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{{Titre page article
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__NOTOC__
|titre=C2M : Chaînes éditoriales collaboratives multimédia}}
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{{Début 2 colonnes}}
 
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{{H2 Wicri|Le wiki des colloques CIDE}}
{{CIDE boîte bibliographique|texte=
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Ce wiki est un espace de travail pour la communauté scientifique fédérée par les colloques CIDE ('''[[Colloque international sur le document électronique]]''').
;Titre: [[A pour titre::C2M : Chaînes éditoriales collaboratives multimédia]]
+
:'''''[[Visite Ticri CIDE|Pour bénéficier d'une visite guidée]]'''''
;Titre (anglais) : ''''
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Quelques chiffres sur l'activité de ce wiki :
;Auteurs: [[A pour premier auteur::Stéphane Crozat]]  
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{|border="1" cellspacing="0" cellpadding="2"
;Affiliation:[[A pour affiliation auteur::Bibliothèque nationale de France|BnF]], Chaire Unesco ITEN, [[A pour affiliation auteur::Université Paris 8|Université Paris-VIII]], [[A pour affiliation auteur::Paragraphe (laboratoire)|Laboratoire Paragraphe]]
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|-
;In: [[Est dans les actes::CIDE 2015 Montpellier|CIDE'18]] (Montpellier 2015)
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|Date de création
;En ligne: https://hal-bnf.archives-ouvertes.fr/hal-01239425
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|align="right"|12 décembre 2011
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|[[Spécial:Statistiques|Nombre de pages]]
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{{H2 Wicri|Le réseau Wicri}}
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Le wiki CIDE est associé au réseau Wicri et plus particulièrement au sous-réseau Ticri.
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}}
 
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Pour naviguer dans cet ensemble, voir la page [[CIDE:Accueil|pointée par l'onglet Communauté]].
 
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{{H2 Wicri|Les serveurs d'exploration}}
 
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Pour élargir le paysage scientifique donné par les colloques CIDE, le wiki offre un ensemble de serveurs d'exploration sur les thématiques du document numérique.  
Stéphane CROZAT (1)
+
{{#ask: [[A pour taille ISTEX::>0]] OR [[A pour taille PubMed::>0]] OR [[A pour taille PubMed Central::>0]] OR [[A pour taille Pascal::>0]] OR [[A pour taille Francis::>0]] OR [[A pour taille HAL::>0]]
(1) Unité ICS, Université de Technologie de Compiègne, France
+
| ?A pour volumétrie (serveur d'exploration)=Volumétrie
stephane.crozat@utc.fr
 
__TOC__
 
;Résumé: Nous présentons dans cet article le résultat principal du projet C2M à travers Scenari4, un système de gestion de contenus structurés et fragmentés en contexte collaboratif. La principale difficulté est la gestion de la rééditorialisation et de la transclusion. Nous proposons les concepts d'atelier dynamique et de réseau de fragments vivants, et de bibliothèque et de document-dossier pour y remédier. Scenari4 est disponible sous licence FLOSS et est expérimenté dans plusieurs contextes expérimentaux et commerciaux.
 
 
 
;Mots-clés: XML, Chaîne Éditoriale, Document Structuré, Document Fragmenté, Transclusion, Rééditorialisation, ECM.
 
{{boîte déroulante
 
  |titre=''C2M : Chaînes éditoriales collaboratives multimédia''
 
  |contenu=
 
;Abstract: We present in this paper the main result of the C2M project through Scenari4, a system able to manage structured and fragmented contents in a collaborative context. The main issue is related to repurposing and transclusion management. We submit the concepts of dynamic workspace and network of live fragments, and static library and folder-documents to deal with it. Scenari4 is released under FLOSS license and has been being used in several experimental and commercial contexts.
 
;Keywords: XML Publishing Chain, Structured Document,
 
Fragmented Document, Transclusion, Repurposing, ECM.
 
 
}}
 
}}
 +
{{H2 Wicri|Bienvenue aux étudiants de Master}}
 +
Le wiki CIDE s'adresse aussi aux étudiants en sciences de l'information. Ceux-ci peuvent aussi expérimenter la création de documents numériques et l'exploration de corpus avec ISTEX.
  
{{CIDE début corps}}  
+
{{Article principal|Un espace pour les étudiants de Master en Sciences de l'information}}
==1 Introduction==
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&nbsp;
 
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{{H2 Wicri|Quelques articles}}
Le projet C2M (Chaînes éditoriales Collaboratives Multimédia)
+
* Le plus ancien : [[CIDE (1998) Richy|Édition comparative et hypertextuelle]] ([[Hélène Richy]], [[Jacques André (informaticien)|Jacques André]]) 1998
est un projet français de recherche industrielle soutenu par
+
* en lien avec l'actualité CIDE :
l'Agence Nationale de la Recherche et les pôles de compétitivité
+
** [[CIDE (2015) Laborderie|Éditorialisation des bibliothèques numériques : le cas des Essentiels de Gallica]] ([[Arnaud Laborderie]]) 2015
Cap Digital et Systematic, mené de septembre 2009 à mars
+
** [[CIDE (2008) Boismenu|La communication scientifique et ses enjeux politiques : un regard transatlantique]] ([[Gérard Boismenu]]) 2008
2012. Le projet a été coordonné par l'Université de Technologie
+
{{H2 Wicri|La "famille proche" : H<sup>2</sup>PTM et VSST}}
de Compiègne et a associé les sociétés Kelis et Amexio, les
+
[[{{Logo Ticri H2PTM fr}}|right|100px|link=ticri-h2ptm.fr:Accueil]]
laboratoires UMR-CNRS 7253 Heudiasyc et INRIA Rhône-Alpes,
+
[[{{Logo Ticri VSST fr}}|left|100px|link=ticri-vsst.fr:Accueil]]
ainsi que l'Institut National de l'Audiovisuel.
+
<center>'''<br/><br/>''Données  Documents  Connaissances : <br/>Perspectives de recherche et d'enseignement''<br/><br/>Cnam – Paris - France<br/><br/>9 - 10 décembre 2021''' </center>
 
+
Deux autres wikis du réseau sont consacrés au traitement de colloques qui s'adressent à une communauté proche :
Le projet C2M se positionne à l'intersection de deux évolutions -
+
{{Clr}}
technologiques et d'usages - centrales dans le contexte des
+
:: {{Wicri lien|wiki=VSST}} et {{Wicri lien|wiki=H2PTM}}
mutations documentaires liées à l'avènement du numérique :
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{{Saut 2 colonnes}}
les chaînes éditoriales XML et les ECM (Enterprise Content
+
{{H2 Wicri|Le colloque CIDE.22 Paris}}
Management).
+
[[File:CIDE 22 Cropped-entete-copie.jpg|center|400px|link=CIDE 2021 Paris]]
 
+
<center>'''<br/>[[CIDE 2021 Paris|22<sup>e</sup> Colloque International sur le Document Numérique]]<br/>''Données  Documents  Connaissances : <br/>Perspectives de  recherche et d'enseignement''<br/>Cnam – Paris - France<br/>9 - 10 décembre 2021''' </center>
La première de ces évolutions est celle de la chaîne éditoriale,
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&nbsp;
une technologie orientée vers la production et de publication de
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{{H2 Wicri|Les actes des colloques CIDE en hypertexte}}
documents structurés. Un document structuré est un
+
Les actes des colloques CIDE sont en cours de réédition dans une approche hypertexte. Leur traitement est parfois limité mais souvent significatif. Tous les sommaires sont disponibles.
document : «décrit comme une collection d'objets comportant
+
* 2019 : [[CIDE 2019 Djerba|CIDE.21 (Djerba)]]
des objets de plus haut niveau composés d'objets plus primitifs.
+
* 2017 : [[CIDE 2017 Lyon|CIDE.20 (Lyon)]]
Les relations entre ces objets représentent les relations logiques
+
* 2016 : [[CIDE 2016 Athènes|CIDE.19 (Athènes)]] - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2016 Athènes}}''
entre les composants du document. Par exemple [...] un livre
+
* 2015 : [[CIDE 2015 Montpellier|CIDE.18 (Montpellier)]] - - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2015 Montpellier}}''
est divisé en chapitres, chaque chapitre en sections, soussections,
+
* 2014 : [[CIDE 2014 Fès|CIDE.17 (Fès)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2014 Fès}}''
paragraphes, etc. (André & al., 1989)». Les premiers
+
* 2013 : [[CIDE 2013 Lille|CIDE.16 (Lille)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2013 Lille}}''
développements datent du début des années 80, avec LaTeX et
+
* 2012 ; [[CIDE 2012 Tunis|CIDE.15 (Tunis)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2012 Tunis}}''
SGML, en particulier dans les milieux ayant des enjeux
+
* 2011 : [[CIDE 2011 Rabat|CIDE.14 (Rabat)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2011 Rabat}}''
documentaires prégnants (l'aéronautique typiquement). L'accès
+
* 2010 : [[CIDE 2010 Paris|CIDE.13 (Paris)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2010 Paris}}''
aux chaînes éditoriales a depuis été démocratisé par le standard
+
* 2009 : [[CIDE 2009 Montréal|CIDE.12 (Montréal)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2009 Montréal}}''
XML et les outils logiciels qui se sont développés autour.
+
* 2008 : [[CIDE 2008 Rouen|CIDE.11 (Rouen)]],  ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2008 Rouen}},
L'intérêt de cette approche est de pousser la puissance
+
* 2007 : [[CIDE 2007 Nancy|CIDE.10 (Nancy)]], - '''''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2007 Nancy}}''''
éditoriale du document numérique et de dépasser les pratiques
+
* 2006 : [[CIDE 2006 Fribourg|CIDE.09 (Fribourg)]], ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2006 Fribourg}},
bureautiques : encadrement rédactionnel, publication multisupports,
+
* 2005 : [[CIDE 2005 Beyrouth|CIDE.08 (Beyrouth)]], ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2005 Beyrouth}},
réutilisation sans recopie, intégration multimédia...
+
* 2004 : [[CIDE 2004 La Rochelle|CIDE.07 (La Rochelle)]], ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2004 La Rochelle}}, les actes en PDF''
(Crozat, 2007).
+
* 2003 : [[CIDE 2003 Caen|CIDE.06 (Caen)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2003 Caen}}''
 
+
* 2002 : [[CIDE 2002 Hammamet|CIDE.05 (Hammamet)]], ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2002 Hammamet}}''
La seconde de ces évolutions est celle du documentaire
+
* 2001 : [[CIDE 2001 Toulouse|CIDE.04 (Toulouse)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2001 Toulouse}}''
collaboratif, développé dès les années 80 à travers la GED
+
* 2000 : [[CIDE 2000 Lyon|CIDE.03 (Lyon)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 2000 Lyon}}''
(Dupoirier, 1995), prolongé dans les années 90 par les CMS
+
* 1999 : [[CIDE 1999 Damas|CIDE.02 (Damas)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 1999 Damas}}''
Web, et consacré au milieu des années 2000 par l'ECM en
+
* 1998 : [[CIDE 1998 Rabat|CIDE.01 (Rabat)]], - ''{{CIDE articles traités|colloque=CIDE 1998 Rabat}}''
entreprise d'une part, et les usages grand public dit "Web 2.0"
 
d'autre part (C2M:L2e)(C2M:L5c). La force de ces nouveaux
 
usages est avant tout la démocratisation des outils de création
 
et de diffusion : chacun peut facilement écrire et publier en
 
ligne. Elle est également vecteur d'une interrogation sur les
 
acteurs et les pratiques : les frontières classiques entre auteurs,
 
lecteurs, éditeurs, rédacteurs ou contributeurs tendent à se
 
reconfigurer.
 
 
 
Le projet C2M repose sur l'idée qu'il y a un intérêt très fort à
 
faire cohabiter les avantages de la chaîne éditoriale et ceux des
 
outils documentaires collaboratifs. L'objectif est de concevoir un
 
système permettant à la fois la réalisation d'une documentation
 
hautement qualitative, respectant les exigences de contextes
 
professionnels pour lesquels le document a une valeur
 
essentielle (documentation technique, formation...) ; et des
 
usages collaboratifs permettant à des communautés de
 
s'organiser autour de cycles innovants de gestion de
 
l'information : production, maintenance, qualification, diffusion,
 
etc. Il s'inscrit scientifiquement dans la recherche en ingénierie
 
documentaire, au sens des systèmes informatiques optimisant
 
l'articulation de la manipulation technique et de l'interprétation
 
humaine des documents (Bachimont, 2007) ; et
 
technologiquement dans la continuité du projet Scenari initié à
 
l'UTC en 1999 et édité depuis 2004 par le société Kelis. Le
 
principal résultat du projet est le logiciel Scenari4, qui ajoute la
 
dimension collaborative de la gestion de contenus structurés et
 
fragmentés grâce à l'intégration d'une base de données
 
orientée graphe (qui s'appuie sur les couches bas niveau
 
d'OrientDb).
 
 
 
==2 Rééditorialisation par transclusion==
 
 
 
La rééditorialisation est un processus documentaire consistant à
 
reconstruire un nouveau document à partir d'archives. Dans les
 
systèmes éditoriaux non numériques, la rééditorialisation est
 
essentiellement un travail de recopie fondamentalement peu
 
différent d'un travail de production originale. Les systèmes
 
numériques ont apporté une rupture avec la possibilité de
 
cloner (copier/coller) un fragment documentaire. Ce principe
 
fonctionnel a considérablement affecté les pratiques éditoriales
 
par l'automatisation de la rééditorialisation qu'il supporte, et
 
nombre de documents sont aujourd'hui reconstruits par un tel
 
processus. Si le clonage du contenu dans les systèmes
 
numériques est un principe d'automatisation de la production, il
 
engendre la redondance de l'information. En effet le même
 
fragment documentaire, copié/collé à plusieurs reprises, existe à
 
plusieurs endroits au sein d'un fonds documentaire, avec les
 
conséquences néfastes que cela engendre sur la qualité de
 
l'information (typiquement, incohérence des mises à jour).
 
 
 
L'alternative au clonage est la transclusion (Nelson, 1981), c'est
 
à dire le référencement multiple via une adresse d'un contenu
 
inscrit une unique fois, plutôt que sa recopie. Ce concept est
 
peu mobilisé dans les processus d'écriture ordinaire, bien que
 
des standards comme XLink et Xpointer (Wilde & Lowe, 2002)
 
aient tenté d'oeuvrer en ce sens et que des technologies comme
 
HTML permettent d'implémenter en partie ce concept (iframe
 
par exemple). En revanche ce principe est mobilisé dans
 
certains domaines métier comme la documentation technique à
 
travers les principes du standard DITA et les Component
 
Content Management Systems (C2M:L5c) qui l'instrumentent ;
 
ou dans le domaine de l'audiovisuel où le coût de la copie est
 
élevé, l'éditorialisation est alors «une activité d'écriture par un
 
auteur qui puise dans un fonds d'archive et qui réagence des
 
contenus jugés pertinents pour son propos (Gaillard, 2010)».
 
 
 
C'est ce principe qui est au coeur de la chaîne éditoriale XML
 
Scenari qui instrumente nativement un contenu comme un
 
 
 
réseau de fragments qui se manifeste en document au moment
 
de la publication (Geurts & al., 2011).
 
 
 
==3 Principe de la transclusion==
 
 
 
Soit un document d1 contenant une information i1 à l'adresse
 
&1. Dans le premier cas (clonage) l'information i1 est copiée à
 
l'adresse &2 dans le document d2, devenant de fait une autre
 
information i1' (bien qu'identique au moment de sa copie, elle
 
pourra librement diverger par la suite). Dans le second cas
 
(transclusion) une référence vers l'adresse &1 est ajoutée au
 
même endroit du document, à l'adresse &2. Un programme
 
informatique adéquat saura résoudre la référence située à &2 et
 
rapatrier le contenu pointé i1.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 1. Clonage et transclusion pour la réutilisation de
 
fragments documentaire
 
 
 
Finalement les documents d2 et d2' contiennent la même
 
information, mais la façon dont cette information est stockée est
 
différente, avec des conséquences profondes sur la nature
 
documentaire associée à chaque approche. Avec la copie, les
 
documents d1 et d2 restent représentés par deux instances
 
numériques indépendantes, comme dans un cas traditionnel ils
 
peuvent être indépendamment transportés, mis à jour, détruit...
 
Avec la transclusion en revanche, d1 et d2' sont représentés par
 
une seule et même instance numérique devenu un réseau de
 
fragments qui dépendent les uns des autres, ainsi par exemple
 
la mise à jour de i1 dans d1 entraînera a priori la modification de
 
d2'. Elle l'entraînera de fait si cette modification est inscrite
 
directement à l'adresse &1, elle ne l'entraînera pas si elle est
 
inscrite à une adresse &1' (correspondant alors à une nouvelle
 
version de i1), et que la référence n'est pas mise à jour dans
 
d2'.
 
 
 
==4 Rééditorialisation en contexte collaboratif==
 
 
 
Le numérique met intrinsèquement à mal la notion traditionnelle
 
de document (Pedauque, 2005). En effet celui-ci n'est
 
objectivable qu'à travers la reconstruction calculée d'une
 
ressource binaire, qui n'est elle même jamais accessible
 
directement (Bachimont & Crozat, 2004). Tout document
 
numérique n'est donc déjà plus vraiment un document : ce
 
qu'on lit n'est pas ce qui est écrit.
 
 
 
La notion de document structuré renforce ce décalage en
 
assumant la non identité entre ressource binaire et document
 
lisible, afin d'en proposer plusieurs reconstructions - ou vues -
 
qui se constituent en un dossier (Ibid.). Une ressource permet
 
alors d'engendrer plusieurs documents : on passe d'une relation
 
de type 1:1 à une relation 1:N.
 
 
 
La transclusion accentue encore le décalage : le document n'est
 
plus le résultat d'un calcul à partir d'une ressource, mais à partir
 
d'un réseau de ressources, dont chacune a une vie propre, dont
 
chacune peut être connectée à d'autres ressources, qui ont des
 
vies propres. Plusieurs ressources permettent alors d'engendrer
 
plusieurs documents, on passe à une relation de type N:M. Un
 
problème typique de cette relation N:M est qu'une mise à jour
 
d'un fragment peut être souhaitable pour un document qui
 
l'exploite, mais pas pour un autre. Un système de rédaction de
 
documents fragmentés doit alors proposer une couche logicielle
 
de gestion qui permettra à l'auteur à la fois l'intelligibilité et le
 
maintien de la cohérence de l'ensemble.
 
 
 
Enfin l'introduction de la collaboration, c'est à dire l'intervention
 
de plusieurs acteurs, au sein d'un système fondamentalement
 
transclusif introduit une quatrième couche de complexité :
 
chaque acteur n'a plus qu'une appréhension parcellaire du
 
réseau et par conséquent ne peut à lui seul maintenir la
 
cohérence, qui devient du ressort d'un collectif.
 
 
 
L'enjeu est donc in fine la capacité à maintenir la cohérence de
 
plusieurs documents issus d'un même réseau de fragments
 
vivants, dans un environnement où plusieurs utilisateurs sont en
 
concurrence. La stratégie visée est de repenser, de rendre
 
opérationnelles et d'étendre les fonctions classiques du
 
documentaire collaboratif (gestion des accès, historisation,
 
transaction, workflow...) pour ces objets nouveaux que sont les
 
fragments et les réseaux de fragments.
 
 
 
==5 Problème de la propagation des modifications==
 
 
 
Dans la figure ci-après les fragments 1 et 4 référencent le
 
fragment 3. Al effectue une modification de 3 en 3'. La
 
transclusion implique que ce changement aura un impact sur 1,
 
mais également sur 4. Or Al peut très bien ne pas maîtriser le
 
contexte de 4, voire ne pas savoir du tout que le fragment 3
 
qu'il a modifié est utilisé dans d'autres contextes par d'autres
 
acteurs. Il ne peut donc en tenir compte dans son travail de
 
rédaction. Seul Bob pourra interpréter dans son contexte les
 
modifications faites par Al et en étudier la cohérence.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 2. Fragmentation en contexte collaboratif
 
(http://utc.fr/ics/c2m)
 
 
 
 
 
 
 
Il devra alors prendre une décision parmi : référencer 3' et donc
 
répercuter la modification ; continuer de référencer 3
 
(l'ancienne version), sachant que les prochaines modifications
 
de Al n'y seront plus répercutées ; faire une copie de 3 en 3''
 
dans son contexte propre pour l'intégrer aux fragments qu'il va
 
maintenir par la suite ; faire une copie de 3' en 3'' dans son
 
contexte pour créer un hybride entre 3 et 3'... Bien entendu ces
 
questions dépendent fondamentalement de la nature de la
 
modification, la correction d'une erreur, d'une faute
 
d'orthographe sera a priori toujours à propager, la modification
 
de données techniques dépendra toujours du contexte. Par
 
exemple si Al gère la documentation technique canonique d'un
 
progiciel et Bob la documentation du déploiement de ce
 
progiciel dans une entreprise, la mise à jour générée par Al lors
 
de l'évolution du progiciel ne devra être propagée qu'au
 
moment du déploiement réel en entreprise.
 
 
 
==6 Problème de cohérence des droits en lecture==
 
 
 
Un autre problème à résoudre est la difficulté de gérer un
 
réseau de fragments avec les logiques de gestion de droits
 
usuels (C2M:L2c). En effet si un utilisateur accède à un
 
fragment, cela signifie logiquement qu'il doit pouvoir accéder à
 
tout le réseau de fragments que celui-ci référence, puisqu'il n'y
 
a pas de différence sémantique entre la réutilisation d'un
 
fragment par clonage ou par transclusion. Donc pouvoir lire un
 
fragment implique de pouvoir lire les fragment qu'il référence.
 
 
 
Or cela est contradictoire avec la définition d'accès fichier par
 
fichier, ou même répertoire par répertoire, traditionnellement en
 
vigueur dans les systèmes documentaires collaboratifs comme
 
les ECM. Dans le cas 1 illustré ci-après, Albert est propriétaire de
 
l'espace EA qui contient le fragment A et Bob est propriétaire de
 
l'espace EB qui contient les fragments B1 et B2 tel que B1
 
référence B2. Bob donne l'accès à Albert sur B1 mais pas sur
 
B2. La référence transclusive A->B1 est théoriquement possible,
 
mais comme Albert n'a pas le droit d'accéder à B2, elle est
 
pratiquement impossible, il y a contradiction : par exemple
 
Albert ne pourra pas générer un document complet à partir de
 
A. Dans le cas 2, Albert est propriétaire de l'espace EA qui
 
contient le fragment A, Bob est propriétaire de l'espace EB qui
 
contient B, et Charlie est propriétaire de l'espace EC qui contient
 
C. Albert donne l'accès en lecture à Bob sur EA et Bob à Charlie
 
sur EB. Le réseau C->B->A est possible, or Charlie n'a pas le
 
droit d'accéder à A, il y a encore contradiction et Charlie a créé
 
un réseau qu'il ne peut pas publier sous forme de document.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 3. Incohérences entre les droits accordés et les réseaux
 
correspondants
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On notera que ces problèmes n'affectent en rien les droits
 
d'écriture, si Charlie a le droit d'écrire dans EB, mais pas dans
 
EA, cela ne pose aucun problème, tant qu'il a le droit de lire et
 
référencer les fragments de EA.
 
 
 
==7 Atelier et production collaborative==
 
 
 
Pour résoudre les problèmes de cohérence relevés
 
précédemment, le principe retenu est de limiter les
 
référencements par transclusion à un espace bien délimité au
 
sein duquel tous les utilisateurs forment une équipe de
 
collaborateurs participant à un projet éditorial commun (Ibid.).
 
On appelle atelier ce lieu de travail hautement collaboratif, et
 
entrepôt l'ensemble des ateliers d'une organisation,
 
correspondant à autant de projets et équipes différents. Les
 
ateliers sont hermétiques entre eux, la réutilisation de contenu
 
entre deux ateliers se fait par clonage (typiquement via un
 
document-dossier, voir ci-après).
 
 
 
Le comportement par défaut d'un atelier est : d'une part que
 
tous les utilisateurs autorisés à y accéder ont tous les droits en
 
lecture sur tous les fragments (pas nécessairement en
 
modification) ; et d'autre part que toutes les modifications sont
 
automatiquement propagées au sein de l'atelier.
 
 
 
L'atelier est donc un espace de travail ouvert. Afin de mettre à
 
disposition des utilisateurs des espaces de travail privés, non
 
accessibles par les autres, une solution est de proposer à
 
chaque utilisateur un atelier personnel auquel il est seul à
 
pouvoir accéder. Une solution alternative (non implémentée à
 
ce jour dans Scenari4) est d'autoriser des îlots privatifs au sein
 
d'un atelier, qui peuvent être restreints en lecture, mais en
 
contre-partie ne peuvent pas être la cible d'une relation de
 
transclusion. Dans les deux cas le passage de la zone
 
personnelle isolée à la zone collaborative commune se fait par
 
copie (ou déplacement).
 
 
 
L'atelier est aussi un espace de travail dynamique, réceptacle
 
d'un réseau de fragments vivants. Il permet une interaction très
 
forte entre les acteurs mais engendre une forte instabilité
 
documentaire, le réseau étant en constante mutation. Le
 
contenu peut être modifié facilement et la perception de ces
 
modifications n'est pas facile par chaque acteur pris
 
indépendamment. Plusieurs pistes méthodologiques sont
 
explorées pour pallier le risque de perte de la maîtrise des
 
modifications par les utilisateurs : circonscrire l'atelier à un
 
nombre limité d'acteurs ; maîtriser les relations transclusives
 
inter-acteurs ; limiter les relations transclusives entre des
 
fragments "éloignés" du point de vue des usages... Des
 
fonctions logicielles sont également développées pour assister
 
la gestion humaine de la dynamique de l'atelier.
 
 
 
==8 Sécurisation des contenus face aux modifications==
 
 
 
Un système fortement dynamique doit assurer à ses utilisateurs,
 
que, quelque soit son activité, ils auront la possibilité de
 
retrouver tout contenu dans un état qu'il ont connu.
 
Typiquement tout utilisateur doit pouvoir retrouver un contenu
 
dans l'état où il l'a laissé avant que d'autres utilisateurs ne le
 
modifie. Dans Scenari4, cette sécurité passe par deux fonctions,
 
l'historisation automatique de chaque fragment, et le
 
versionnage manuel de réseau de fragments.
 
 
 
À chaque modification et sauvegarde d'un fragment, le système
 
crée automatiquement une nouvelle version du fragment
 
modifié, et conserve l'ancienne en lecture seule. C'est le modèle
 
de fonctionnement de la plupart des Wikis. Ceci permet de
 
remonter dans le temps et retrouver l'état antérieur de
 
n'importe quel fragment. Néanmoins, en contexte fortement
 
fragmenté, retrouver l'état voulu d'un réseau de fragments peut
 
vite devenir un casse-tête insoluble, puisqu'il faut identifier une
 
par une chaque version de chaque fragment.
 
 
 
Le versionnage manuel de réseau de fragments vient pallier
 
cette difficulté : l'utilisateur peut à tout moment demander au
 
système de créer un snapshot (une image instantanée), d'un
 
fragment et de l'ensemble de ses fragments liés
 
(récursivement). Le résultat est un réseau de fragments morts
 
(en lecture seule), qui pourra donc être consulté en vase clôt à
 
tout moment.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 4. Historisation versionnage dans Scenari4 (C2M:L5c)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
On visualise sur cette copie d'écran le fragment
 
"anomalie.chapter", en haut à droite son historique de
 
modification, et an bas à droite la version "v1" qui permettra
 
notamment de retrouver le fragment lié
 
"cfNoticesIndividuelles.chunk" dans l'état où il était au moment
 
de la création de la version v1 de "anomalie.chapter".
 
 
 
 
 
==9 Autres fonctions de gestion de la dynamique éditoriale au sein des ateliers==
 
 
 
D'autres fonctions ont été conçues, expérimentées et
 
implémentées pour assister la gestion du réseau de fragments
 
vivants par les utilisateurs (C2M:L2d)(C2M:L3e), on pourra citer :
 
 
 
 l'information des utilisateurs sur l'activité du système :
 
des logs permettent aux utilisateurs de connaître les
 
actions concurrentes en cours dans le système, ou
 
passées en leur absence ;
 
 
 
 la programmation et l'organisation des modifications : la
 
gestion de tâches et cycles de vie au niveau des
 
fragments permet de planifier le comportement du
 
système et d'anticiper les modifications à venir ;
 
 
 
 la possibilité de ne pas répercuter des modifications : au
 
moment de la modification d'un fragment les utilisateurs
 
qui l'utilisent au sein de leurs réseaux sont alertés et
 
peuvent choisir de rester brancher sur une version
 
historisée du fragment ou de se brancher sur la version
 
courante (live), la difficulté étant de n’interroger les
 
utilisateurs que lorsque c'est nécessaire ;
 
 
 
 
 
* les outils de comparaison et fusion : les utilisateurs
 
doivent pouvoir facilement visualiser les différences
 
entre fragments et réseaux de fragments pour décider
 
lesquels référencer, voire créer des versions hybrides (Vu
 
& al., 2011) ;
 
 
 
*les outils de communication éditoriale et d'aide à
 
l'interprétation : les utilisateurs peuvent échanger
 
(annotations, commentaires...) autour des fragments
 
pour discuter leurs évolutions ;
 
 
 
* le principe de la dérivation d'atelier : il est possible de
 
créer une copie virtuelle d'un atelier, afin d'effectuer des
 
surcharges de certains fragments, les fragments non
 
surchargés restant ceux de l'atelier d'origine (et
 
continuant donc d'évoluer comme eux), tandis que les
 
fragments surchargés sont informés des modifications de
 
leur fragments d'origine pour éventuellement suivre
 
leurs mises à jour (cette fonction de dérivation-surcharge
 
permet de sortir de la logique purement transclusive,
 
pour lui associer une logique de clonage contrôlée).
 
 
 
==10 Document-dossier et bibliothèque pour la stabilisation documentaire==
 
 
 
L'atelier est le lieu de l'élaboration du contenu, mais son
 
caractère dynamique le rend peu propice à l'établissement
 
documentaire, au sens d'une forme stable, fermée, objectivable
 
et appropriable. Dans le prolongement de travaux antérieurs
 
(Bachimont & Crozat, 2004), nous avons forgé le concept de
 
document-dossier comme pendant statique au réseau de
 
fragments vivants (C2M:L2a). Un document-dossier (DD) est une
 
version figée d'un réseau de fragments, associée
 
éventuellement à ses formes documentaires (HTML, PDF...). Un
 
DD est composé : d'une unique forme génératrice FG' ; de
 
plusieurs (zéro à n) formes publiées FP ; d'un modèle M ; et de
 
métadonnées MD. FG' est un ensemble de fragments XML reliés
 
entre eux, versionné à un instant t à partir d'un réseau FG
 
vivant dans l'atelier. Les FP sont des formes lisibles de FG'
 
permettant son interprétation humaine. Le modèle correspond à
 
l'ensemble du code (schéma, fonctions de transformation...)
 
nécessaire à la manipulation informatique de FG'. Et les
 
métadonnées permettent l'identification documentaire du DD
 
via des descripteurs standard (comme Dublin Core par
 
exemple).
 
 
 
 
 
Figure 5. Structure d'un DD
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Si l'écriture collaborative s'effectue sur des réseaux de
 
fragments vivants au sein d'un atelier, la stabilisation
 
documentaire et les échanges d'objets identifiés comme
 
documents sont effectués via des documents-dossiers, qui
 
peuvent alors être rangés dans des bibliothèques. Les DD
 
stockés dans des bibliothèques peuvent être consultés par les
 
lecteurs, les FP offrant des formes stables et fermées
 
permettant l'appropriation du contenu ; ou peuvent être
 
réinjectés dans des ateliers et ainsi trouver une seconde vie, la
 
FG' et la connaissance du modèle permettant de ré-ancrer les
 
fragments dans un nouveau réseau vivant (le document-dossier
 
est ainsi un support à une collaboration restreinte entre
 
ateliers). Une bibliothèque peut typiquement être implémentée
 
avec un ECM (comme Nuxeo, Alfreco, Documentum...), une
 
version expérimentale simplifiée a été réalisée dans le cadre de
 
C2M (C2M:L3d), et l'intégration d'une bibliothèque native dans
 
Scenari4 est prévue à terme (C2M:L2f).
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 6. Organisation atelier-bibliothèque
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Figure 7. Source XML de la description d'un DD
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
==11 Conclusion et perspectives==
 
 
 
Le projet C2M a permis d'aboutir au logiciel Scenari4, disponible
 
sous licence FLOSS, qui propose une solution unique pour
 
l'édition collaborative de documents structurés et fragmentés,
 
indépendamment de tout modèle de document et de tout
 
processus de collaboration a priori. Ce produit a été présenté
 
aux salons Documation et Elearning Expo et est d'ors et déjà
 
valorisé par Kelis avec ses clients (Essilor, Total, ENFIP,
 
Ucanss...) et dans le cadre de nouveaux projets, comme le site
 
service-public.fr, dont Kelis a remporté l'appel en mars 2012.
 
La recherche et développement de Scenari4 est également
 
poursuivie au travers de contextes expérimentaux : l'Ina pour la
 
valorisation d'archives radiophoniques ; la société de
 
restauration Quick pour la création d'une base de ressources
 
communes entre différents départements ; l’institut de
 
formation burkinabé 2IE pour la mise en place d'une base
 
documentaire pédagogique multi-contextes ; ou le laboratoire
 
Costech pour la mise en place d'une revue électronique
 
(C2M:L4c)(C2M:L4d). Ces différents terrains permettent
 
d'instancier plusieurs modèles de chaîne éditoriale
 
collaborative, et ainsi de mieux cerner les fonctions nécessaires,
 
ainsi que leurs variations en fonction des contextes. Deux
 
démonstrateurs ont également été implémentés avec Scenari4
 
afin d'illustrer ses nouveaux potentiels. Graphene pour la
 
documentation technique collaborative (C2M:L5c), et
 
Webmedia2 pour la publication multimédia de web-conférences,
 
web-documentaires, web-clips... (C2M:L4d)
 
 
 
Enfin deux thèses CIFRE UTC-Kelis prolongent les recherches
 
théoriques. La première, commencée en septembre 2011,
 
cherche à approfondir la question de la modélisation des
 
processus collaboratifs en relation avec les structures
 
documentaires, pour rationaliser la spécialisation du logiciel en
 
fonction du contexte. La seconde, prévue en 2012, vise à établir
 
des outils philologiques d'analyse des documents structurés et
 
fragmentés pour aider les rédacteurs dans leurs décisions face à
 
la dynamique du système (C2M:L5f).
 
 
 
==12 Remerciements==
 
 
 
L'auteur remercie l'ANR pour son soutien, l'ensemble des
 
acteurs du projet C2M, et Sylvain Spinelli pour le formidable
 
travail de conception et de développement réalisé sur Scenari4.
 
 
 
==13 Références==
 
 
 
==13.1 Bibliographie==
 
 
 
André J., Furuta R., Quint V. (1989). Structured documents.
 
Cambridge University Press.
 
 
 
 
 
Bachimont B., Crozat S. (2004). Instrumentation numérique des
 
documents : pour une séparation fonds/forme. Revue I3, vol 4,
 
num 1.
 
 
 
Bachimont B. (2007). Ingénierie des connaissances et des
 
contenus : le numérique entre ontologies et documents.
 
Lavoisier. Hermès.
 
 
 
Crozat S. (2007). Scenari, la chaîne éditoriale libre. Eyrolles.
 
 
 
Dupoirier G. (1995). Technologie de la GED : Techniques et
 
management des documents électroniques. Hermes.
 
 
 
Gaillard L. (2010). Modélisation rhétorique pour la publication de
 
discours multimédias : applications audiovisuelles. Thèse de
 
doctorat de l'UTC.
 
 
 
Geurts J., Morizet-Mahoudeaux P., Crozat S. (2011). Édition
 
collaborative de documents fragmentés. Actes du colloque
 
IC2011, Paris.
 
 
 
Nelson, T. H. (1981). Literary Machines. Mindful Press.
 
Pédauque R. T. (2005). Le texte en jeu : Permanence et
 
transformations du document. [http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/
 
docs/00/06/26/01/PDF/sic_00001401.pdf]
 
 
 
Vu X. T., Morizet-Mahoudeaux P., Geurts J., Crozat S. (2011).
 
Extension d'un algorithme Diff & Merge au Merge Interactif de
 
documents structurés. Actes du colloque CIDE.14 "Le document
 
à l'ère de la différenciation numérique", Rabat, Maroc.
 
 
 
Wilde E., Lowe D. (2002). XPath, XLink, XPointer, and XML: A
 
practical guide to Web hyperlinking and transclusion. Pearson
 
Education.
 
 
 
13.2 Références Internet
 
 
 
ANR. L'Agence Nationale de la Recherche. [http://www.agencenationale-
 
recherche.fr].
 
 
 
C2M. Chaînes éditoriales Collaboratives Multimédia.
 
[http://www.utc.fr/ics/c2m].
 
 
 
Cap Digital. Business cluster for digital content.
 
[http://www.capdigital.com].
 
 
 
DITA. Darwin Information Typing Architecture (DITA) Version
 
1.2. OASIS standard. [http://docs.oasis-open.org/dita/v1.2/spec/
 
DITA1.2-spec.html]
 
 
 
OrientDB. The NoSQL Graph-Document DBMS.
 
[http://www.orientdb.org]
 
 
 
Scenari. scenari-platform.org : portail de la communauté
 
Scenari. [http://scenari-platform.org]
 
 
 
 
 
Systematic. Paris region systems ans ICT cluster.
 
[http://www.systematic-paris-region.org].
 
 
 
13.3 Livrables du projet C2M
 
  
Tous les livrables du projet C2M, référencés (C2M:LXx) sont
+
{{Fin 2 colonnes}}
consultables via la section "Livrables" du site
+
==Installation en cours==
http://www.utc.fr/ics/c2m.
+
Voir [[Projets:Installation]]

Version actuelle datée du 4 avril 2021 à 21:40

Le wiki des colloques CIDE

Ce wiki est un espace de travail pour la communauté scientifique fédérée par les colloques CIDE (Colloque international sur le document électronique).

Pour bénéficier d'une visite guidée

Quelques chiffres sur l'activité de ce wiki :

Date de création 12 décembre 2011
Nombre de pages 3 476
dont 876 pages de contenu (estimation)
Nombre de modifications 14 470

Le réseau Wicri

Le wiki CIDE est associé au réseau Wicri et plus particulièrement au sous-réseau Ticri.

WicriRéseauGabarit3.png

Pour aller sur Wicri/Wicri (fr)

Pour aller sur le wiki d'accueil du domaine lorexplor.ixtex.fr (fr)

Pour aller sur le pool d'images du réseau Wicri sur le domaine lorexplor.istex.fr

Pour aller sur le wiki d'accueil du réseau Wicri sur le domaine wicri-demo.istex.fr

Pour aller sur le pool d'images du réseau Wicri sur le domaine wicri-demo.istex.fr

Pour aller sur le wiki de service Wicri/Manuel (fr)

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Pour aller sur Wic/Sic/H2PTM (fr)

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Pour aller sur Wicri/Grand Est (fr)

Pour aller sur Wicri/Alsace (fr)

Pour aller sur Wicri/Lorraine (fr)

Pour aller sur Wicri/Histoire Lorraine (fr)

Pour aller sur Wicri Lorraine/Bul Nancy (fr)

Pour aller sur Wicri/Nancy (fr)

Pour aller sur Wicri/Île-de-France (fr)

Pour naviguer dans cet ensemble, voir la page pointée par l'onglet Communauté.

Les serveurs d'exploration

Pour élargir le paysage scientifique donné par les colloques CIDE, le wiki offre un ensemble de serveurs d'exploration sur les thématiques du document numérique.

 Volumétrie
Cyberinfrastructure1 911
Serveur d'exploration autour du libre accès en Belgique3 696
Serveur d'exploration sur SGML7 575
Serveur d'exploration sur l'OCR8 131
Serveur d'exploration sur la télématique14 135
Serveur d'exploration sur le libre accès en Belgique3 696
Serveur d'exploration sur les dispositifs haptiques18 914
Text Encoding Initiative692
Épistémè3 523

Bienvenue aux étudiants de Master

Le wiki CIDE s'adresse aussi aux étudiants en sciences de l'information. Ceux-ci peuvent aussi expérimenter la création de documents numériques et l'exploration de corpus avec ISTEX.

 

Quelques articles

La "famille proche" : H2PTM et VSST

LogoWicriSicH2ptm2021Fr.png
LogoWicriSicVsst2021Fr.png


Données Documents Connaissances :
Perspectives de recherche et d'enseignement


Cnam – Paris - France

9 - 10 décembre 2021

Deux autres wikis du réseau sont consacrés au traitement de colloques qui s'adressent à une communauté proche :

Wicri/Sic/VSST et Wicri/Sic/H2PTM
 

Le colloque CIDE.22 Paris

CIDE 22 Cropped-entete-copie.jpg

22e Colloque International sur le Document Numérique
Données Documents Connaissances :
Perspectives de recherche et d'enseignement

Cnam – Paris - France
9 - 10 décembre 2021

 

Les actes des colloques CIDE en hypertexte

Les actes des colloques CIDE sont en cours de réédition dans une approche hypertexte. Leur traitement est parfois limité mais souvent significatif. Tous les sommaires sont disponibles.

Installation en cours

Voir Projets:Installation