Chanson de Roland/Manuscrit d'Oxford/Laisse CXXVII

De Wicri Chanson de Roland
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Cette page introduit la laisse CXXVII (127) en suivant l'organisation propre au manuscrit d'Oxford.

Dans le manuscrit d'Oxford

La laisse est contenue sur le feuillet 31 (verso) du manuscrit.

Elle démarre sur la lettrine L.

Elle est numérotée

  • CXXVIII chez Francisque Michel.


 
Page61-2140px-La Chanson de Roland - MS Oxford.djvu.jpg

Transcription et traduction par Léon Gautier (1872)

Source : Wikisource[1]

LE COR

CXXIX

Li quens Rollanz des soens i veit grant perte ; Le comte Roland voit la grande perte des siens,
Sun cumpaignun Oliver en apelet : Et parle ainsi à son compagnon Olivier :
« Bel sire, cher cumpainz, pur Deu que vus enhaitet,
« Beau sire, cher compagnon, au nom de Dieu que je prie de vous bénir,
« Tanz bons vassals veez gesir par tere : « Voyez tous ces bons vassaux qui gisent à terre...
1695 « Pleindre poüm France dulce, la bele, « Certes nous pouvons plaindre douce France la belle,
« De tels baruns cum or remeint deserte. « Qui va demeurer veuve de tels barons.
« E ! Reis, ami, que vus ici nen estes ! « Eh ! Roi, notre ami, que n’êtes-vous ici ?
« Oliver frere, cum le purrum nus faire ? « Mon frère Olivier, comment pourrons-nous faire
« Cum faitement li manderum nuveles ? » « Pour lui mander de nos nouvelles ?
1700 Dist Olivers : « Je ne l’ sai cument quere. « — Je n’en sais pas le moyen, répond Olivier.
« Melz voeill murir que hunte nus seit retraite. » Aoi. « Mais plutôt la mort que le déshonneur ! »

Voir aussi

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