Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse XLVI

De Wicri Chanson de Roland

Cette page concerne la laisse XLVI du manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit

Cette laisse est contenue sur le feuillet 11 verso du manuscrit.

Ell démarre à la deuxième lettrine C.

 
Page22-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Cette laisse est transcrite et traduite sur les pages 4 et 5 de la version de Léon Gautier[1].


XLVI

Ço dist Marsilies : — qu’en parlereient il plus ? Marsile alors — et pourquoi de plus longs discours ?
« — Cunseill n’est proz dunt hume n’est soürs :
« — Il n’est pas, dit-il, de bon conseiller, si l’on n’en est point sûr :
605 « La traïsun me jurrez de Rollant, se il i est. »
« Jurez-moi, si Roland vient là-bas, jurez-moi de le trahir. »
Ço respunt Guenes : « Issi seit cum vus plaist. »
Et Ganelon : « Qu’il soit fait, répond-il, selon votre volonté ! »
Sur les reliques de s’espée Murgleis Et le voilà qui, sur les reliques de son épée Murgleis,
La traïsun jurat ; s’en est forsfait. Aoi. Jure la trahison. Le crime est consommé.

Voir aussi

Notes
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