Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse L
De Wicri Chanson de Roland
< Chanson de Roland | Manuscrit d'Oxford
Révision datée du 4 août 2021 à 08:48 par Jacques Ducloy (discussion | contributions) (→Dans le manuscrit)
Cette page concerne la laisse L du manuscrit d'Oxford.
- Pour revenir à la laisse précédente (XLIX).
- Pour accéder à la laisse suivante (LI).
Dans le manuscrit
Cette lettre démarre à la deuxième lettrine A. |
Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)
L | |||
Atant i vint la reine Bramimunde : | Voici venir la reine Bramimonde : | ||
635 | « Jo vus aim mult, sire, dist ele al Cunte, | « Sire, dit-elle à Ganelon, je vous aime grandement : | |
« Car mult vus priset mis sire e tuit si hume. | « Car mon seigneur et tous ses hommes ont pour vous grande estime.
| ||
« A vostre femme enveierai dous nusches : | « Je veux à votre femme envoyer deux bracelets ; | ||
« Ben i ad or, matices e jacunces, | « Ce ne sont qu’améthystes, jacinthes et or : | ||
« E valent melz que tut l’aveir de Rume ; | « Ils valent plus, à eux seuls, que tous les trésors de Rome :
| ||
640 | « Vostre emperere si bones n’en out unkes. » | « Et certes votre empereur n’en eut jamais de pareils. » | |
Il les ad prises, en sa hoese les butet. | Aoi. | Ganelon les prend ; dans sa botte il les serre... |
Voir aussi
Sur ce wiki :
- la catégorie : Chanson de Roland, laisse L