture,
  • en tout dernier, il vient souligner les zones peintes avec un trait de contour pour plus de netteté.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les pages wikipédia

Références

Place des Ferronniers

Place située dans le quartier de Montaigu. Elle donne dans la rue Catherine de Bourbon.

Les ferronniers [1] étaient des ouvriers qui fabriquaient ou qui vendaient les objets en fer ou en cuivre.Ils pouvaient être des chaudronniers, forgerons, ou maréchaux-ferrants. Selon [2],les ferronniers sont ceux qui fabriquent, vendent des ouvrages de fer et spécialement des objets d'art. Cette définition met l'accent sur le coté artistique des fabrications. Avec la féminisation des noms de métiers, on peut utiliser le nom de ferronnière[3]. Noter que le dictionnaire du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales (CNRTL)[4] précise que le nom de métier n'existe pas au féminin. Une ferronnière[5] est un ornement féminin composé d'une chaînette ou d'un bandeau entourant les cheveux, et d'un joyau, généralement un camée, placé sur le front.

Les ferronniers et Jarville

On pourrait évoquer ici :

  • L'ancienne forge Marchand de la rue de la République (et ses prédécesseurs)
  • La présence de grilles Art Déco Prouvé dans l'avenue de la Malgrange
  • Le passé sidérurgique de Jarville

Références

Avenue du Général de Gaulle

L'avenue du Général de Gaulle commence au carrefour de la rue du Moulin et de la rue de Fléville et se termine à la limite de la commune de Heillecourt.

Charles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille. Il est admis à l'École d'officiers de Saint-Cyr en 1910 et mènera une carrière d'officier et d'homme politique. Après avoir été blessé, fait prisonnier, et s'être évadé plusieurs fois pendant la première guerre mondiale, il prend conscience du rôle majeur de la force des blindés dans les armées modernes et plaide en vain pour une modernisation de l'armée française dès la venue de Hitler au pouvoir en Allemagne. En 1939, il refuse l'armistice et s'exile en Grande Bretagne pour continuer le combat militaire et créer un pouvoir politique parallèle, la France Libre, avec l'appui des colonies françaises et du gouvernement de Churchill. Il constitue le gouvernement provisoire de la république française dès 1944, l'impose à Roosevelt dès le débarquement de juin 1944, en nommant les préfets au fur et à mesure de la libération du territoire, et rétablit la souveraineté après la guerre. Il quitte le pouvoir en 1946 en désaccord profond avec ses alliés politiques sur le projet de nouvelle constitution. La difficile décolonisation avec les guerres d'Indochine et d'Algérie fera tomber la 4ème république. En mai 1958, devant le risque de prise de pouvoir de l'armée, le président Coty appelle le Général de Gaulle comme président du Conseil. Il est investi des pleins pouvoirs pour créer la 5ème république qui prend effet le 4 octobre 1958 après l'acceptation de sa constitution par le référendum du 28 septembre 1958. Il négocie l'indépendance de l'Algérie et signe les accords d'Evian la consacrant, ratifiés par le référendum du 8 avril 1962 en métropole et le referendum d'autodétermination du 1er Juillet en Algérie. Il fait aussi voter l'élection du président de la république au suffrage universel, et est ainsi réélu président en 1965. Devant le refus de ses propositions de réforme du Sénat et de la régionalisation lors du référendum du 27 avril 1969, il démissionne et se retire dans sa propriété de Colombey les deux Eglises où il décède le 9 novembre 1970.

Pour en savoir plus sur le Général de Gaulle,le lecteur pourra consulter la page wikipédia qui lui est consacrée et les nombreux ouvrages qui y sont référencés.

Pour en savoir plus sur la libération de Nancy et de ses banlieues,le lecteur pourra consulter les pages suivantes:

Rue du Haut de Bourgomay

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle commence à l'extrémité de la petite rue sans nom d'entrée dans le lotissement de Montaigu par l'Avenue du Général de Gaulle. Elle se termine au carrefour entre la rue des Augustins, la rue Catherine de Bourbon et la rue de l'Ermitage. Noter que la rue Catherine de Bourbon commence au même endroit.

Ce nom de lieu-dit « Haut de Bourgomay « précède le nom de Montaigu, apparu au 17ème siècle Sources le château et le parc de Montaigu, itinéraires du patrimoine,2001 40 ans après, Edouard salin, Berger Levrault,1962 Le pavillon de chasse de la famille Rennel « Au début du 17ème siècle, René Rennel, chancelier de Comptes de Lorraine, possède au lieu-dit le « Hauts de Bourgomay »un rendez-vous de chasse dont on ne sait pas grand chose... Sur les flancs de la colline sont cultivés la vigne et les arbres fruitier. Au début du 18ème siècle, les Rennel sont encore présents. Dans différents actes, on mentionne les Rennel comme seigneurs de Jarville. Balthazar Rennel issu d'une très ancienne famille originaire de Boulogne-sur-Mer, en Picardie. devient conseiller et auditeur de la Chambre des comptes de Lorraine le 8 mars 1574, remplaçant son père. En 1594, il fait partie du conseil de ville de Nancy, nommé conseiller d'Etat le 7 février 1606, président de la Chambre des comptes de Lorraine le 19 janvier 1613, à la place de Michel Bouvet, et ce jusqu'en 1633. Employé par le duc de Lorraine à de difficiles négociations, il résigna son office de président en faveur de son petit-fils Claude Voillot, le 28 octobre 1633. Balthazar épouse le 7 mars 1576 Barbe de Lescut, fille de Jean de Lescut et de Barbe Le Clerc. Balthazar Rennel et Barbe de Lescut, décédés en 1637, seront inhumés à Nancy, dans la célèbre église des Minimes de Notre-Dame-de-Bonsecours, où reposent encore aujourd’hui le coeur de Marie Leczinska Baltasar de Rennel, II du nom, comte de Rennel & de l’empire, seigneur de Jarville, Andilly & Hermamesnil, conseiller d’état du duc Charles IV, né le 17 mars 1593, mort le 2 novembre 1658, épousa par contrat du 11 janvier 1621 & par bénédiction nuptiale du 4 mai suivant, Claude de Guerin du Montet, (noblesse et pouvoir princier dans la Lorraine ducale 1620-1737 par Anne Motta, 2012) : La maison de plaisance de Montaigu Le nom de Montaigu apparaît au 17ème siècle en raison de la proximité d'un ermitage fondé par Frère Raphaël Hanzelin qui le place sous le vocable de notre Dame de Montaigu. Par extension, le nom de Montaigu devait passer au domaine et château voisin. L'histoire du domaine est assez floue jusqu'au moment où Bon Prévost, receveur général des fermes achète la terre et fait construire une maison de plaisance.


Ce nom de lieu-dit « Haut de Bourgomay « précède celui de Montaigu, apparu au 17ème siècle[1], [2].

  • Le pavillon de chasse de la famille Rennel

Au début du 17ème siècle, René Rennel, chancelier de Comptes de Lorraine, possède au lieu-dit le « Hauts de Bourgomay »un rendez-vous de chasse dont on ne sait pas grand chose... Sur les flancs de la colline sont cultivés la vigne et les arbres fruitiers. Au début du 18ème siècle, les Rennel sont encore présents. Dans différents actes, on mentionne les Rennel comme seigneurs de Jarville. Balthazar Rennel issu d'une très ancienne famille originaire de Boulogne-sur-Mer, en Picardie, devient conseiller et auditeur de la Chambre des comptes de Lorraine le 8 mars 1574, remplaçant son père. En 1594, il fait partie du conseil de ville de Nancy, nommé conseiller d'Etat le 7 février 1606, président de la Chambre des comptes de Lorraine le 19 janvier 1613, à la place de Michel Bouvet, et ce jusqu'en 1633. Employé par le duc de Lorraine à de difficiles négociations, il résigna son office de président en faveur de son petit-fils Claude Voillot, le 28 octobre 1633. Balthazar épouse le 7 mars 1576 Barbe de Lescut, fille de Jean de Lescut et de Barbe Le Clerc. Balthazar Rennel et Barbe de Lescut, décédés en 1637, seront inhumés à Nancy, dans la célèbre église des Minimes de Notre-Dame-de-Bonsecours, où reposent encore aujourd’hui le coeur de Marie Leczinska. Baltasar de Rennel, II du nom, comte de Rennel & de l’empire, seigneur de Jarville, Andilly & Hermamesnil, conseiller d’état du duc Charles IV, né le 17 mars 1593, mort le 2 novembre 1658, épousa par contrat du 11 janvier 1621 & par bénédiction nuptiale du 4 mai suivant, Claude de Guerin du Montet[3].

  • La maison de plaisance de Montaigu

Le nom de Montaigu apparaît au 17ème siècle en raison de la proximité d'un ermitage fondé par Frère Raphaël Hanzelin qui le place sous le vocable de notre Dame de Montaigu. Par extension, le nom de Montaigu devait passer au domaine et château voisin. L'histoire du domaine est assez floue jusqu'au moment où Bon Prévost, receveur général des fermes achète la terre et fait construire une maison de plaisance.

Références

  1. Salin Édouard, Quarante ans après : une Maison Française : Montaigu en Lorraine, Nancy, Berger-Levrault, 1962
  2. le château et le parc de Montaigu, itinéraires du patrimoine,Ed Serpenoise, Metz, ISBN 978-2913411159, 2001
  3. Anne Motta. Noblesse et pouvoir princier dans la Lorraine ducale (vers 1620-1737). Histoire. Université du Maine, 2012. Français. ?NNT: 2012LEMA3008?. ?tel-01319414?

Rue de l'Ermitage

Rue située dans le quartier de Montaigu. Elle commence dans l'avenue du Général de Gaulle et se termine au carrefour entre les rues Catherine de Bourbon, Haut de Bourgomay et des Augustins.

Le texte qui suit est principalement issu de l'ouvrage de L. et E. Geoffroy[1].

Au début du 17ème siècle, apparaissent autour de Nancy une série d'ermitages. Le mouvement fut provoqué par Pierre SEGUIN qui vint se reclure dans le voisinage de la Ville et certains l'imitèrent. Le 17 septembre 1608, un ermite Raphaël HANZELIN reçut de Jean HENRIET, simple laboureur sur le ban de Laneuveville une petite pièce de terre pour y élever une chapelle et un ermitage. A ce moment, il était bruit que des grands pélérinages faits dans la province de Brabant à Notre Dame de MONTAIGU et l'ermitage fut placé sous cette invocation en 1625. Raphaël Hanzelin y vécut dans la solitude avec un compagnon frère Jean l'Evangéliste ou Jean de L'Agnus Dei. Selon Augustin Calmet, un épitaphe fut apposé dans la chapelle » ci-git le cœur du frère Raphaël Hanzelin, fondateur de la chapelle », lors de son décès en 1639. La dévotion en Lorraine à Notre dame de Montaigu de Brabant serait due à Charles de Lorraine- Vaudémont (1567-1607), fils du Duc Charles III, Evêque de Metz, et de Strasbourg, primat de la Primatiale. Il eut très jeune un état de santé déplorable (arthritique). Il aurait fait un pélérinage à Montaigu- Zichem (Scherpenheuvel en néerlandais) dans la province du Brabant,en Belgique ou variante, l'image aurait été envoyée par sa cousine (leur grand-mère était Catherine de Médicis) Isabelle Claire Eugénie- dite aussi l'infante Isabelle d'Espagne par son pays d'origine, (1566-1633) , Elle fut souveraine des Pays-Bas catholiques de 1598 à 1621, conjointement à son mari et cousin, l'archiduc Albert.d'Autriche. En faisant construire une belle église sur le lieu de dévotion où s'élevait au sommet dune petite colline, un chêne ayant l'apparence d'une croix avec une statue de la Vierge, le couple a favorisé le culte en Brabant qui s'est largement répandu par la suite en France et à l'étranger.Revoir dans la revue hier à Aujourd'hui Revoir si cela est mis sur la revue hier /aujourd'hui Charles de Lorraine fit placer une statue dans la chapelle du noviciat des jésuites à Nancy. Le cœur du Cardinal fut transféré dans la chapelle St Charles (actuelle St Fiacre) lors de l'édification de la Primatiale, commencée en 1703.Selon Henri Lepage dans son histoire de Nancy en 1838, une statue de Notre Dame de Montaigu, érigée dans la Primatiale disparut à la Révolution. Il en est de même semble t'il pour la statue de Montaigu.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter le livre de Lucienne et Evelyne GEOFFROY site jarvillehier.free.fr

Références

  1. Évelyne Geoffroy, Lucienne Geoffroy, Jarville-la-Malgrange hier : Des origines à la Seconde Guerre mondiale,ASIN: B0014VHD40, 1985, 175 pages

Place des Huchiers

Place située dans le quartier de Montaigu.Elle donne dans la rue Catherine de Bourbon entre l'entrée et la place des Cormiers.

Le terme huchier ou hucher([6])désigne la personne qui faisait les huches([7])grands coffres de bois servant à pétrir le pain ou à le serrer et en général celui qui travaillait le bois.([8])

Huchier nom masculin Nom des menuisiers et sculpteurs-décorateurs sur bois durant une partie du Moyen Âge surtout spécialisé dans la fabrication de huches.On voit, dans les archives du chapitre de Rouen, combien étaient honorés les huchiers au XVe siècle. Le chapitre ayant résolu de faire reconstruire à neuf les stalles de la cathédrale, fit venir, de la Basse-Normandie, un huchier nommé maître Jacques, reconnu très-excellent ouvrier de stalles d'église. — (Désiré Guilmard, La connaissance des styles de l'ornementation : Histoire de l'ornement et des arts qui s'y rattachent depuis l'ère chrétienne jusqu'à nos jours, Paris : chez D. Guilmard, au bureau du journal "le Garde meuble", 1850, vol. 1, p. 74) Vocabulaire apparenté par le sens

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les pages leclerlemedieval et Le centre Étymol. et Hist.


Version proposée

Les huchiers[1], sont des ouvriers spécialisés dans la fabrication des huches et des coffres. Une huche est un grand coffre de bois rectangulaire, à couvercle plat, servant notamment à ranger les provisions, le linge, les vêtements. Les huchiers[2], au XIIIe siècle, fabriquaient des portes, des fenêtres, des volets, des coffres, bahuts, armoires, bancs. Cet art équivalait à celui de menuisier. Défense leur était faite de prendre des ouvriers tâcherons. Ils étaient compris dans la classe des charpentiers, c'est qu'en effet les meubles, à cette époque, aussi bien que la menuiserie, étaient taillés et assemblés comme de la charpenterie fine.

Références

Place des Imagiers

Place située dans le quartier de Montaigu.Elle donne dans la rue Catherine de Bourbon entre l'entrée et la rue des Cordeliers.

Un imagier est aujourd'hui un livre de photographies ou dessins,généralement destiné aux enfants, présentant des objets, des animaux, les moyens de transport, les vêtements, les fruits et des légumes ainsi que le mot qui les caractérise.

À l’origine, le mot « imagier »[1], souvent orthographié en français médiéval ymagier, désignait un métier. Les imagiers étaient ceux qui réalise des images de tous ordres, aussi bien des peintures murales ou sur tous supports, vitraux, sculptures, ou « images » dans le sens moderne, c’est-à-dire des représentations de thèmes variés, reproduites par l’estampe puis par l’imprimerie, ce qui peut inclure les cartes à jouer, les images pieuses (portraits et vies de saints, prières, scènes profanes et d’actualité, etc.).C'étaient aussi les tailleurs de statues d'église ou de statues tombales à l'époque gothique. Pour en savoir plus,le lecteur pourra consulter la page https://fr.wikipedia.org/wiki/Imagier wikipédia].

Les imagiers et Jarville

Evoquer ici l'imprimerie Vagné, les Arts graphiques modernes, les papiers peints

Références

Place des Joailliers

Place située dans le quartier de Montaigu.Elle donne dans la rue de Bourgogne.

Les joailliers[1] fabriquent des objets précieux, des joyaux, en montant des pierres précieuses sur un support de métal lui aussi précieux. Les objets réalisés prennent la forme de bagues (solitaires, alliances), colliers, pendentifs, boucles d'oreilles, diadèmes, couronnes et tout autre objet exigeant l'utilisation de pierres : trône, statue, automate, œufs de Fabergé, etc... Un joyau se différencie d'un bijou par un ou plusieurs de ces critères : sa grande rareté, sa beauté saisissante, sa grande durabilité, et parfois même par son histoire et sa renommée. Un joyau, à la différence d'un bijou, sera presque toujours monté d'au moins une pierre précieuse.

Au sens figuré, un joyau est une chose très belle et de grande valeur.

Les fabrications de joaillerie reposent sur les opérations suivantes :le moulage, la déformation, le pliage, le limage, le sciage, et la soudure de pièces de métaux précieux ainsi que du sertissage de pierres précieuses, pierres fines et perles

Références

Rue des Lanterniers

La rue des Lanterniers est située dans le quartier de Montaigu. Elle fait suite à la rue des Lanterniers de la commune de Laneuveville­d-evant-Nancy et se termine dans la rue des Tonneliers. Les Lanterniers [1] sont ceux qui fabriquaient des lanternes. Le terme désignait aussi ceux qui avaient la charge d'allumer les lanternes publiques. Le terme lanternier – Dictionnaire français-anglais et moteur de recherche de traductions françaises.

Pour en savoir plus,le lecteur pourra consulter les pages du dictionnaire définitions, citations, synonymes, usage… d'après l'ouvrage d'Emile Littré (1863-1877)( source musée du Fer) Quelles références

Références

Rue des Luthiers

La rue des Luthiers est située dans le quartier de Montaigu; elle relie la rue du Haut de Bourgomay à la rue Catherine de Bourbon.

Les luthiers [1] sont les artisans qui fabriquent, réparent et restaurent les instruments de musique à cordes pincées ou frottées tels que les violons, altos, violoncelles, violes d'amour, guitares, guitares électriques, etc. Le terme dérive de luth.

Le luthier numérique a aussi fait son apparition depuis les années 1970.

Références

Rue des Maraîchers

Rue située dans le quartier de Montaigu, elle commence et se termine dans l'avenue du Général de Gaulle.

Les maraîchers pratiquent le maraîchage, c’est-à-dire la culture des fruits et légumes,surtout au voisinage des grandes villes. Le terme vient du mot "marais".

Rue des Marmottes

Rue située dans le quartier de Montaigu, elle commence et se termine dans la rue de l'Ermitage.

L'origine du nom de cette rue est controversée. Deux solutions sont envisagées. La première, dans le cadre des noms de métiers anciens du quartier, ferait référence aux marmottes qui sont des coffrets à échantillons des commis-voyageurs. Une marmotte de voyage est une malle formée de deux caisses emboîtées l'une dans l'autre.

L'autre solution, plus vraisemblable, ferait référence à la découverte de fossiles de marmottes dans le sous-sol lorrain sinon jarvillois. En effet, au 19ème siècle, lors des immenses chantiers que furent le creusement du canal de la Marne au Rhin et la construction des lignes de chemin de fer Paris - Strasbourg et Nancy - Merrey, furent mis à jour des fossiles d'une flore et d'une faune montagnardes, souvenirs de temps où le climat était plus froid. Paul Fliche, botaniste, paléontologue, professeur à l'École forestière de Nancy (aujourd'hui AgroParisTech - ENGREF), fait état de fossiles trouvés dans les lignites quaternaires de Jarville[1]. Il évoque dans cet article la flore et la faune locale caractéristiques d'un climat froid montagnard. Il fait, dans cet article, référence à une tête de marmotte, retrouvée dans le voisinage de Nancy, (à Liverdun ?). L'est Républicain[2] du 3 janvier 1967 s'en fit l'écho.[3] Voir aussi d'autres articles comme [4] et à titre posthume[5]

Noter que la page Wikipédia qui lui est consacrée pourrait être considérablement enrichie.

Références

  1. Henri-Marie-Thérèse-André, (dit Paul) Fliche, Sur les lignites quaternaires de Jarville, près de Nancy, Compte rendu à l'Académie des Sciences, 1875, 1er semestre, T LXXX, N° 18, pp 1233 - 1236.
  2. L'Est Républicain, 3 janvier 1967
  3. Lucienne Geoffroy, Evelyne Geoffroy, Jarville-la-Malgrange hier : Des origines à la Seconde Guerre mondiale,ASIN: B0014VHD40, ISBN 2-9501221-0-8, 1985, 175 pages
  4. P. Fliche, Les Naturalisations forestières en France et la paléontologie, communication faite à la réunion biologique de Nancy, le 1er décembre 1897.
  5. P. Fliche, Flore fossile du Trias en Lorraine et Franche-Comté (avec des considérations finales par M. R.Zeiller). - 297 p., 27 pl., Berger — Levrault Ed., Paris/Nancy 1910.; - Bull. Soc. Sci. Nancy, III, XI, 1, 222–286, pl. XXIII–XXVII, Nancy 1910.

Place des Mégissiers

Rue située dans le quartier de Montaigu.Elle donne dans la rue des Marmottes.

Les mégissiers [1] transforment les peaux en cuir fin et souple par tannage, pour la ganterie et la chaussure. Il s'agit de peux d'ovins ou caprins. Les mégissiers [9]) étaient chargés de mégir une peau, ou tanner la peau au moyen d'un bain spécial, afin d'obtenir un cuir très souple. Il s'agissait de préparer "en blanc" les peaux de mouton et autres peaux délicates pour obtenir ainsi des peaux blanches utilisées par la ganterie, la cordonnerie de luxe et la reliure. La peau mégie n'était donc pas tannée par la méthode ordinaire utilisée en tannerie.

Pour en savoir plus en particulier sur les différentes méthodes de tannage, le lecteur pourra consulter la page wikipédia.

Références

Rue des Ménétriers

Rue située dans le quartier de Montaigu, elle commence dans la rue des Cordeliers et se termine dans la rue de Bon Prévost. Les ménétriers sont des musiciens ambulants, joueurs de violon qui font danser les gens des villages. Les ménétriers sont la dernière transfiguration des ménestrels qui, au moyen âge, étaient des poètes-musiciens qui parcouraient les provinces de château en château. La profession organisait à partir du XIVe siècle la répartition des chanteurs pour les noces et les fêtes. Il étaiy alors impossible de faire appel aux services de ces musiciens sans se rendre sur la place des ménétriers. Aucun intermédiaire n’était autorisé. Le Ménétrier, gagnant sa vie en faisant de la musique, exerçait une profession, et non un commerce. L’association avec sa confrérie et ses règlements se place cependant parmi les maîtrises ouvrières. Au XIII° ,le mot ne semble pas exister dans les métiers. Comme les autres professions du Moyen Age, les ménétriers étaient organisés en corporation, avec ses statuts et ses règles.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les pages suivantes : [1] [2]

Références

Terrasses de Montaigu

Les terrasses de Montaigu sont un ensemble d'immeubles situé à droite de l'avenue du Général de Gaulle après la B.N.P. en allant vers Heillecourt. Une rue circulaire qui porte le même nom, dessert cet ensemble. Pour l'origine du nom Montaigu voir le chapitre sur la rue de l'ermitage.

Une dévotion est à l'origine du domaine et du nom de Montaigu. Au XVème et XVIème siècle en Belgique, près de Sichem, au lieu appelé Montaigu, on vénérait la vierge. Une statue de Notre-Dame de Montaigu parvint à Nancy en l'église du noviciat des Jésuites. La ferveur pour cette protectrice se développa et grâce à la générosité de Jean Henriet, laboureur à Laneuveville, ils fondèrent un Ermitage sur le lieu-dit "Le Haut de Bourgomay qui prit et conserva le nom de Montaigu. Simple rendez­ vous de chasse, c'est à Bon Prévost, premier fermier général de Stanislas que le château doit l'essentiel de sa physionomie actuelle et dont la première pierre fut posée en 1757.

Place des Mouniers

La place des Mouniers est située dans le quartier de Montaigu, elle est accessible par la rue du Haut de Bourgonay.

Qu'est-ce qu'un mounier ?

Selon Wiktionary[1] et le Littré de 1872[2], le terme "mounier" est un des noms vulgaires du martin-pêcheur d'Europe.

Aucune autre définition en particulier de métier, n'a été trouvée à ce jour (4 août 2019). Il ne semblerait pas anormal de penser que le terme "mounier" serait une déformation de "meunier".


Mounier est aussi un nom de famille dont l'un (Jean Joseph Mounier) fut un homme politique célèbre. Mais il ne semble pas raisonnable de penser que cette place porte le nom de cette famille. Nous rappelons toutefois ci-dessous une brève biographie de cette personne, au cas où ...


Mounier (Jean-Joseph). Né à Grenoble le 12 novembre 1758, était fils d’un commerçant. Il étudia le droit, fut reçu avocat en 1779 et fit peu après acquisition de la charge de juge royal à Grenoble. Il acquit une grande célébrité en France à la veille de la Révolution par son action dans l’agitation prérévolutionnaire qui se manifesta dans le Dauphiné, notamment à l’assemblée de Vizille, le 21 juillet 1788. Elu par acclamation député aux Etats Généraux, il fut un des promoteurs du serment du jeu de paume. Le 28 septembre 1789, il fut élu président de l’Assemblée nationale et occupait cette fonction les 5 et 6 octobre ; c’est lui qui présenta au roi, à ce titre, la députation des femmes de Paris. Après ces événements, il prit la fuite et se retira dans le Dauphiné, envoya sa démission le 21 novembre, publia un exposé de sa conduite, puis se retira à Genève. Retiré en Allemagne, il établit une maison d’éducation à Weimar. Rappelé en France après le 18 brumaire, il fut nommé en 1802 préfet du département d’Ille-et-Vilaine et appelé au Conseil d’Etat en 1805. Il est mort à Paris en 1806. Cahier Français Des droits de l'homme à l'abolition de l'esclavage, des constitutions monarchiques de la France à la naissance du parlementarisme, les royalistes qui ont fait la France et bien d'autres choses encore.

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter le Dictionnaire de la langue Française ( Musée du Fer )

Références

Rue des Orfèvres

Située dans le quartier de Montaigu, elle commence dans la rue des Augustins et se termine dans la rue Catherine de Bourbon.

Les orfèvres [1] sont les artisans qui fabriquent et/ou qui vendent des objets de parure ou de décoration en métaux précieux finement travaillés, notamment des chandeliers, des couverts, de la vaisselle, des ornements d'église (calices, ciboires, patènes, coffrets et reliquaires). Ils fabriquaient et vendaient des objets autres que les bijoux. Les orfèvres-bijoutiers fabriquaient des bijoux en or, les orfèvres-joaillers montaient les pierres précieuses taillées par les lapidaires.

Les orfèvres composaient une des plus prestigieuses corporations et confréries au moyen âge. A titre d'exemple, le lecteur pourra consulter la charte[2].

Références

  1. Définition du Centre National de Ressources Textuelles et lexicales (CNRTL)
  2. DE ROGÉVILLE, Pierre-Dominique Guillaume. Dictionnaire historique des ordonnances et des tribunaux de Lorraine et du Barrois [années 1232-1772], tome II, Nancy, 1777, pp. 195-205, téléchargeable à cetteURL

Place des Potiers

Située dans le quartier de Montaigu, elle donne dans la rue du Haut de Bourgomay à droite entre le carrefour des rues Catherine de Bourbon et des Augustins, et la rue des Enlumineurs.

Les potiers fabriquent ou vendent de la vaisselle de terre. On appela aussi potiers les fabricants de pots et récipients ou ustensiles de cuisine en étain.

Le duc de Lorraine Charles II (139-1429) organisa notamment la confrérie des potiers et chaudronniers sur le modèle centralisé des merciers [1]

Références

  1. Jean Luc FRAY, Villes et bourgs de Lorraine - réseaux urbains et centralité au Moyen Age, Editeur Presses universitaires Blaise Pascal, Clermont-Ferrand, ISBN-13 978-2-84516-238-9,2006


Allée des quatre rangées d'arbres

L'Allée des quatre rangées d'arbres relie la rue du Général de Gaulle à la rue de l'Ermitage devant l'entrée principale du Parc du château de Montaigu. Cette voie constituait, avant la construction du lotissement dans les années 60s, le début de l'allée d'accès au château.IL s'agit d'une voie piétonne et cyclable, et de promenade, sans habitation desservie. Son nom n'est dû qu'à la présence de quatre rangées d'arbres qui ont été remplacés au début des années 2000 après la tempête de Noël 1999.

Rue et impasse de la Sablière

Située dans le quartier de Montaigu, la rue commence avenue du Général de Gaulle et se termine au carrefour avec la rue de Bourgogne et l'impasse commence au carrefour entre la rue de la Sablière et la rue de Bourgogne et se termine en cul de sac. Une sablière est un endroit où on recueille le sable. Cette rue porte ce nom à cause de carrières qui s'étendaient à proximité. Le lotissement de la rue de la Sablière existe depuis 43 ans (en quelle année il a eu 43 ans ?)2010 A l'origine il y avait sur ce terrain un verger de mirabelliers et à côté une carrière de sable.La rue est entièrement habitait en 1968.1967 premier propriétaire L'origine du nom les " Amis d'Emmaûs "provient du promoteur qui a fait construire plusieurs lotissements, d'où le nom de l'arrêt du bus .

Pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter la page wiktinory

Ne pas mettre les Amis d 'Emmaûs rien avoir, juste le promoteur a fait des nombreux lotissements à la bourse de tous, des maisons familliales le nom de l'arrêt de bus viens du promoteur! Le lieu avait comme nom le Haut du Bois ! La maison de retraite d'ailleurs avait pris ce nom, la ville de Jarville en était propriétaire !

Place des Saulniers

Située dans le quartier de Montaigu, elle donne dans la rue des Augustins. Les saulniers[1] sont les ouvriers qui travaillent à l'extraction du sel dans un marais salant. Synon. paludier. Les saulniers (actuellement saunier)[2] sont les récoltants du sel par évaporation soit dans des marais salant, soit dans les fours à sel.

Références

Rue des Talemeliers

Située dans le quartier de Montaigu, cette rue prend dans la rue Catherine de Bourbon et se termine à la limite avec la commune de Laneuveville-devant-Nancy.

Talemelier est un nom qui vient du vieux français "taler" et "mesler" qui signifiaient respectivement battre et mêler.

Les Talemeliers[1] étaient des boulangers.

Le terme boulanger est d'origine picarde, apparu sous la forme de bolengarius et bolengerius (en latin médiéval), boulenc en ancien picard, pour prendre sa forme française actuelle vers 12991. C'est celui qui fabrique les pains ronds. L'usage de ce mot a éliminé progressivement dans la langue française ceux de talmelier, de pesteur (pistor, celui qui pétrit) et de panetier (que l'on retrouve en italien, panettiere, et en espagnol, panadero).

L'action de fabriquer puis le lieu de fabrication est devenue boulenguerie, attesté en 1314, boulengerie en 1611 et boulangerie en 1680[2]

Références

Place des Tapissiers

Située dans le quartier de Montaigu, elle donne dans la rue de Bourgogne. Les tapissiers[1] sont des personne dont le métier est la réalisation de tapis, de tapisseries.

Les tapissiers-garnisseurs[2] réalisent la tapisserie d'ameublement, des garnitures et des couvertures de sièges ou tout autre meuble recouvert de tissu ou de cuir.

Par extension, les tapissiers fabriquent ou vendent des meubles en tapisserie, décorent les appartements avec des tapis, des tapisseries et des étoffes d'ameublement.

Jarville et les tapissiers

La Malgrange fut un lieu de production de tapisseries sous la direction de Charles Mité[3] notamment sous l’impulsion du duc Léopold[4]

Références

  1. Définition du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales(CNRTL)
  2. Définition de Wikipédia
  3. Voir la page consacrée à Charles Mité
  4. Michel Antoine, Les manufactures de tapisserie des ducs de Lorraine au XVIIIè siècle (1698-1737), Presses Universitaires de Nancy, juin 1991 (ISBN 978-2864800378)

Rue des Tonneliers

Située dans le quartier de Montaigu, cette rue commence au carrefour entre la rue des Lanterniers et la rue des Tonneliers de la commune de Laneuveville-devant-Nancy et se termine en cul de sac.

Les tonneliers [1] sont les artisans qui font ou qui réparent des tonneaux. Outre les tonneaux, il fabriquait des seilles, des barils, des seaux de bois et autres ustensiles employés dans les ménages et le commerce des vins. Dans le dictionnaire du CNRTL[2], les tonneliers fabriquent et réparent les tonneaux (et parfois d'autres ustensiles en bois, baquets, cuveaux, etc.).

Les tonneliers et Jarville

On peut ici faire référence à l'école de tonnellerie et aux tonnelleries de Jarville.

Références

Place des Troubadours

Située dans le quartier de Montaigu, cette place donne dans la rue des Apothicaires.

Les troubadours[1] étaient des musiciens poètes ayant composé en langue d'oc. Ils allaient ordinairement de cour en cour, séjournant plus ou moins longtemps dans chacune d'elles selon le succès qu'ils y obtenaient. Ils sont les équivalents des trouvères, poètes en langue d'oil et des ménétriers

Références

Rue du Val du moulin

Elle commence rue du Maréchal Foch et se termine au carrefour entre l'avenue du Général de Gaulle et la rue de Fléville. Elle a la particularité de n'avoir aucun habitant. Ce texte est issu du livre [1]

Le nom de cette rue vient d'un moulin qui était alimenté par les eaux du ruisseau du Fonteno. Un registre de 1584 consigne le "procès-verbal de visite du moulin de Jarville fait par Florent Drouin, maître-maçon du Duché de Lorraine". En 1614, le duc Henri Il cédait le moulin à son premier valet de chambre André Desbordes. Des problèmes d'irrigation surgirent. En 1857 et 1860 des enquêtes étaient ouvertes sur les prises d'eau faites sur le ruisseau du Fonteno. Après 1870, le moulin fut transformé en ferme qui devait devenir plus tard la ferme Pérot Val du moulin c'est un lieu dit extrait du cadastre de Jarville en référence aux moulins et féculerie sur le ruisseau de Jarville dit Fonteno Une charte de 1580 fait état de dépenses pour le bâtiment des moulins et féculerie de Jarville.

Références

  1. Lucienne Geoffroy, Evelyne Geoffroy, Jarville-la-Malgrange hier : Des origines à la Seconde Guerre mondiale,ISBN 2-9501221-0-8, ASIN: B0014VHD40, 1985, 175 pages