CIDE (2003) Michel : Différence entre versions

De CIDE
imported>Jacques Ducloy
(Références bibliographiques)
imported>Jacques Ducloy
(Un exemple)
 
(30 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 9 : Ligne 9 :
 
;In: [[Est dans les actes::CIDE 06 Caen|CIDE.06 (Caen)]], 2003
 
;In: [[Est dans les actes::CIDE 06 Caen|CIDE.06 (Caen)]], 2003
 
;En ligne:https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00948385
 
;En ligne:https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00948385
 
 
;Mots-clés:e-learning, évaluation, connaissances, génération automatique, IMS, QTI, spécification, interopérabilité, objet pédagogique, XML.
 
;Mots-clés:e-learning, évaluation, connaissances, génération automatique, IMS, QTI, spécification, interopérabilité, objet pédagogique, XML.
 
}}
 
}}
 
__TOC__
 
__TOC__
 +
;Node de l'éditeur Wicri:Les images sont renumérotées à partir de 7 (doublon dans l'article initial).
 
{{Clr}}
 
{{Clr}}
 
;Résumé : Notre propos dans cet article est de présenter la spécification IMS Question & Test Interoperability Specification (IMS-QTI). Celle-ci décrit des méthodes et contenus d’évaluation dans un contexte d’enseignement à distance. Un prototype expérimental dénommé G-QTI est présenté ici. Il permet de générer des documents d’évaluation conformes à la spécification dans une perspective d’échange de ressources entre systèmes.
 
;Résumé : Notre propos dans cet article est de présenter la spécification IMS Question & Test Interoperability Specification (IMS-QTI). Celle-ci décrit des méthodes et contenus d’évaluation dans un contexte d’enseignement à distance. Un prototype expérimental dénommé G-QTI est présenté ici. Il permet de générer des documents d’évaluation conformes à la spécification dans une perspective d’échange de ressources entre systèmes.
Ligne 22 : Ligne 22 :
 
(IEEE<ref>IEEE : <http://www.ieee.org></ref>) qui se charge de faire des propositions à l'''International Standard Organization'' en particulier à son comité technique  JTC1  (''Joint  Technical  Committee'')  au  niveau  du  groupe  SC36 (Sub Committee 36 « ''IT for learning, education and training'' »<ref>ISO, JTC1 : <http://jtscl36.org></ref>) afin de les faire passer  du statut de standard à celui de norme. Un historique détaillé du processus de construction de ces groupes de réflexion est présenté dans [{{CIDE lien citation|MIC02}}].
 
(IEEE<ref>IEEE : <http://www.ieee.org></ref>) qui se charge de faire des propositions à l'''International Standard Organization'' en particulier à son comité technique  JTC1  (''Joint  Technical  Committee'')  au  niveau  du  groupe  SC36 (Sub Committee 36 « ''IT for learning, education and training'' »<ref>ISO, JTC1 : <http://jtscl36.org></ref>) afin de les faire passer  du statut de standard à celui de norme. Un historique détaillé du processus de construction de ces groupes de réflexion est présenté dans [{{CIDE lien citation|MIC02}}].
  
La spécification la plus aboutie et qui est en passe de devenir une norme est le LOM (Learning Object Metadata). Il définit l’ensemble minimal de caractéristiques indispensables pour gérer les objets pédagogiques. Il considère qu’un objet pédagogique est " toute entité, sur un support numérique ou non (informatique), pouvant être utilisée pour l'apprentissage, l'enseignement ou la  formation" [LOM01]. Neuf catégories de descripteurs [{{CIDE lien citation|IMS01a}}] [{{CIDE lien citation|LOM01}}] sont prises en  compte selon une structure hiérarchique (contrairement au modèle Dublin Core). Pour une présentation détaillée des descripteurs on se réfèrera à [{{CIDE lien citation|MIC02}}]. Le LOM, bien que très complet et permettant une variété de description large et personnalisée n’est pas apte à caractériser correctement des ressources de type évaluation ou tests interactifs. Or, la question de l’évaluation est un des enjeux majeurs dans le domaine de la formation et de l’enseignement. Selon Hadji, « l’évaluation dans un contexte d’enseignement a pour fin légitime de contribuer à la réussite de l’enseignement, c’est à dire à la construction de ces savoirs et compétences par les élèves». Selon lui, l’évaluation est au service de l’apprentissage et « l’évaluation formative est l’horizon logique d’une pratique évaluative » [HAD97]. En effet, l’évaluation peut avoir plusieurs objectifs :
+
La spécification la plus aboutie et qui est en passe de devenir une norme est le LOM (''Learning Object Metadata''). Il définit l’ensemble minimal de caractéristiques indispensables pour gérer les objets pédagogiques. Il considère qu’un objet pédagogique est « ''toute entité, sur un support numérique ou non (informatique), pouvant être utilisée pour l'apprentissage, l'enseignement ou la  formation'' » [{{CIDE lien citation|LOM01}}]. Neuf catégories de descripteurs [{{CIDE lien citation|IMS01a}}] [{{CIDE lien citation|LOM01}}] sont prises en  compte selon une structure hiérarchique (contrairement au modèle Dublin Core). Pour une présentation détaillée des descripteurs on se réfèrera à [{{CIDE lien citation|MIC02}}]. Le LOM, bien que très complet et permettant une variété de description large et personnalisée n’est pas apte à caractériser correctement des ressources de type évaluation ou tests interactifs. Or, la question de l’évaluation est un des enjeux majeurs dans le domaine de la formation et de l’enseignement. Selon Hadji, « ''l’évaluation dans un contexte d’enseignement a pour fin légitime de contribuer à la réussite de l’enseignement, c’est à dire à la construction de ces savoirs et compétences par les élèves'' ». Selon lui, l’évaluation est au service de l’apprentissage et « ''l’évaluation formative est l’horizon logique d’une pratique évaluative'' » [{{CIDE lien citation|HAD97}}]. En effet, l’évaluation peut avoir plusieurs objectifs :
 
*L’évaluation diagnostique, mise en œuvre en début de formation, permet de définir des parcours individualisés.
 
*L’évaluation diagnostique, mise en œuvre en début de formation, permet de définir des parcours individualisés.
 
*L’évaluation formative qui a lieu avant et pendant le cours permet d’effectuer des ajustements si nécessaire. Le formateur et l’apprenant sont tous deux informés des étapes ou paliers franchis (modification sur l’action pédagogique). A ce titre, l’évaluation formative joue un rôle de régulation et d’aide à l’apprentissage.
 
*L’évaluation formative qui a lieu avant et pendant le cours permet d’effectuer des ajustements si nécessaire. Le formateur et l’apprenant sont tous deux informés des étapes ou paliers franchis (modification sur l’action pédagogique). A ce titre, l’évaluation formative joue un rôle de régulation et d’aide à l’apprentissage.
*L’évaluation sommative permet de mesurer des acquis d’un apprenant en fin de formation [HAD00]. C’est cette évaluation qui souvent permet l’obtention d’un diplôme ou certificat.
+
*L’évaluation sommative permet de mesurer des acquis d’un apprenant en fin de formation [{{CIDE lien citation|HAD00}}]. C’est cette évaluation qui souvent permet l’obtention d’un diplôme ou certificat.
On peut remarquer que les systèmes e-learning se modifient et intègrent de plus en plus des modules d’évaluation. En effet, bon nombre d’entre eux permettent d’intégrer des systèmes d’autotests avec feedback, accompagnant le cours ou diffusés avant le cours, de manière à saisir le niveau de l’apprenant  et éventuellement lui indiquer les points de cours à approfondir. Cette évaluation peut également intervenir après le cours pour l'obtention d'un diplôme ou certificat comme le PCIE (Passeport de Compétences Informatique Européen4).
+
On peut remarquer que les systèmes e-learning se modifient et intègrent de plus en plus des modules d’évaluation. En effet, bon nombre d’entre eux permettent d’intégrer des systèmes d’autotests avec feedback, accompagnant le cours ou diffusés avant le cours, de manière à saisir le niveau de l’apprenant  et éventuellement lui indiquer les points de cours à approfondir. Cette évaluation peut également intervenir après le cours pour l'obtention d'un diplôme ou certificat comme le PCIE (Passeport de Compétences Informatique Européen<ref>PCIE : <http://www.pcie.tm.fr></ref>).
 +
 
 
Outre les qualités didactiques et pédagogiques de ces actions, on peut voir qu’elles permettent de faire évoluer les systèmes d’apprentissage vers des systèmes dits adaptatifs, comme les systèmes tutoriels intelligents (STI) [{{CIDE lien citation|NKA96}}], c’est à dire capable de gérer du matériel didactique selon le comportement global de  l’apprenant. On comprend donc bien l’extrême nécessité de caractériser le plus précisément  possible  ce  type  de  ressource,  et  de  le  faire  selon  des  normes ou spécifications universellement employées de manière à favoriser l'interopérabilité entre les systèmes. C'est pourquoi nous nous sommes orientés vers l'étude des spécifications en cours d’élaboration. Celle qui est la plus aboutie est IMS-QTI (Question & Test Interoperability). Nous allons la présenter plus précisément.
 
Outre les qualités didactiques et pédagogiques de ces actions, on peut voir qu’elles permettent de faire évoluer les systèmes d’apprentissage vers des systèmes dits adaptatifs, comme les systèmes tutoriels intelligents (STI) [{{CIDE lien citation|NKA96}}], c’est à dire capable de gérer du matériel didactique selon le comportement global de  l’apprenant. On comprend donc bien l’extrême nécessité de caractériser le plus précisément  possible  ce  type  de  ressource,  et  de  le  faire  selon  des  normes ou spécifications universellement employées de manière à favoriser l'interopérabilité entre les systèmes. C'est pourquoi nous nous sommes orientés vers l'étude des spécifications en cours d’élaboration. Celle qui est la plus aboutie est IMS-QTI (Question & Test Interoperability). Nous allons la présenter plus précisément.
 
{{Wicri travaux|texte=Suite en cours d'importation}}
 
  
 
==Une spécification pour l'évaluation des connaissances==
 
==Une spécification pour l'évaluation des connaissances==
 
===La spécification IMS-QTI===
 
===La spécification IMS-QTI===
  
La  spécification  Question & Test  Interoperability  (QTI)  de  l’IMS  permet  de représenter  la  structure  de  données  d’une  question et  d’un  test  ainsi  que  de  leurs résultats correspondants. En effet, un test est codé comme un ''assessment''. Il peut se composer  de  plusieurs ''Item''  qui  sont  les  objets  servant  à  l’évaluation  c’est  à  dire généralement les questions. L'''item'' est accompagné de sa présentation (rendering) et des informations pour sa notation (scoring). Ces éléments, combinés et intégrés dans  
+
La  spécification  Question & Test  Interoperability  (QTI)  de  l’IMS  permet  de représenter  la  structure  de  données  d’une  question et  d’un  test  ainsi  que  de  leurs résultats correspondants. En effet, un test est codé comme un ''assessment''. Il peut se composer  de  plusieurs ''Item''  qui  sont  les  objets  servant  à  l’évaluation  c’est  à  dire généralement les questions. L'''item'' est accompagné de sa présentation (''rendering'') et des informations pour sa notation (''scoring''). Ces éléments, combinés et intégrés dans  
des  documents  écrits  en  XML,  doivent  permettre  l’échange  des  contenus  de  type évaluation entre les plates-formes d’enseignement à distance et leur intégration avec d’autres  contenus.  Tout  comme  pour  le  LOM,  le  choix  de  XML  pour  présenter la spécification  QTI  dénote  l’intention  d’ouverture  et  de  facilitation  sans  prédire des choix techniques d’implémentation à mettre en oeuvre.
+
des  documents  écrits  en  XML,  doivent  permettre  l’échange  des  contenus  de  type évaluation entre les plates-formes d’enseignement à distance et leur intégration avec d’autres  contenus.  Tout  comme  pour  le  LOM,  le  choix  de  XML  pour  présenter la spécification  QTI  dénote  l’intention  d’ouverture  et  de  facilitation  sans  prédire des choix techniques d’implémentation à mettre en œuvre.
  
 
A  l’instar  de  XML,  la  spécification  IMS-QTI  est  extensible  et  adaptable  pour  des applications  spécifiques.  Comme  c’est  le  cas  pour  les  autres  spécifications,  celle-ci n’influe  pas  sur  les  concepts  pédagogiques  ni  sur  les  choix  techniques  de programmation  et/ou  d’interface graphique  laissés  à  la  libre  appréciation  des concepteurs  d’outils  logiciels  et  des  producteurs  de  contenus.  QTI  concerne  les fournisseurs  de  contenus  (éditeurs  d’évaluations,  de  tests...),  les  éditeurs  de  plates-formes  d’enseignement  à  distance  (VLE  Virtual Learning  Environment  ou  LMS
 
A  l’instar  de  XML,  la  spécification  IMS-QTI  est  extensible  et  adaptable  pour  des applications  spécifiques.  Comme  c’est  le  cas  pour  les  autres  spécifications,  celle-ci n’influe  pas  sur  les  concepts  pédagogiques  ni  sur  les  choix  techniques  de programmation  et/ou  d’interface graphique  laissés  à  la  libre  appréciation  des concepteurs  d’outils  logiciels  et  des  producteurs  de  contenus.  QTI  concerne  les fournisseurs  de  contenus  (éditeurs  d’évaluations,  de  tests...),  les  éditeurs  de  plates-formes  d’enseignement  à  distance  (VLE  Virtual Learning  Environment  ou  LMS
Ligne 41 : Ligne 40 :
 
utilisateurs (apprenants et enseignants/concepteurs d’évaluation).
 
utilisateurs (apprenants et enseignants/concepteurs d’évaluation).
  
La  spécification  QTI  est  encore  jeune,  la  première  version  publique  v 1.0  a  été présentée au mois de mai 2000 et nous nous appuyons ici sur la version v 1.2 datée de  janvier  2002.  La  documentation  sur  la  spécification  se  présente  en  plusieurs documents, en particulier [SMY02a] donne une vue d’ensemble sur la spécification, [SMY02b]  présente  les  concepts  principaux  regroupés  sous  l’acronyme  ASI  pour ''Assessment-Section-Item'',  [SMY02c]  décrit  comment  s’implémente  le  modèle  à l’aide  de  XML  et  enfin  [SMY02d]  et  [SMY02e]  complètent  la  présentation  des concepts  et  aident  à  la  mise  en  œuvre. Tous  les  documents  cités  ici  sont  mis à disposition sur le serveur Web de l’IMS<ref>IMS, <http://www.imsproject.org> (site consulté en février 2003)</ref>.  
+
La  spécification  QTI  est  encore  jeune,  la  première  version  publique  v 1.0  a  été présentée au mois de mai 2000 et nous nous appuyons ici sur la version v 1.2 datée de  janvier  2002.  La  documentation  sur  la  spécification  se  présente  en  plusieurs documents, en particulier [{{CIDE lien citation|SMY02a}}] donne une vue d’ensemble sur la spécification, [{{CIDE lien citation|SMY02b}}]  présente  les  concepts  principaux  regroupés  sous  l’acronyme  ASI  pour ''Assessment-Section-Item'',  [{{CIDE lien citation|SMY02c}}]  décrit  comment  s’implémente  le  modèle  à l’aide  de  XML  et  enfin  [{{CIDE lien citation|SMY02d}}]  et  [{{CIDE lien citation|SMY02e}}]  complètent  la  présentation  des concepts  et  aident  à  la  mise  en  œuvre. Tous  les  documents  cités  ici  sont  mis à disposition sur le serveur Web de l’IMS<ref>IMS, <http://www.imsproject.org> (site consulté en février 2003)</ref>.  
  
La spécification est en fait très complexe et va bien au-delà qu'un simple système de méta-description  des  questions,  des  éléments  de  réponse  et  des  résultats correspondants. Pour  en  faciliter  le  développement  et  l’usage,  l’IMS  a  prévu  une version  allégée  : « ''QTI  Lite  Specification'' » qui  peut  être  un  point  de  départ d’implémentation.  Selon  la  spécification  IMS  QTI  Lite  1.2  [SMY02i]  un  ''item''  se décrit selon plusieurs éléments dont :
+
La spécification est en fait très complexe et va bien au-delà qu'un simple système de méta-description  des  questions,  des  éléments  de  réponse  et  des  résultats correspondants. Pour  en  faciliter  le  développement  et  l’usage,  l’IMS  a  prévu  une version  allégée  : « ''QTI  Lite  Specification'' » qui  peut  être  un  point  de  départ d’implémentation.  Selon  la  spécification  IMS  QTI  Lite  1.2  [{{CIDE lien citation|SMY02i}}]  un  ''item''  se décrit selon plusieurs éléments dont :
 
* ''objectives'' qui permet d’indiquer les buts éducatifs (objectif pédagogique) de la question
 
* ''objectives'' qui permet d’indiquer les buts éducatifs (objectif pédagogique) de la question
 
* ''rubric'' qui permet de définir des éléments d’information liés au contexte
 
* ''rubric'' qui permet de définir des éléments d’information liés au contexte
 
* ''presentation'' qui  comprend  aussi  bien  l’énoncé  de  la  question  que  les  choix de réponses possibles
 
* ''presentation'' qui  comprend  aussi  bien  l’énoncé  de  la  question  que  les  choix de réponses possibles
 
* ''resprocessing'' gère le processus de notation et les solutions de la question
 
* ''resprocessing'' gère le processus de notation et les solutions de la question
* ''itemfeedback'' gère  les  retours  écran  des  utilisateurs  en  fonction  de  leur réponse
+
* ''itemfeedback'' gère  les  retours  écran  des  utilisateurs  en  fonction  de  leur réponse.
La  spécification  prévoit  plusieurs  types  de  questions : «''True/false''»,  «''Multiple-choice''»,  «''Multiple-response''»,  «''FIB-string''», «''FIB-numeric''», « ''Image hot-spot'' », «''Drag-and-drop'' »,    «Essay» qui    correspondent    respectivement   à   «question
+
 
vrai/faux», «QCM à réponse unique», «QCM à plusieurs réponses», «Texte à trous  
+
La  spécification  prévoit  plusieurs  types  de  questions : «''True/false''»,  «''Multiple-choice''»,  «''Multiple-response''»,  «''FIB-string''», «''FIB-numeric''», « ''Image hot-spot'' », «''Drag-and-drop'' »,    «Essay» qui    correspondent    respectivement à « question vrai/faux», « QCM à réponse unique », « QCM à plusieurs réponses», «Texte à trous  
pour  du  texte  ou  un  nombre»,  «image
+
pour  du  texte  ou  un  nombre»,  «image cliquable»,  «déplacer  les  objets»,  «question ouverte».  Les  réponses  aux  questions  peuvent  être  simples,  multiples  ou  ordonnées  et  s'expriment  par
cliquable»,  «déplacer  les  objets»,  «question
+
« ''single''  »,  « ''multiple'' »« ''ordered'' »,  « ''proprietary'' » dans <''qmd_responsetype''>,    <''qmd_responsetype''> et
ouverte».  Les  réponses  aux  questions  peuvent  être  simples,  multiples  ou  ordonnées   
+
<''qmd_rendering type''>.  Ces éléments  jouent  le  rôle  de  métadescripteurs  pour  la  ressource  d'évaluation.  Ils
et  s'expriment  par
 
«   single   »,  «multiple»«ordered  »,  «proprietary»
 
dans <qmd_responsetype>,    <qmd_responsetype> et
 
<qmd_rendering type>.  Ces éléments  jouent  le  rôle  de  métadescripteurs  pour  la  ressource  d'évaluation.  Ils
 
 
favorisent  l'indexation  de  l'item et sont  placés  dans  la  partie  réservée  aux métadonnées :  
 
favorisent  l'indexation  de  l'item et sont  placés  dans  la  partie  réservée  aux métadonnées :  
<qtimetadata>.  
+
<''qtimetadata''>.  
  
La  déclaration  des  types  de  question  et  des  types  de  réponses attendues se font par les balises de type render et response.
+
La  déclaration  des  types  de  question  et  des  types  de  réponses attendues se font par les balises de type ''render'' et ''response''. Ces balises permettent de gérer le format de données et le mode de présentation proposé au participant à l'évaluation.
  
Ces balises permettent de gérer le format de données et le mode de présentation proposé au participant à l'évaluation.
 
 
Ainsi le type de réponse est défini par les éléments suivants :  
 
Ainsi le type de réponse est défini par les éléments suivants :  
 
*<response_lid> si  la  réponse  simple  ou  multiple)  est  la  sélection  d'un identificateur  (répétée  ou  non)  parmi  les  réponses  possibles  proposées  au participant (choix décrits par <response_label>),  
 
*<response_lid> si  la  réponse  simple  ou  multiple)  est  la  sélection  d'un identificateur  (répétée  ou  non)  parmi  les  réponses  possibles  proposées  au participant (choix décrits par <response_label>),  
Ligne 72 : Ligne 66 :
 
Le type de présentation est géré par les éléments suivants :  
 
Le type de présentation est géré par les éléments suivants :  
 
* <render_choice> pour  une  présentation  de  type  vrai/faux  ou  à  choix  multiple (et réponse multiple), comme les figures 1 et 2.
 
* <render_choice> pour  une  présentation  de  type  vrai/faux  ou  à  choix  multiple (et réponse multiple), comme les figures 1 et 2.
* <render_hotspot> pour  une  image  sensible  (déplacement  d'objets  ou  clic  sur
+
* <render_hotspot> pour  une  image  sensible  (déplacement  d'objets  ou  clic  sur une zone de l'image...),  
une zone de l'image...),  
 
 
* <render_fib> pour une question ouverte (ou à trous), comme la figure 3
 
* <render_fib> pour une question ouverte (ou à trous), comme la figure 3
 
* <render_slider> pour une échelle de valeurs (jauge ou règle à activer) comme la figure 4
 
* <render_slider> pour une échelle de valeurs (jauge ou règle à activer) comme la figure 4
  
Figure  
+
[[Fichier:CIDE (2003) Michel fig 1.png|left|250px|thumb|Figure 1]]
1  
+
[[Fichier:CIDE (2003) Michel fig 2.png|right|250px|thumb|Figure 2]]
Figure  
+
{{clr}}
2
+
[[Fichier:CIDE (2003) Michel fig 3.png|left|250px|thumb|Figure 3]]
Figure  
+
[[Fichier:CIDE (2003) Michel fig 4.png|right|250px|thumb|Figure 4]]
3  
+
{{clr}}
Figure  
+
 
4
 
 
La  combinaison  des  balises  de  type render et response permet  ainsi  une  grande
 
La  combinaison  des  balises  de  type render et response permet  ainsi  une  grande
 
richesse  dans  les  types  de  questions  pouvant  être  déclarées.  En  effet,  considérons
 
richesse  dans  les  types  de  questions  pouvant  être  déclarées.  En  effet,  considérons
 
l'exemple suivant : L'étudiant doit placer son curseur sur le globe oculaire dans une  
 
l'exemple suivant : L'étudiant doit placer son curseur sur le globe oculaire dans une  
image  représentant  la  photo  d'un  visage.  La  réponse  attendue   
+
image  représentant  la  photo  d'un  visage.  La  réponse  attendue  est  une  position
est  une  position
+
(définie par l'auteur). La solution est prise en compte par la balise <''respcondition''>
(définie par l'auteur). La solution est prise en compte par la balise  
 
<respcondition>
 
 
qui indique quelle zone à l'écran doit être cliquée. Les codes suivants vont permettre  
 
qui indique quelle zone à l'écran doit être cliquée. Les codes suivants vont permettre  
 
de décrire ce cas de figure.
 
de décrire ce cas de figure.
 +
 
Méta-description de la question
 
Méta-description de la question
 +
{| class="wikitable"
 +
|-
 +
|
 
<small>
 
<small>
 
<source lang="xml">
 
<source lang="xml">
Ligne 104 : Ligne 98 :
 
</source>
 
</source>
 
</small>
 
</small>
Code XML 1  
+
|-
Description de la question et de la présentation  
+
!Code XML 1  
du type de réponse attendue
+
|-
 +
|}
 +
 
 +
 
 +
Description de la question et de la présentation du type de réponse attendue
 +
{| class="wikitable"
 +
|-
 +
|
 
<small>
 
<small>
 
<source lang="xml">
 
<source lang="xml">
 
<presentation>
 
<presentation>
<material>
+
  <material>
  <mattext texttype="text/plain">
+
    <mattext texttype="text/plain">
 
     Placez le curseur sur le globe oculaire.
 
     Placez le curseur sur le globe oculaire.
  </mattext>
+
    </mattext>
</material>
+
  </material>
<response_xy ident="1 " rcardinality="Single">  
+
  <response_xy ident="1 " rcardinality="Single">  
 
   <render_hotspot>
 
   <render_hotspot>
 
       <material>
 
       <material>
       <matimage imagtype="image/jpg " uri="p h ot o.j p g " height="200" width="200"/>
+
       <matimage imagtype="image/jpg " uri="photo.jpg " height="200" width="200"/>
 
       </material>
 
       </material>
 
   </render_hotspot>
 
   </render_hotspot>
</response_xy>
+
  </response_xy>
 
</presentation>
 
</presentation>
 
</source>
 
</source>
 
</small>
 
</small>
Code XML 2  
+
|-
 +
!Code XML 2  
 +
|-
 +
|}
 +
 
 
Description de la solution à la question posée
 
Description de la solution à la question posée
 +
{| class="wikitable"
 +
|-
 +
|
 
<small>
 
<small>
 
<source lang="xml">
 
<source lang="xml">
Ligne 138 : Ligne 146 :
 
</source>
 
</source>
 
</small>
 
</small>
Code XML 3
+
|-
Dans
+
!Code XML 3
<itemmetadata>
+
|-
    le    niveau    de    difficulté    peut
+
|}
-être    indiqué    par
 
<qmd_levelofdifficulty> selon les valeurs : «
 
Pre
 
-school», «School», «Higher/further
 
 
 
  
 +
Dans <''itemmetadata''> le    niveau    de    difficulté    peut-être    indiqué    par
 +
<qmd_levelofdifficulty> selon les valeurs : «''Pre-school''», «''School''», «''Higher/further education'' », « ''Vocational'' »,    «''Professional  Development '' » (c’est    à    dire respectivement différents niveaux de scolarité ou formation professionnelle).
  
education    »,    «    Vocational»,    «Professional    Development»
 
(c’est    à    dire respectivement différents niveaux de scolarité ou formation professionnelle).
 
 
La  spécification  permet  de  contrôler  l'ordre  et  le  type  de  sélection  des  objets
 
La  spécification  permet  de  contrôler  l'ordre  et  le  type  de  sélection  des  objets
[SMY02e]  et  intègre  des  algorithmes  complets  et  pré
+
[{{CIDE lien citation|SMY02e}}]  et  intègre  des  algorithmes  complets  et  pré
 
-définis  de  calcul  des  scores
 
-définis  de  calcul  des  scores
[SMY02f].  Ce  principe  est  mis  en  place  de  façon  à  éviter  les  transformations  et
+
[{{CIDE lien citation|SMY02f}}].  Ce  principe  est  mis  en  place  de  façon  à  éviter  les  transformations  et
 
manipulations  sur  le  document  XML  tout  en  offrant
 
manipulations  sur  le  document  XML  tout  en  offrant
 
des  systèmes  de  notation  de
 
des  systèmes  de  notation  de
 
référence. Les algorithmes proposés sont suffisamment larges pour limiter le recours  
 
référence. Les algorithmes proposés sont suffisamment larges pour limiter le recours  
 
à des adaptations trop spécifiques et ainsi plus difficilement inter échangeables.
 
à des adaptations trop spécifiques et ainsi plus difficilement inter échangeables.
Les  résultats  obtenus  par  les  participants  peuvent  eux  auss
+
Les  résultats  obtenus  par  les  participants  peuvent  eux  aussi être  caractérisés
i être  caractérisés
+
[{{CIDE lien citation|SMY02g}}]. La mise en œuvre en XML est facilitée par le « ''Results Reporting XML Binding'' » [{{CIDE lien citation|SMY02h}}] et « ''Results Reporting Best Practices & Implementation Guide'' »  
[SMY02g]. La mise en oeuvre en XML est facilitée par le «
 
Results Reporting XML  
 
Binding » [SMY02h] et « Results Reporting Best Practices & Implementation Guide »  
 
 
[SMY02i] qui s'inspirent d'expériences des utilisateurs de la spécification.
 
[SMY02i] qui s'inspirent d'expériences des utilisateurs de la spécification.
L’utilisateur en interaction avec un exercice  
+
 
(assessment) est appelé  
+
L’utilisateur en interaction avec un exercice (''assessment'') est appelé  
 
participant. Le  
 
participant. Le  
 
modèle  de  données  se  décrit  de  la  manière  suivante.  Un   
 
modèle  de  données  se  décrit  de  la  manière  suivante.  Un   
assessment  
+
''assessment''
 
est  l’unité  de
 
est  l’unité  de
base pour un test (évaluation). Une  
+
base pour un test (évaluation). Une ''section''
section  
 
 
est une enveloppe pouvant contenir des  
 
est une enveloppe pouvant contenir des  
groupe
+
groupes de  sections  et  des  items  qui  vérifient  un  même  objectif.  L’''item'' est un bloc  
s de  sections  et  des  items  qui  vérifient  un  même  objectif.  L
 
’item
 
est un bloc  
 
 
contenant  la  question  (mais  également  la  réponse,  les  aides...  comme  nous  l'avons   
 
contenant  la  question  (mais  également  la  réponse,  les  aides...  comme  nous  l'avons   
 
dit  précédemment).  Un   
 
dit  précédemment).  Un   
object  bank
+
''object  bank''
 
est  un  ensemble  de  sections  et/ou  d’items  qui
 
est  un  ensemble  de  sections  et/ou  d’items  qui
 
peut  être  échangé en  tant  que  base  de  données  d’objets  d’évaluations.  C’est  au
 
peut  être  échangé en  tant  que  base  de  données  d’objets  d’évaluations.  C’est  au
niveau  du  Content  Packaging  [AND01a]  que  l’intégration  peut  être  effectuée  de
+
niveau  du  Content  Packaging  [{{CIDE lien citation|AND01a}}]  que  l’intégration  peut  être  effectuée  de
 
manière à permettre l’échange entre applications. Ce principe est le même que pour  
 
manière à permettre l’échange entre applications. Ce principe est le même que pour  
les objets pédagogiques du curricu
+
les objets pédagogiques du curriculum [{{CIDE lien citation|MIC02}}]. En effet, selon la spécification IMS  
lum [MIC02]. En effet, selon la spécification IMS  
 
 
Content Packaging un package peut être organisé dans un seul fichier PIF  
 
Content Packaging un package peut être organisé dans un seul fichier PIF  
(Package  
+
(''Package Interchange File'')  
Interchange File)  
 
 
qui est de type archive compressée (format ZIP) pour faciliter son  
 
qui est de type archive compressée (format ZIP) pour faciliter son  
 
échange  entre  plates-formes.  Mais  un  package  peut  également  être  présenté  sous  la   
 
échange  entre  plates-formes.  Mais  un  package  peut  également  être  présenté  sous  la   
 
forme  d'un  ensemble  de  fichiers  (sur  un  cédérom  par  exemple).  Un  package  est
 
forme  d'un  ensemble  de  fichiers  (sur  un  cédérom  par  exemple).  Un  package  est
composé  de  deux  parties  :  le  manifest  et  les  fichiers  physiques.  Le manifestest un  
+
composé  de  deux  parties  :  le  manifest  et  les  fichiers  physiques.  Le manifest est un  
document XML (appelé imsmanifest.xml) qui décrit l'organisation du contenu ainsi  
+
document XML (appelé ''imsmanifest.xml'') qui décrit l'organisation du contenu ainsi  
 
que les ressources. Il est situé à la racine du package. Il est accompagné des fichiers  
 
que les ressources. Il est situé à la racine du package. Il est accompagné des fichiers  
 
physiques (fichiers textes, html, graphiques, vidéos) caractérisés par les éléments du  
 
physiques (fichiers textes, html, graphiques, vidéos) caractérisés par les éléments du  
 
LOM. Ce package est autonome et constitue une ressource ré-utilisable incorporable  
 
LOM. Ce package est autonome et constitue une ressource ré-utilisable incorporable  
 
dans  une  plate-forme  d'enseignement  ou  pouvant  être  incorporée  dans  un  autre
 
dans  une  plate-forme  d'enseignement  ou  pouvant  être  incorporée  dans  un  autre
manifeste [AND01b] [AND01c]. Il peut être aussi simple qu'une simple image et sa  
+
manifeste [{{CIDE lien citation|AND01b}}] [{{CIDE lien citation|AND01c}}]. Il peut être aussi simple qu'une simple image et sa  
 
description  (en  tant  qu'objet  pédagogique)  que  contenir  un  cours  complet.  De  la
 
description  (en  tant  qu'objet  pédagogique)  que  contenir  un  cours  complet.  De  la
 
même  façon,  les  évaluations  décrites  avec  QTI  peuvent  être  incorporées  dans  le
 
même  façon,  les  évaluations  décrites  avec  QTI  peuvent  être  incorporées  dans  le
manifest (donc  dans  le  package)  en  étant  référencées  comme  les  autres  éléments
+
''manifest'' (donc  dans  le  package)  en  étant  référencées  comme  les  autres  éléments
 
(ressources physiques) car codées dans un fichier au format XML.
 
(ressources physiques) car codées dans un fichier au format XML.
  
==Un exemple==
+
===Un exemple===
  
 
Voyons maintenant sur un exemple complet comment coder une question ainsi que  
 
Voyons maintenant sur un exemple complet comment coder une question ainsi que  
Ligne 282 : Ligne 276 :
 
       </outcomes>  
 
       </outcomes>  
 
       <respcondition title="Correct ">  
 
       <respcondition title="Correct ">  
<conditionvar>  
+
        <conditionvar>  
<varequal respident="RLID_1 ">
+
          <varequal respident="RLID_1 ">RLBL_ 2</varequal>   
RLBL_ 2  
+
        </conditionvar>  
</varequal>   
+
        <setvar action="Set">3</setvar>   
</conditionvar>  
+
        <displayfeedback feedbacktype="Response " linkrefid="CorrectEl"/>
<setvar action="Set">3</setvar>   
+
        <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="CorrectEns"/>
<displayfeedback
+
    </respcondition>  
feedbacktype="Response " linkrefid="CorrectEl"/>
+
    <respcondition title="Incorrect">  
<displayfeedback
+
      <conditionvar>  
feedbacktype="Response" linkrefid="CorrectEns"/>
+
        <not>  
</respcondition>  
+
          <varequal respident="RLID_1 ">RLBL_2</varequal>   
<respcondition title="Incorrect">  
+
        </not>  
<conditionvar>  
+
      </conditionvar>  
<not>  
+
      <setvar action="Set ">- 2</setvar>   
<varequal respident="RLID_1 ">RLBL_2</varequal>   
+
      <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="IncorrectEl"/>
</not>  
+
      <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="IncorrectEns"/>
</conditionvar>  
+
    </respcondition>  
<setvar action="Set ">- 2</setvar>   
+
    <respcondition title="Unans">  
<displayfeedback feedbacktype
+
        <conditionvar>  
="Response" linkrefid
+
            <unanswered respident="RLID _ 1" />
="IncorrectEl"/>
+
        </conditionvar>  
<displayfeedback
+
        <setvar action="Set">-1</setvar>   
feedbacktype
+
        <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="UnansweredEl" />
="Response" linkrefid
+
        <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="UnansweredEns" />
="IncorrectEns"/>
+
    </respcondition>  
</respcondition>  
+
  </resprocessing>  
<respcondition title="U n a n s">  
+
  <itemfeedback ident="Correct El" view="Candidate ">  
<conditionvar>  
+
    <material>  
<unanswered
+
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
respident
+
          La question était facile </mattext>   
="RLID _ 1 " />
+
    </material>  
</conditionvar>  
+
    </itemfeedback>  
<setvar action="Set">- 1 </setvar>   
+
  <itemfeedback ident="CorrectEns" view="Tutor ">  
<displayfeedback
+
      <material>  
feedbacktype="Re sp on se " linkrefid="
+
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
U n a n sw e r e d El" />
+
              Connaissance acquise </mattext>   
<displ
+
      </material>  
ayfeedback
+
  </itemfeedback>  
feedbacktype="
+
  <itemfeedback ident="IncorrectEl" view="Candidate">  
Re sp on se
+
    <material>  
" linkrefid
+
      <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
="U n a n sw e r e d En s
+
        Revoir votre cours sur l'Espagne </mattext>   
" />
+
    </material>  
</respcondition>  
+
  </itemfeedback>  
</resprocessing>  
+
  <itemfeedback ident="IncorrectEns" view="Tutor ">  
<itemfeedback ident="
+
    <material>  
Cor r e ct El
+
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
" view="
+
            Mauvaise acquisition, envoyez la  carte d 'Espagne par mail</mattext>   
Ca n d id a t e ">  
+
      </material>  
<material>  
+
  </itemfeedback>  
<mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
+
  <itemfeedback ident="Un answered El" view="Candidate ">  
La question était facile </mattext>   
+
      <material>  
</material>  
+
          <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
</itemfeedback>  
+
            Revoir votre cours sur les capitales Européennes</mattext>   
<itemfeedback ident
+
      </material>  
="
+
  </itemfeedback>  
Cor r e ct En s" view="Tutor ">  
+
  <itemfeedback ident="Unanswered Ens" view="Tutor">  
<material>  
+
      <material>  
<mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
+
          <mattext texttype="text/plain" charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">Manque de travail</mattext>   
Con n a issa n ce  
+
      </material>  
a cq u ise
+
    </itemfeedback>  
</mattext>   
+
  </item>  
</material
 
>  
 
</itemfeedback
 
>  
 
<itemfeedback ident
 
="
 
I n cor r e ct El
 
" view
 
="
 
Ca n d id a t e ">  
 
<material>  
 
<mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
 
Revoir   votre cours
 
su r  l' Esp a g n e
 
</mattext>   
 
</material>  
 
</itemfeedback>  
 
<itemfeedback ident
 
="I n cor r e ct En s
 
" view="Tutor ">  
 
<material>  
 
<mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
 
M a u v a ise 
 
a cq u isit ion , e n v oy e z  la  ca r t e  d ' Esp a g n e p a r m a il
 
</mattext>   
 
</material>  
 
</itemfeedback>  
 
<itemfeedback ident="
 
U n a n sw e r e d El
 
" view
 
="Ca n d id a t e ">  
 
<material>  
 
<mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
 
Rev oir  v ot r e  cou r s 
 
sur le s ca p it a le s Eu r op é e n n e s
 
</mattext>   
 
</material>  
 
</itemfeedback>  
 
<itemfeedback ident="U n a n sw e r e d En s" view="Tutor">  
 
<material>  
 
<mattext   texttype="text/plain"   charset="a scii-us" xml:lang="fr-FRA">Manque de travail</mattext>   
 
</material>  
 
</itemfeedback>  
 
</item>  
 
 
</questestinterop>
 
</questestinterop>
 
</source>
 
</source>
Ligne 399 : Ligne 349 :
 
Comme  nous  pouvons  le  voir,  le  code  nécessaire  pour  décrire  cette  question  est
 
Comme  nous  pouvons  le  voir,  le  code  nécessaire  pour  décrire  cette  question  est
 
complètement démesuré par rapport à sa brièveté et sa simplicité. Cette observation  
 
complètement démesuré par rapport à sa brièveté et sa simplicité. Cette observation  
nous  permet  de  formule
+
nous  permet  de  formuler   une  critique  fondamentale  :
r   une  critique  fondamentale  :
+
'''la  démarche  de
la  démarche  de
 
 
caractérisation  de  ressources  d'évaluation  ne  sera  effectivement  réalisée  que  si   
 
caractérisation  de  ressources  d'évaluation  ne  sera  effectivement  réalisée  que  si   
 
l’on  développe  des  outils  logiciels  de  génération  automatique  de  balises  plus
 
l’on  développe  des  outils  logiciels  de  génération  automatique  de  balises  plus
évolués  que  les  éditeurs  XML  actuellement  proposés
+
évolués  que  les  éditeurs  XML  actuellement  proposés.  De  nombreux  outils
.  De  nombreux  outils
+
d'édition  de  code  XML  existent  aujourd'hui.'''   Les  fonctionnalités  essentielles
d'édition  de  code  XML  existent  aujourd'hui.  Les  fonctionnalités  essentielles
 
 
proposées  sont  la  possibilité  de  visualiser  le  document  selon  son  arborescence,  de
 
proposées  sont  la  possibilité  de  visualiser  le  document  selon  son  arborescence,  de
 
vérifier  que  le  document  est  "bien  formé",  de  créer  ou  de  valider  la  DTD  ou   
 
vérifier  que  le  document  est  "bien  formé",  de  créer  ou  de  valider  la  DTD  ou   
Ligne 423 : Ligne 371 :
  
 
==Mise en œuvre de la spécification IMS-QTI==
 
==Mise en œuvre de la spécification IMS-QTI==
 
+
{{CIDE travaux|texte=Suite en cours d'importation}}
 
===Présentation du prototype G-QTI===
 
===Présentation du prototype G-QTI===
  
Ligne 465 : Ligne 413 :
 
produit  automatiquement  dans  le  cas  de  la  question  sur  la  capitale  de  l'Espagne
 
produit  automatiquement  dans  le  cas  de  la  question  sur  la  capitale  de  l'Espagne
 
(code XML 4 présenté dans la partie 2).  
 
(code XML 4 présenté dans la partie 2).  
Pour  ce  faire  nous  l'avons  importé  chez  l'éditeur  de  logiciels  QuestionMark
+
Pour  ce  faire  nous  l'avons  importé  chez  l'éditeur  de  logiciels  QuestionMark<ref>http://www.questionmark.com/</ref>
7
+
qui annonce la conformité de leur produit Perception<ref>http://www.questionmark.com/fra/perception/index.htm</ref>
qui annonce la conformité de leur produit Perception
+
à IMS-QTI. Dans la copie d'écran  
8 à IMS-QTI. Dans la copie d'écran  
 
 
suivante,  nous  pouvons  voir  à  gauche  notre  code  généré  par   
 
suivante,  nous  pouvons  voir  à  gauche  notre  code  généré  par   
 
G-QTI,  chargé  dans
 
G-QTI,  chargé  dans
 
l'afficheur  "Question  Mark  QTI
 
l'afficheur  "Question  Mark  QTI
Xml  Viewer"
+
Xml  Viewer"<ref>L'outil  de  visualisation  est  librement  télédéchargeable  depuis  le  site  de  Questionmark
9
+
<http://www.questionmark.com/perception/help/v2/qtixml.html> </ref>
 
et  le  résultat  dans  la  partie  droite
 
et  le  résultat  dans  la  partie  droite
 
parfaitement lisible.
 
parfaitement lisible.
Figure  
+
 
7  
+
Figure 7  
3.3.
+
===L'importation, la vérification et l'affichage de code dans G-QTI===
L'importation, la vérification et l'affichage de code dans G
 
-QTI
 
 
L'interface  de  saisie  du  fichier  à  importer,  vérifier  et  afficher  se  présente  sous
 
L'interface  de  saisie  du  fichier  à  importer,  vérifier  et  afficher  se  présente  sous
 
la
 
la
Ligne 495 : Ligne 440 :
 
Comme  nous  l'avons  dit  les  outils  logiciels  de  génération  automatique  de  balises
 
Comme  nous  l'avons  dit  les  outils  logiciels  de  génération  automatique  de  balises
 
doivent être plus évolués que les éditeurs XML actuellement proposés et dépasser le  
 
doivent être plus évolués que les éditeurs XML actuellement proposés et dépasser le  
stade  de  la  gestion  de  simples  objets  comme  les  fo
+
stade  de  la  gestion  de  simples  objets  comme  les  formulaires à compléter et fournir  
rmulaires à compléter et fournir  
 
 
une aide réelle comme les systèmes auteurs le font. Les premiers développements de  
 
une aide réelle comme les systèmes auteurs le font. Les premiers développements de  
 
G-QTI vont dans ce sens avec la possibilité qui est donnée aux auteurs de spécifier  
 
G-QTI vont dans ce sens avec la possibilité qui est donnée aux auteurs de spécifier  
les  objectifs  pédagogiques  à  valider  par  le  formulaire,
+
les  objectifs  pédagogiques  à  valider  par  le  formulaire, les  notations  et  les  rétro-actions  à  effectuer  selon  les  questions.  Les  futurs  développements  vont  concerner
  les  notations  et  les  rétro
+
une prise en compte générale de la spécification IMS-QTI.
-
+
    
actions  à  effectuer  selon  les  questions.  Les  futurs  développements  vont  concerner
+
Ces  développements  seront  alors  repris  pour  intégrer  la  plate-forme ''IntraQTI''
une prise en compte générale de la spécification IMS
+
d'évaluation des  connaissances  en  ligne.  Cette  plate-forme  proposera  à  terme  les
-QTI.
 
7
 
http://www.questionmark.com/
 
8
 
http://www.questionmark.com/fra/perception/index.htm
 
9
 
   L'outil  de  visualisation  est  librement  télédéchargeable  depuis  le  site  de  Questionmark
 
<http://www.questionmark.com/perception/help/v2/q
 
tixml.html>
 
Ces  développements  seront  alors  repris  pour  intégrer  la  plate
 
-forme  
 
IntraQTI
 
d'évaluation
 
  des  connaissances  en  ligne.  Cette  plate
 
-forme  proposera  à  terme  les
 
 
fonctionnalités suivantes :
 
fonctionnalités suivantes :
-
+
*Un forum
Un forum
+
*Un système de news (actualités)
-
+
*Une gestion d'articles scientifiques publiés sur la plate-forme
Un système de news (actualités)
+
*Une  messagerie  privée  entre  les  différents  utilisateurs   du  système (étudiants, apprenants, concepteurs, enseignants, administrateurs)
-
+
*La gestion des utilisateurs (création de comptes)
Une gestion d'articles scientifiques publiés sur la plate
+
*La gestion de groupes d'utilisateurs (classes, sections, groupes de travail)
-forme
+
*La gestion des résultats des apprenants
-
+
*La  gestion complète  des  évaluations  (interroger  un  groupe  d'étudiants, partager les tests avec d'autres concepteurs/enseignants, permettre un accès libre à certains tests)
Une  messagerie  privée  entre  les  différents  utilisateur
+
*La création des tests et incorporation dans la base de données IntraQTI
s   du  système
+
*Importation et exportation avec conformité à la spécification IMS-QTI
(étudiants, apprenants, concepteurs, enseignants, administrateurs)
+
 
-
+
==Conclusion==
La gestion des utilisateurs (création de comptes)
 
-
 
La gestion de groupes d'utilisateurs (classes, sections, groupes de travail)
 
-
 
La gestion des résultats des apprenants
 
-
 
La  gestio
 
n complète  des  évaluations  (interroger  un  groupe  d'étudiants,
 
partager les tests avec d'autres concepteurs/enseignants, permettre un accès  
 
libre à certains tests)
 
-
 
La création des tests et incorporation dans la base de données IntraQTI
 
-
 
Importation et export
 
ation avec conformité à la spécification IMS
 
-QTI
 
4.
 
Conclusion
 
 
La  nécessité  de  développer  des  outils  d'évaluation  dans  des  contextes  ouverts
 
La  nécessité  de  développer  des  outils  d'évaluation  dans  des  contextes  ouverts
 
s'accélère en mettant en évidence le besoin de décrire de manière stable des contenus  
 
s'accélère en mettant en évidence le besoin de décrire de manière stable des contenus  
Ligne 555 : Ligne 466 :
 
les  outils  d'évaluation  des  connaissances  dans  le
 
les  outils  d'évaluation  des  connaissances  dans  le
 
domaine  de  la  bureautique  par  exemple).  L’ajout  de  nouvelles  caractéristiques,
 
domaine  de  la  bureautique  par  exemple).  L’ajout  de  nouvelles  caractéristiques,
comme  celles  présentées  dans  IMS
+
comme  celles  présentées  dans  IMS-QTI,  est  devenu  nécessaire.  La  mise  en  place
-QTI,  est  devenu  nécessaire.  La  mise  en  place
+
d'évaluations  diagnostiques  et  formatives  peut  améliorer   considérablement  la
d'évaluations  diagnostiques  et  formatives  peut  amé
 
liorer   considérablement  la
 
 
personnalisation  des  systèmes  destinés  à  l'évaluation  des  connaissances  dans  un
 
personnalisation  des  systèmes  destinés  à  l'évaluation  des  connaissances  dans  un
 
contexte    web    en    leur    donnant    une    dimension    interactive    et    dynamique
 
contexte    web    en    leur    donnant    une    dimension    interactive    et    dynamique
supplémentaire.  Il  semble  alors  difficile  de  dissocier  le  support  de  cours  (conte
+
supplémentaire.  Il  semble  alors  difficile  de  dissocier  le  support  de  cours  (contenu
nu
 
 
pédagogique)  de  l'évaluation  des  connaissances  acquises.  Les  deux  volets  doivent
 
pédagogique)  de  l'évaluation  des  connaissances  acquises.  Les  deux  volets  doivent
être  envisagés  de  manière  globale  or  les  plates
+
être  envisagés  de  manière  globale  or  les  plates-formes  pédagogiques  comme WebCT<ref>WebCT, Web Course Tools plate-forme d'enseignement à distance largement diffusée dans le contexte universitaire : <http://www.webct.com/compagny/> </ref>
-formes  pédagogiques  comme
+
n'ont  jusque  là  développé  que  la  première  partie,  c'est  à  dire  la
WebCT
+
présentation des cours. Les éditeurs de plate-formes s'engagent de plus en plus dans  
10
 
  n'ont  jusque  là  développé  que  la  première  partie,  c'est  à  dire  la
 
présentation des cours. L
 
es éditeurs de plate
 
-formes s'engagent de plus en plus dans  
 
 
réalisation de produits d'échange de contenus en conformité avec les spécifications,  
 
réalisation de produits d'échange de contenus en conformité avec les spécifications,  
 
et  en  particulier  QTI,  de  manière  à  permettre  l'importation  et  l'utilisation  de
 
et  en  particulier  QTI,  de  manière  à  permettre  l'importation  et  l'utilisation  de
ressources  plus  élaborées  que
+
ressources  plus  élaborées  que celles  actuellement  usuellement  disponibles<ref>WebCT  IMS  Content  Migration  Utility,  outil  d'échange  de  contenus  de  cours  et/ou
celles  actuellement  usuellement  disponibles
+
d'évaluations : <http://download.webct.com/utility/1_2_2_cmu_release_notes_feb20.html></ref>.  La
11
+
spécification  IMS-QTI,  encore  à  ses  débuts,  est  très  prometteuse  car  elle  prend  en   
.  La
 
spécification  IMS
 
-QTI,  encore  à  ses  débuts,  est  très  prometteuse  car  elle  prend  en   
 
 
compte  des  contextes  extrêmement  variés.  Paradoxalement,  cette  grande  diversité
 
compte  des  contextes  extrêmement  variés.  Paradoxalement,  cette  grande  diversité
peut être un frein à son développement, comme
+
peut être un frein à son développement, comme cela a été le cas pour [[A pour norme citée::Standard Generalized Markup Language|SGML]], s'il n'y  
cela a été le cas pour SGML, s'il n'y  
 
 
a  pas  d'éditeur,  capable  d'aider  à  la  caractérisation  de  ces  ressources.  Le  prototype   
 
a  pas  d'éditeur,  capable  d'aider  à  la  caractérisation  de  ces  ressources.  Le  prototype   
 
que  nous  proposons   
 
que  nous  proposons   
 
G-QTI,  permet  non  seulement  de  concevoir  des  ressources
 
G-QTI,  permet  non  seulement  de  concevoir  des  ressources
10
+
d'évaluation  compatibles  avec  la  spécification  QTI  mais aussi  de  favoriser
WebCT, Web Course Tools plate
 
-forme d'enseignement à distance largement diffusée dans
 
le contexte universitaire : <http://www.webct.com/compagny/>
 
11
 
  WebCT  IMS  Content  Migration  Utility,  outil  d'échange  de  contenus  de  cours  et/ou
 
d'évaluatio
 
ns : <http://download.webct.com/utility/1_2_2_cmu_release_notes_feb20.html>
 
d'évaluation  compatibles  avec  la  spécification  QTI  mais
 
  aussi  de  favoriser
 
 
l'interopérabilité  en  validant  la  conformité  de  ressources  déjà  développées  et  d'être
 
l'interopérabilité  en  validant  la  conformité  de  ressources  déjà  développées  et  d'être
un point de départ pour l'intégration des spécifications dans la plate
+
un point de départ pour l'intégration des spécifications dans la plate-forme IntraQTI.
-forme IntraQTI.
+
 
La  recherche
+
La  recherche restant  
  restant  
+
à  mener  dans  cette  voie repose  sur les  processus d'aide  à  la
à  mener  dans  cette  voie
 
  repose  sur
 
  les  proc
 
essus d'aide  à  la
 
 
création de ressources d'évaluation  
 
création de ressources d'évaluation  
 
et la génération automatisée de documents. Cette  
 
et la génération automatisée de documents. Cette  
 
génération de document d'évaluation pourra se faire en se basant sur la spécification  
 
génération de document d'évaluation pourra se faire en se basant sur la spécification  
étudiée  en  permettant  une  réutilisation  dans  des  contextes  différen
+
étudiée  en  permettant  une  réutilisation  dans  des  contextes  différents aussi bien  
ts aussi
+
au niveau matériel (écran, environnement graphique) qu'au niveau utilisateur (profil de l'apprenant).
  bien  
 
au  
 
niveau matériel (écran, environnement graphique
 
) qu'au niveau utilisateur (profil de  
 
l'apprenant).
 
5.
 
  
 
==Références bibliographiques==
 
==Références bibliographiques==
Ligne 625 : Ligne 505 :
 
{{CIDE biblio
 
{{CIDE biblio
 
   |id=AND01a
 
   |id=AND01a
   |texte= Anderson  T., McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  Information  Model,  Final
+
   |auteur= Thor Anderson{{!}}Anderson  T.
 +
  |texte= McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  Information  Model,  Final
 
Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (a)
 
Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (a)
 
}}
 
}}
 
{{CIDE biblio
 
{{CIDE biblio
 
   |id=AND01b
 
   |id=AND01b
   |texte=   Anderson   T.,   McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  XML  Binding,  Final
+
   |auteur= Thor Anderson{{!}}Anderson T.
 +
   |texte=  McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  XML  Binding,  Final
 
Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (b)
 
Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (b)
 
}}
 
}}
 
{{CIDE biblio
 
{{CIDE biblio
 
   |id=AND01c
 
   |id=AND01c
   |auteur= Anderson  T.
+
   |auteur= Thor Anderson{{!}}Anderson  T.
 
   |texte=  McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  Best  Practice  Guide,  Final Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (c)
 
   |texte=  McKell  M.,  IMS  Content  Packaging  Best  Practice  Guide,  Final Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (c)
 
}}
 
}}
Ligne 653 : Ligne 535 :
 
}}
 
}}
 
:<small><nowiki>< </nowiki>http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/cnc/2001/com2001_0172fr01.pdf<nowiki> > </nowiki></small>    (consulté en mars 2002)
 
:<small><nowiki>< </nowiki>http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/cnc/2001/com2001_0172fr01.pdf<nowiki> > </nowiki></small>    (consulté en mars 2002)
}}
 
 
{{CIDE biblio
 
{{CIDE biblio
 
   |id=HAD97
 
   |id=HAD97
Ligne 718 : Ligne 599 :
 
}}
 
}}
  
[SMY02e] Smythe C., Shepherd E., B
+
{{CIDE biblio
rewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
+
  |id=SMY02e
ASI  Selection  &  Ordering  Specification,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS,
+
  |auteur= Smythe C.
février 2002
+
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASI  Selection  &  Ordering  Specification,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS, février 2002
[SMY02f] Smythe C., Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
+
}}
ASIOutcomes  Proces
+
{{CIDE biblio
sing  Specification,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS,
+
  |id=SMY02f
février 2002
+
  |auteur= Smythe C.
[SMY02g] Smythe C., Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
+
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASIOutcomes  Proces
Results  Reporting  Information  Model,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS,
+
sing  Specification,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS, février 2002
février 2002
+
}}
[SMY0
+
{{CIDE biblio
2h] Smythe C., Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
+
  |id=SMY02g
Results  Reporting  XML  Binding,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS,  février
+
  |auteur= Smythe C.
2002
+
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
[SMY02i] Smythe C., Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability
+
Results  Reporting  Information  Model,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS, février 2002
:  
+
}}
Results  Reporting  Best  Practice  &  Implementation  Guide,  Final  Specification,
+
{{CIDE biblio
Version 1.2, IMS, février 2002
+
  |id=SMY02h
[SMY02j] Smythe C., Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:  
+
  |auteur= Smythe C.
QTILite Specification, Final Specification, Version 1.2,
+
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: Results  Reporting  XML  Binding,  Final  Specification,  Version  1.2,  IMS,  février 2002
IMS, février 2002 (j
+
}}
 +
{{CIDE biblio
 +
  |id=SMY02i
 +
  |auteur= Smythe C.
 +
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: Results  Reporting  Best  Practice  &  Implementation  Guide,  Final  Specification, Version 1.2, IMS, février 2002
 +
}}
 +
{{CIDE biblio
 +
  |id=SMY02j
 +
  |auteur= Smythe C.
 +
  |texte= Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability:   QTILite Specification, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002 (j)
 +
}}
  
 
==Notes==
 
==Notes==
Ligne 745 : Ligne 636 :
 
{{CIDE fin corps}}  
 
{{CIDE fin corps}}  
 
[[Catégorie:Article de conférence]]
 
[[Catégorie:Article de conférence]]
 +
[[Catégorie:Article avec PDF]]
 
__SHOWFACTBOX__
 
__SHOWFACTBOX__

Version actuelle datée du 18 novembre 2016 à 14:48

Génération de documents d'évaluation des connaissances pour l'e-learning


 
 

 
Titre
Génération de documents d'évaluation des connaissances pour l'e-learning
Auteurs
Christine Michel, Soufiane Rouissi.
Christine.Michel@montaigne.u-bordeaux.fr
Soufiane.Rouissi@u-bordeaux3.fr
Affiliations
CEMIC - GRESIC - Groupe de Recherche Expérimentale sur les Systèmes Informatisés de Communication
In
CIDE.06 (Caen), 2003
En ligne
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00948385
Mots-clés
e-learning, évaluation, connaissances, génération automatique, IMS, QTI, spécification, interopérabilité, objet pédagogique, XML.
Node de l'éditeur Wicri
Les images sont renumérotées à partir de 7 (doublon dans l'article initial).
Résumé 
Notre propos dans cet article est de présenter la spécification IMS Question & Test Interoperability Specification (IMS-QTI). Celle-ci décrit des méthodes et contenus d’évaluation dans un contexte d’enseignement à distance. Un prototype expérimental dénommé G-QTI est présenté ici. Il permet de générer des documents d’évaluation conformes à la spécification dans une perspective d’échange de ressources entre systèmes.

Introduction

Les spécifications en matière d’e-learning sont proposées par l’Instructional Management System Global Learning Consortium (IMS[1]) [IMS02]. L’IMS est un groupe de travail né en 1997 et composé de membres issus de l’éducation, des entreprises et des organisations gouvernementales. IMS a pour objectifs principaux de définir des spécifications techniques pour l’interopérabilité des applications et services de l’éducation distribuée et de supporter l’incorporation des spécifications dans les technologies du web. Ces dernières sont formalisées puis transmises à l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE[2]) qui se charge de faire des propositions à l'International Standard Organization en particulier à son comité technique JTC1 (Joint Technical Committee) au niveau du groupe SC36 (Sub Committee 36 « IT for learning, education and training »[3]) afin de les faire passer du statut de standard à celui de norme. Un historique détaillé du processus de construction de ces groupes de réflexion est présenté dans [MIC02].

La spécification la plus aboutie et qui est en passe de devenir une norme est le LOM (Learning Object Metadata). Il définit l’ensemble minimal de caractéristiques indispensables pour gérer les objets pédagogiques. Il considère qu’un objet pédagogique est « toute entité, sur un support numérique ou non (informatique), pouvant être utilisée pour l'apprentissage, l'enseignement ou la formation » [LOM01]. Neuf catégories de descripteurs [IMS01a] [LOM01] sont prises en compte selon une structure hiérarchique (contrairement au modèle Dublin Core). Pour une présentation détaillée des descripteurs on se réfèrera à [MIC02]. Le LOM, bien que très complet et permettant une variété de description large et personnalisée n’est pas apte à caractériser correctement des ressources de type évaluation ou tests interactifs. Or, la question de l’évaluation est un des enjeux majeurs dans le domaine de la formation et de l’enseignement. Selon Hadji, « l’évaluation dans un contexte d’enseignement a pour fin légitime de contribuer à la réussite de l’enseignement, c’est à dire à la construction de ces savoirs et compétences par les élèves ». Selon lui, l’évaluation est au service de l’apprentissage et « l’évaluation formative est l’horizon logique d’une pratique évaluative » [HAD97]. En effet, l’évaluation peut avoir plusieurs objectifs :

  • L’évaluation diagnostique, mise en œuvre en début de formation, permet de définir des parcours individualisés.
  • L’évaluation formative qui a lieu avant et pendant le cours permet d’effectuer des ajustements si nécessaire. Le formateur et l’apprenant sont tous deux informés des étapes ou paliers franchis (modification sur l’action pédagogique). A ce titre, l’évaluation formative joue un rôle de régulation et d’aide à l’apprentissage.
  • L’évaluation sommative permet de mesurer des acquis d’un apprenant en fin de formation [HAD00]. C’est cette évaluation qui souvent permet l’obtention d’un diplôme ou certificat.

On peut remarquer que les systèmes e-learning se modifient et intègrent de plus en plus des modules d’évaluation. En effet, bon nombre d’entre eux permettent d’intégrer des systèmes d’autotests avec feedback, accompagnant le cours ou diffusés avant le cours, de manière à saisir le niveau de l’apprenant et éventuellement lui indiquer les points de cours à approfondir. Cette évaluation peut également intervenir après le cours pour l'obtention d'un diplôme ou certificat comme le PCIE (Passeport de Compétences Informatique Européen[4]).

Outre les qualités didactiques et pédagogiques de ces actions, on peut voir qu’elles permettent de faire évoluer les systèmes d’apprentissage vers des systèmes dits adaptatifs, comme les systèmes tutoriels intelligents (STI) [NKA96], c’est à dire capable de gérer du matériel didactique selon le comportement global de l’apprenant. On comprend donc bien l’extrême nécessité de caractériser le plus précisément possible ce type de ressource, et de le faire selon des normes ou spécifications universellement employées de manière à favoriser l'interopérabilité entre les systèmes. C'est pourquoi nous nous sommes orientés vers l'étude des spécifications en cours d’élaboration. Celle qui est la plus aboutie est IMS-QTI (Question & Test Interoperability). Nous allons la présenter plus précisément.

Une spécification pour l'évaluation des connaissances

La spécification IMS-QTI

La spécification Question & Test Interoperability (QTI) de l’IMS permet de représenter la structure de données d’une question et d’un test ainsi que de leurs résultats correspondants. En effet, un test est codé comme un assessment. Il peut se composer de plusieurs Item qui sont les objets servant à l’évaluation c’est à dire généralement les questions. L'item est accompagné de sa présentation (rendering) et des informations pour sa notation (scoring). Ces éléments, combinés et intégrés dans des documents écrits en XML, doivent permettre l’échange des contenus de type évaluation entre les plates-formes d’enseignement à distance et leur intégration avec d’autres contenus. Tout comme pour le LOM, le choix de XML pour présenter la spécification QTI dénote l’intention d’ouverture et de facilitation sans prédire des choix techniques d’implémentation à mettre en œuvre.

A l’instar de XML, la spécification IMS-QTI est extensible et adaptable pour des applications spécifiques. Comme c’est le cas pour les autres spécifications, celle-ci n’influe pas sur les concepts pédagogiques ni sur les choix techniques de programmation et/ou d’interface graphique laissés à la libre appréciation des concepteurs d’outils logiciels et des producteurs de contenus. QTI concerne les fournisseurs de contenus (éditeurs d’évaluations, de tests...), les éditeurs de plates-formes d’enseignement à distance (VLE Virtual Learning Environment ou LMS Learning Management System), les éditeurs d’outils logiciels d’évaluation et les utilisateurs (apprenants et enseignants/concepteurs d’évaluation).

La spécification QTI est encore jeune, la première version publique v 1.0 a été présentée au mois de mai 2000 et nous nous appuyons ici sur la version v 1.2 datée de janvier 2002. La documentation sur la spécification se présente en plusieurs documents, en particulier [SMY02a] donne une vue d’ensemble sur la spécification, [SMY02b] présente les concepts principaux regroupés sous l’acronyme ASI pour Assessment-Section-Item, [SMY02c] décrit comment s’implémente le modèle à l’aide de XML et enfin [SMY02d] et [SMY02e] complètent la présentation des concepts et aident à la mise en œuvre. Tous les documents cités ici sont mis à disposition sur le serveur Web de l’IMS[5].

La spécification est en fait très complexe et va bien au-delà qu'un simple système de méta-description des questions, des éléments de réponse et des résultats correspondants. Pour en faciliter le développement et l’usage, l’IMS a prévu une version allégée  : « QTI Lite Specification » qui peut être un point de départ d’implémentation. Selon la spécification IMS QTI Lite 1.2 [SMY02i] un item se décrit selon plusieurs éléments dont :

  • objectives qui permet d’indiquer les buts éducatifs (objectif pédagogique) de la question
  • rubric qui permet de définir des éléments d’information liés au contexte
  • presentation qui comprend aussi bien l’énoncé de la question que les choix de réponses possibles
  • resprocessing gère le processus de notation et les solutions de la question
  • itemfeedback gère les retours écran des utilisateurs en fonction de leur réponse.

La spécification prévoit plusieurs types de questions : «True/false», «Multiple-choice», «Multiple-response», «FIB-string», «FIB-numeric», « Image hot-spot », «Drag-and-drop », «Essay» qui correspondent respectivement à « question vrai/faux», « QCM à réponse unique », « QCM à plusieurs réponses», «Texte à trous pour du texte ou un nombre», «image cliquable», «déplacer les objets», «question ouverte». Les réponses aux questions peuvent être simples, multiples ou ordonnées et s'expriment par « single  », « multiple », « ordered », « proprietary » dans <qmd_responsetype>, <qmd_responsetype> et <qmd_rendering type>. Ces éléments jouent le rôle de métadescripteurs pour la ressource d'évaluation. Ils favorisent l'indexation de l'item et sont placés dans la partie réservée aux métadonnées : <qtimetadata>.

La déclaration des types de question et des types de réponses attendues se font par les balises de type render et response. Ces balises permettent de gérer le format de données et le mode de présentation proposé au participant à l'évaluation.

Ainsi le type de réponse est défini par les éléments suivants :

  • <response_lid> si la réponse simple ou multiple) est la sélection d'un identificateur (répétée ou non) parmi les réponses possibles proposées au participant (choix décrits par <response_label>),
  • <response_xy> si la réponse se formule par des coordonnées dans une image,
  • <response_str> si c'est une chaîne de caractères,
  • <response_num> si c'est une valeur numérique,
  • <response_grp> si on est dans le cas décrit dans <response_lid> mais avec une possibilité d'avoir une liste d'identificateurs pour décrire un choix possible (les propositions de réponse sont en fait des listes et non pas un élément unique pour chaque modalité).

Le type de présentation est géré par les éléments suivants :

  • <render_choice> pour une présentation de type vrai/faux ou à choix multiple (et réponse multiple), comme les figures 1 et 2.
  • <render_hotspot> pour une image sensible (déplacement d'objets ou clic sur une zone de l'image...),
  • <render_fib> pour une question ouverte (ou à trous), comme la figure 3
  • <render_slider> pour une échelle de valeurs (jauge ou règle à activer) comme la figure 4
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4

La combinaison des balises de type render et response permet ainsi une grande richesse dans les types de questions pouvant être déclarées. En effet, considérons l'exemple suivant : L'étudiant doit placer son curseur sur le globe oculaire dans une image représentant la photo d'un visage. La réponse attendue est une position (définie par l'auteur). La solution est prise en compte par la balise <respcondition> qui indique quelle zone à l'écran doit être cliquée. Les codes suivants vont permettre de décrire ce cas de figure.

Méta-description de la question

<itemmetadata>
   <qmd_itemtype>XY-coordinate</qmd_itemtype>
   <qmd_renderingtype>Hot spot</qmd_renderingtype>
   <qmd_responsetype>Single</qmd_responsetype>
</itemmetadata>

Code XML 1


Description de la question et de la présentation du type de réponse attendue

<presentation>
  <material>
    <mattext texttype="text/plain">
     Placez le curseur sur le globe oculaire.
    </mattext>
  </material>
  <response_xy ident="1 " rcardinality="Single"> 
   <render_hotspot>
       <material>
       <matimage imagtype="image/jpg " uri="photo.jpg " height="200" width="200"/>
       </material>
   </render_hotspot>
  </response_xy>
</presentation>

Code XML 2

Description de la solution à la question posée

<respcondition title="right" >
<conditionvar>
   <varinside respident="1" areatype="Rectangle">48,50 67,74</varinside>
</conditionvar>
<setvar>1</setvar>
<displayfeedback linkrefid="right"/>
</respcondition>

Code XML 3

Dans <itemmetadata> le niveau de difficulté peut-être indiqué par <qmd_levelofdifficulty> selon les valeurs : «Pre-school», «School», «Higher/further education », « Vocational », «Professional Development  » (c’est à dire respectivement différents niveaux de scolarité ou formation professionnelle).

La spécification permet de contrôler l'ordre et le type de sélection des objets [SMY02e] et intègre des algorithmes complets et pré -définis de calcul des scores [SMY02f]. Ce principe est mis en place de façon à éviter les transformations et manipulations sur le document XML tout en offrant des systèmes de notation de référence. Les algorithmes proposés sont suffisamment larges pour limiter le recours à des adaptations trop spécifiques et ainsi plus difficilement inter échangeables. Les résultats obtenus par les participants peuvent eux aussi être caractérisés [SMY02g]. La mise en œuvre en XML est facilitée par le « Results Reporting XML Binding » [SMY02h] et « Results Reporting Best Practices & Implementation Guide » [SMY02i] qui s'inspirent d'expériences des utilisateurs de la spécification.

L’utilisateur en interaction avec un exercice (assessment) est appelé participant. Le modèle de données se décrit de la manière suivante. Un assessment est l’unité de base pour un test (évaluation). Une section est une enveloppe pouvant contenir des groupes de sections et des items qui vérifient un même objectif. L’item est un bloc contenant la question (mais également la réponse, les aides... comme nous l'avons dit précédemment). Un object bank est un ensemble de sections et/ou d’items qui peut être échangé en tant que base de données d’objets d’évaluations. C’est au niveau du Content Packaging [AND01a] que l’intégration peut être effectuée de manière à permettre l’échange entre applications. Ce principe est le même que pour les objets pédagogiques du curriculum [MIC02]. En effet, selon la spécification IMS Content Packaging un package peut être organisé dans un seul fichier PIF (Package Interchange File) qui est de type archive compressée (format ZIP) pour faciliter son échange entre plates-formes. Mais un package peut également être présenté sous la forme d'un ensemble de fichiers (sur un cédérom par exemple). Un package est composé de deux parties  : le manifest et les fichiers physiques. Le manifest est un document XML (appelé imsmanifest.xml) qui décrit l'organisation du contenu ainsi que les ressources. Il est situé à la racine du package. Il est accompagné des fichiers physiques (fichiers textes, html, graphiques, vidéos) caractérisés par les éléments du LOM. Ce package est autonome et constitue une ressource ré-utilisable incorporable dans une plate-forme d'enseignement ou pouvant être incorporée dans un autre manifeste [AND01b] [AND01c]. Il peut être aussi simple qu'une simple image et sa description (en tant qu'objet pédagogique) que contenir un cours complet. De la même façon, les évaluations décrites avec QTI peuvent être incorporées dans le manifest (donc dans le package) en étant référencées comme les autres éléments (ressources physiques) car codées dans un fichier au format XML.

Un exemple

Voyons maintenant sur un exemple complet comment coder une question ainsi que les possibles réaction selon la réponse du participant. Nous choisissons volontairement une question simple à choix unique :

Figure 5

L'objectif de la question est pour l'enseignant de savoir si les connaissances du cours ont été mémorisées, et pour l'élève de connaître la capitale de l'Espagne, il se voit attribuer 3 points s'il répond Madrid. Un message de félicitations lui est envoyé et l'enseignant est prévenu que pour cet élève la connaissance est acquise. Il se voit attribuer -2 points s'il répond autre chose, un message d'alerte lui est envoyé, l'enseignant est prévenu qu'il doit envoyer la carte de l'Espagne à l'élève comme information complémentaire du cours. Il se voit attribuer -1 point s'il ne répond rien, reçoit un message d'alerte et l'enseignant est prévenu que cet élève ne travaille pas suffisamment. Avec la spécification IMS-QTI le document descriptif au format XML correspondant à cette question et aux paramètres d'apprentissage qui sont définis est:

<?xml version="1.0" encoding="iso-8859-1"?>  
<questestinterop> 
  <item ident="1 "> 
    <objectives view="Candidate"> 
      <material> 
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
            Connaissance des capitales</mattext>  
      </material> 
    </objectives> 
    <objectives view="Tutor "> 
    <material> 
       <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
           Validation de la mémorisation </mattext>  
    </material> 
    </objectives> 
    <rubric view="Candidate "> 
       <material> 
          <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA" />
      </material> 
    </rubric> 
    <rubric view="Tutor "> 
         <material> 
           <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA"/>
        </material> 
    </rubric> 
    <presentation> 
      <material> 
          <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
              Quelle est la capitale de l'Espagne ?</mattext>  
      </material> 
      <response_lid ident="RLID_1" rcardinality="Single" rtiming="No"> 
        <render_choice shuffle="No" minnumber="1 " maxnumber="1"> 
          <response_label ident="RLBL_ 1" rshuffle="Yes"> 
            <material> 
              <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
                 Barcelone </mattext>  
            </material> 
          </response_label> 
          <response_label ident="RLBL_ 2 " rshuffle="Yes"> 
            <material> 
              <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
                  Madrid</mattext>  
            </material> 
          </response_label> 
          <response_label ident="RLBL_ 3" rshuffle="Yes"> 
            <material> 
              <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
                 Valence</mattext>  
            </material> 
          </response_label> 
        </render_choice> 
      </response_lid> 
    </presentation> 
    <resprocessing> 
      <outcomes> 
         <decvar vartype="Integer" defaultval="0"/>
      </outcomes> 
      <respcondition title="Correct "> 
        <conditionvar> 
          <varequal respident="RLID_1 ">RLBL_ 2</varequal>  
        </conditionvar> 
        <setvar action="Set">3</setvar>  
        <displayfeedback feedbacktype="Response " linkrefid="CorrectEl"/>
         <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="CorrectEns"/>
     </respcondition> 
     <respcondition title="Incorrect"> 
       <conditionvar> 
         <not> 
           <varequal respident="RLID_1 ">RLBL_2</varequal>  
         </not> 
      </conditionvar> 
      <setvar action="Set ">- 2</setvar>  
       <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="IncorrectEl"/>
       <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="IncorrectEns"/>
     </respcondition> 
     <respcondition title="Unans"> 
        <conditionvar> 
            <unanswered respident="RLID _ 1" />
        </conditionvar> 
        <setvar action="Set">-1</setvar>  
        <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="UnansweredEl" />
        <displayfeedback feedbacktype="Response" linkrefid="UnansweredEns" />
     </respcondition> 
   </resprocessing> 
   <itemfeedback ident="Correct El" view="Candidate "> 
     <material> 
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
           La question était facile </mattext>  
     </material> 
    </itemfeedback> 
   <itemfeedback ident="CorrectEns" view="Tutor "> 
      <material> 
         <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
              Connaissance  acquise </mattext>  
      </material> 
   </itemfeedback> 
   <itemfeedback ident="IncorrectEl" view="Candidate"> 
    <material> 
      <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
         Revoir votre cours sur l'Espagne </mattext>  
    </material> 
  </itemfeedback> 
  <itemfeedback ident="IncorrectEns" view="Tutor "> 
     <material> 
        <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
            Mauvaise acquisition, envoyez la  carte d 'Espagne  par  mail</mattext>  
      </material> 
   </itemfeedback> 
   <itemfeedback ident="Un answered El" view="Candidate "> 
       <material> 
          <mattext  texttype="text/plain"  charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">
             Revoir votre cours sur les capitales Européennes</mattext>  
       </material> 
   </itemfeedback> 
   <itemfeedback ident="Unanswered Ens" view="Tutor"> 
       <material> 
          <mattext texttype="text/plain" charset="ascii-us" xml:lang="fr-FRA">Manque de travail</mattext>  
       </material> 
    </itemfeedback> 
  </item> 
</questestinterop>

Code XML 4

Comme nous pouvons le voir, le code nécessaire pour décrire cette question est complètement démesuré par rapport à sa brièveté et sa simplicité. Cette observation nous permet de formuler une critique fondamentale  : la démarche de caractérisation de ressources d'évaluation ne sera effectivement réalisée que si l’on développe des outils logiciels de génération automatique de balises plus évolués que les éditeurs XML actuellement proposés. De nombreux outils d'édition de code XML existent aujourd'hui. Les fonctionnalités essentielles proposées sont la possibilité de visualiser le document selon son arborescence, de vérifier que le document est "bien formé", de créer ou de valider la DTD ou le schéma. Mais ces fonctionnalités ne sont pas adaptées à notre problème. Dans la copie d'écran nous donnons un aperçu de notre code dans un éditeur XML, en l'occurrence XML Notepad[6].

Figure 6

Nous le voyons bien, les documents XML devant contenir les éléments d'information décrivant l'évaluation doivent être produits et gérés par des applications restant à développer car les éditeurs actuellement disponibles sont incapables de le faire. La richesse et la complexité des spécifications nécessitent une intelligence logicielle capable à la fois de générer les balises suffisantes et d’accompagner l’auteur dans sa tâche de conception de ressources pédagogiques.

Mise en œuvre de la spécification IMS-QTI

logo travaux Suite en cours d'importation

Présentation du prototype G-QTI

Nous proposons un prototype de génération de questionnaire G-QTI (Générateur-QTI) conforme à IMS -QTI. Il est consultable à l'adresse  : http://www.evaluation-online.com/enaction.html. Ce prototype, encore en cours de développement, a été créé comme un outil de découverte et d’apprentissage de la spécification IMS-QTI en travaillant par l’exemple. Il s'appuie sur des technologies de programmation de pages dynamiques de type ASP et Javascript. Ses fonctionnalités sont doubles :

  • Il permet de générer le code correspondant à des questionnaires type QCM pouvant être incorporés dans des plates-formes d'e-learning disposant d’un outil d’importation conforme à IMS-QTI (exportation du document généré).
  • Il permet aussi de vérifier si un document d’évaluation (importation d’un document) est conforme à la norme et dans l'affirmative de l’afficher.

G-QTI s'intègre dans une plate -forme d'évaluation en ligne en cours de développement  ; IntraQTI ; disponible à l'adresse http://www.evaluation-online.com. A terme cette plate-forme comprendra, les fonctionnalités de gestion (notation, sécurisation, partage) et communication (forum, courrier, chat) classiques sur les plates -formes sécurisées d' e-learning. Son atout majeur sera la prise en compte des outils d'évaluation et le respect de la spécification QTI.

La génération de documents dans G-QTI

La génération de documents d'évaluation conformes à QTI se fait grâce à une interface web présentée sous la forme d'un formulaire de saisie. L'auteur du questionnaire peut indiquer, pour chaque question les objectifs visés tant au niveau de l'élève que pour l'enseignant, l'énoncé de la question, le nombre de points attribués en cas de bonne, mauvaise ou absence de réponse, l'ordre des réponses et les choix de réponses possibles. Ainsi dans l'exemple ci-dessus pour la capitale de l'Espagne, l'écran de saisie sera le suivant :

CIDE (2003) Michel fig 7.png

Grâce à un script ASP, le système G-QTI stocke les paramètres saisis et les utilise pour construire le code XML correspondant Le résultat est affiché directement, l'auteur peut donc le copier et l'enregistrer dans un fichier. C'est ce fichier qui est réutilisable dans une plate-forme ou tout autre outil logiciel conforme et permettant

l'importation de document de type QTI. Nous avons testé la validité du code XML produit automatiquement dans le cas de la question sur la capitale de l'Espagne (code XML 4 présenté dans la partie 2). Pour ce faire nous l'avons importé chez l'éditeur de logiciels QuestionMark[7] qui annonce la conformité de leur produit Perception[8] à IMS-QTI. Dans la copie d'écran suivante, nous pouvons voir à gauche notre code généré par G-QTI, chargé dans l'afficheur "Question Mark QTI Xml Viewer"[9] et le résultat dans la partie droite parfaitement lisible.

Figure 7

L'importation, la vérification et l'affichage de code dans G-QTI

L'interface de saisie du fichier à importer, vérifier et afficher se présente sous la forme d'un formulaire simple comme ci -dessous : Figure 8 Le document importé est étudié de manière à vérifier s’il est « conforme » à la spécification. Dans le cas favorable le document importé est alors affiché par le prototype.

Les développements futurs de G-QTI

Comme nous l'avons dit les outils logiciels de génération automatique de balises doivent être plus évolués que les éditeurs XML actuellement proposés et dépasser le stade de la gestion de simples objets comme les formulaires à compléter et fournir une aide réelle comme les systèmes auteurs le font. Les premiers développements de G-QTI vont dans ce sens avec la possibilité qui est donnée aux auteurs de spécifier les objectifs pédagogiques à valider par le formulaire, les notations et les rétro-actions à effectuer selon les questions. Les futurs développements vont concerner une prise en compte générale de la spécification IMS-QTI.

Ces développements seront alors repris pour intégrer la plate-forme IntraQTI d'évaluation des connaissances en ligne. Cette plate-forme proposera à terme les fonctionnalités suivantes :

  • Un forum
  • Un système de news (actualités)
  • Une gestion d'articles scientifiques publiés sur la plate-forme
  • Une messagerie privée entre les différents utilisateurs du système (étudiants, apprenants, concepteurs, enseignants, administrateurs)
  • La gestion des utilisateurs (création de comptes)
  • La gestion de groupes d'utilisateurs (classes, sections, groupes de travail)
  • La gestion des résultats des apprenants
  • La gestion complète des évaluations (interroger un groupe d'étudiants, partager les tests avec d'autres concepteurs/enseignants, permettre un accès libre à certains tests)
  • La création des tests et incorporation dans la base de données IntraQTI
  • Importation et exportation avec conformité à la spécification IMS-QTI

Conclusion

La nécessité de développer des outils d'évaluation dans des contextes ouverts s'accélère en mettant en évidence le besoin de décrire de manière stable des contenus à évolution rapide (comme pour les outils d'évaluation des connaissances dans le domaine de la bureautique par exemple). L’ajout de nouvelles caractéristiques, comme celles présentées dans IMS-QTI, est devenu nécessaire. La mise en place d'évaluations diagnostiques et formatives peut améliorer considérablement la personnalisation des systèmes destinés à l'évaluation des connaissances dans un contexte web en leur donnant une dimension interactive et dynamique supplémentaire. Il semble alors difficile de dissocier le support de cours (contenu pédagogique) de l'évaluation des connaissances acquises. Les deux volets doivent être envisagés de manière globale or les plates-formes pédagogiques comme WebCT[10] n'ont jusque là développé que la première partie, c'est à dire la présentation des cours. Les éditeurs de plate-formes s'engagent de plus en plus dans réalisation de produits d'échange de contenus en conformité avec les spécifications, et en particulier QTI, de manière à permettre l'importation et l'utilisation de ressources plus élaborées que celles actuellement usuellement disponibles[11]. La spécification IMS-QTI, encore à ses débuts, est très prometteuse car elle prend en compte des contextes extrêmement variés. Paradoxalement, cette grande diversité peut être un frein à son développement, comme cela a été le cas pour SGML, s'il n'y a pas d'éditeur, capable d'aider à la caractérisation de ces ressources. Le prototype que nous proposons G-QTI, permet non seulement de concevoir des ressources d'évaluation compatibles avec la spécification QTI mais aussi de favoriser l'interopérabilité en validant la conformité de ressources déjà développées et d'être un point de départ pour l'intégration des spécifications dans la plate-forme IntraQTI.

La recherche restant à mener dans cette voie repose sur les processus d'aide à la création de ressources d'évaluation et la génération automatisée de documents. Cette génération de document d'évaluation pourra se faire en se basant sur la spécification étudiée en permettant une réutilisation dans des contextes différents aussi bien au niveau matériel (écran, environnement graphique) qu'au niveau utilisateur (profil de l'apprenant).

Références bibliographiques

[AIC03] AICC, Aviation Industry CBT (Computer Based Training) Committee

<http://www.aicc.org> (consulté en janvier 2003)

[AND01a] Anderson T.,  McKell M., IMS Content Packaging Information Model, Final Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (a)

[AND01b] Anderson T.,  McKell M., IMS Content Packaging XML Binding, Final Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (b)

[AND01c] Anderson T.,  McKell M., IMS Content Packaging Best Practice Guide, Final Specification, Version 1.1.2, IMS, août 2001 (c)

[BOU00] Bouda Y.,  Hélier M., Métadonnées et XML  : applications aux "objets pédagogiques", Colloque International Technologies de l'Information et de la Communication dans les Enseignements d'Ingénieurs et dans l'industrie, 18-20 octobre 2000, Troyes

[DUV01] Duval E.,  Normalisation des technologies éducatives : à quoi bon ?, Hypermédias et apprentissage, 9-11 avril 2001, Grenoble

[ELE01] eLearning - Penser l'éducation de demain, communication de la Commission des Communautés européennes, COM(2001) 172 final, 28 mars 2001,

< http://europa.eu.int/eur-lex/fr/com/cnc/2001/com2001_0172fr01.pdf > (consulté en mars 2002)

[HAD97] Hadji C.,  L’évaluation démystifiée, ESF, Paris, 1997

[HAD00] Hadji C.,  Les voies de l’évaluation, sciences humaines n°12, février/mars 1996, texte revu et corrigé par l’auteur, décembre 2000, dans Eduquer et former, éditions sciences humaines, Jean-Claude Ruano-Borbalan (coord. par), 2001, p. 131-138.

[HIL01] Hillmann D.,  Guide d'utilisation du Dublin Core, 2001,

< http://www.bibl.ulaval.ca/DublinCore/usageguide-20000716fr.htm > (document consulté en janvier 2003)

[LOM02] IEEE Learning Technology Standards Committee (LTSC) P1484.12.1-2002 Learning Object Metadata Working Group, “Draft Standard for Learning Object Metadata”,

< http://ltsc.ieee.org/doc/wg12/LOM_1484_12_1_v1_Final_Draft.pdf > , 2002

[MCK01a] McKell M., Thropp S., IMS Learning Resource Meta-Data Information Model, Final Specification, Version 1.2.1, IMS, septembre 2001

[MCK01b] McKell M., Thropp S., IMS Learning Resource Meta-Data XML Binding, Final Specification, Version 1.2.1, IMS, septembre 2001

[MCK01c] McKell M., Thropp S., IMS Learning Resource Meta-Data Best Practice and Implementation Guide, Final Specification, Version 1.2.1, IMS, septembre 2001

[MIC02] Michel C.,  Rouissi S., Etude de l'organisation et caractérisation de l'information pédagogique pour construire des documents hypermédias adaptatifs diffusés sur le Web, Conférence Internationale sur le Document Électronique, 20-23 octobre 2002, Hammamet (Tunisie)

[NKA96] Nkambou R.,  " Modélisation des connaissances de la matière dans un système tutoriel intelligent, modèles, outils et applications" Thèse présentée à l’Université de Montréal en Avril 1996

[SMY02a] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability : An Overview, Final Specification Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02b] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASI Information Model, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02c] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASI XML Binding Specification, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02d] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASI Best Practice & Implementation Guide, Final Specification, Version 1.2,IMS, février 2002

[SMY02e] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASI Selection & Ordering Specification, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02f] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: ASIOutcomes Proces sing Specification, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02g] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: Results Reporting Information Model, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02h] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: Results Reporting XML Binding, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02i] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: Results Reporting Best Practice & Implementation Guide, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002

[SMY02j] Smythe C.,  Shepherd E., Brewer L., Lay S., IMS Question & Test Interoperability: QTILite Specification, Final Specification, Version 1.2, IMS, février 2002 (j)

Notes

  1. IMS : Instructional Management Systems
  2. IEEE : <http://www.ieee.org>
  3. ISO, JTC1 : <http://jtscl36.org>
  4. PCIE : <http://www.pcie.tm.fr>
  5. IMS, <http://www.imsproject.org> (site consulté en février 2003)
  6. XML NotePad, éditeur XML de MicroSoft, version Beta 1.5
  7. http://www.questionmark.com/
  8. http://www.questionmark.com/fra/perception/index.htm
  9. L'outil de visualisation est librement télédéchargeable depuis le site de Questionmark <http://www.questionmark.com/perception/help/v2/qtixml.html>
  10. WebCT, Web Course Tools plate-forme d'enseignement à distance largement diffusée dans le contexte universitaire : <http://www.webct.com/compagny/>
  11. WebCT IMS Content Migration Utility, outil d'échange de contenus de cours et/ou d'évaluations : <http://download.webct.com/utility/1_2_2_cmu_release_notes_feb20.html>