La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition populaire/1895/Partie 1/Ambassade Ganelon

De Wicri Chanson de Roland
Chanson de Roland Gautier Populaire 1895 page 75.jpg

Les couplets (laisses)

XXX

  Voilà Ganelon qui chevauche sous de hauts oliviers...
Il a rejoint les messagers sarrasins :
Blancandrin, pour l’attendre, avait ralenti sa marche.
Tous deux commencent l’entretien, tous deux y sont habiles :
 370  « Quel homme merveilleux que ce Charles ! s’écrie Blancandrin.
« Il a conquis la Calabre et la Pouille ;
« Constantinople et la vaste Saxe :
« Il a passé la mer salée, afin de mettre la main sur l’Angleterre,
« Et il en a conquis le tribut pour saint Pierre.
« Mais pourquoi vient-il nous poursuivre chez nous ?
 375 « — Telle est sa volonté, dit Ganelon,
« Et il n’y aura jamais d’homme qui soit de taille à lutter contre lui. »

XXXI

XXXII

XXXIII

XXXIV

XXXV

  Devant Marsile s’avance Blancandrin,

XXXVI


Notes originales