La maladie de Parkinson en France (serveur d'exploration)

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CONTROLE DOPAMINERGIQUE DU NOYAU SYBTHALAMIQUE CHEZ LE RAT NORMAL ET CHEZ LE RAT MODELE DE LA MALADIE DE PARKINSON (RATS 6-OHDA)

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CONTROLE DOPAMINERGIQUE DU NOYAU SYBTHALAMIQUE CHEZ LE RAT NORMAL ET CHEZ LE RAT MODELE DE LA MALADIE DE PARKINSON (RATS 6-OHDA)

Auteurs :

Source :

RBID : Pascal:98-0471772

Descripteurs français

English descriptors

Abstract

Un modèle d'organisation anatomo-fonctionnelle des ganglions de la base a été proposé par Albin et coll. (1989). Selon ce modèle, l'expression de l'hypokinésie serait la conséquence d'une hyperactivité du noyau subthalamique (NST). Cette dernière résulterait d'un processus de désinhibition mettant en jeu successivement deux voies inhibitrices, la voie striato-pallidale et la voie pallido-subthalamique. Au cours d'une première partie de ce travail, nous avons cherché à déterminer l'origine de cette hyperactivité. En effectuant des lésions soit de la substance noire pars compacta (rats 6-OHDA) soit du globus pallidus soit des deux structures, nous avons pu montrer que l'hyperactivité des neurones subthalamiques provoquée par une lésion de la voie dopaminergique nigrostriatale n'est pas reproduite par une lésion pallidale. Nous avons confirmé dans une deuxième partie, l'existence d'une projection dopaminergique importante vers le NST du rat. L'importance fonctionnelle de cette projection a été étudiée chez des rats normaux et des rats 6-OHDA. Nous avons montré que chez le rat normal la stimulation des récepteurs dopaminergiques D1 et/ou D2 présents dans le NST exercerait un contrôle inhibiteur sur cette structure. Chez les rats 6-OHDA, l'activation des récepteurs D2 produit plutôt un renforcement de de cette activité. L'hyperactivité des neurones subthalamiques ne peut être uniquement la conséquence de la déplétion dopaminergique. Par ailleurs, chez le rat normal et le rat 6-OHDA l'injection systémique d'agonistes dopaminergiques entraîne une dépression de l'activité des neurones subthalamiques, suggérant ainsi que la dopamine assurerait un contrôle inhibiteur sur l'activité subthalamique à l'état normal mais aussi à l'état parkinsonien. Enfin, chez des rats 6-OHDA, l'injection systémique de riluzole entraîne une diminution (58,7%) de l'activité des neurones subthalamiques qui atteint une valeur proche de la normale.


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