Voir la source de Le Bourgeois gentilhomme/Acte II/Scène IV

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[[File:Le Bourgeois Gentilhomme 1956.png|300ox|right|thumb|La maître de philosophie (Georges Chamarat) apprenant à Monsieur Jourdain (Michel Galabru) à faire un A en ouvrant la bouche ([https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1320380h/f1 voir cette scène sur Gallica - elle commence à la minute 11 du film])]]
Cette page introduit la scène IV de l'[[Le Bourgeois gentilhomme/Acte II|acte II]] du [[Le Bourgeois gentilhomme|Bourgeois gentilhomme]].
==Avant propos==
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Cette scène est éditée dans un espace centré sur la musique dans une bibliothèque numérique.

Elle contient notamment la scène des voyelles qui fait écho aux formation des chanteurs. Nous avons donc choisi ici de mettre en évidence cette partie en introduisant des sous-titres qui ne figurent pas dans [[Le Bourgeois gentilhomme/Flammarion 1894|l'édition de 1894 (Flammarion)]] sur laquelle nous nous appuyons.

Nous avons également inséré des annotations de 	Charles Louandre.

==Le texte original==
{{Début corps article}}
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MAITRE DE PHILOSOPHIE. MONSIEUR JOURDAIN, UN LAQUAIS.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}<br/>''raccommodant son collet.''}}

Venons à notre leçon. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}

Ah ! monsieur, je suis fâché des coups qu’ils vous ont donnés.  

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}

Cela n’est rien. Un philosophe sait recevoir comme il faut les choses ; et je vais composer contre eux une satire du style de Juvènal, qui les déchirera de la belle façon. Laissons cela. Que voulez-vous apprendre ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}

Tout ce que je pourrai ; car j’ai toutes les envies du monde d’être savant ; 
{{Gallica page|fonction=saut}}
et j’enrage que mon père et ma mère ne m’aient pas fait bien étudier dans toutes les sciences, quand j’étois jeune. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}

Ce sentiment est raisonnable ; ''nam, sine doctrina, vita, est quasi mortis imago''. Vous entendez cela, et vous savez le latin, sans doute. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}

Oui ; mais faites comme si je ne le savois pas. Expliquez-moi ce que cela veut dire. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}

Cela veut dire que, ''sans la science, la vie est presque une image de la mort''. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Ce latin-là a raison. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
N’avez-vous point quelques principes, quelques commencements des sciences ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Oh ! oui, je sais lire et écrire. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Par où vous plaît-il que nous commencions ? Voulez-vous que je vous apprenne la logique ?

{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Qu’est-ce que c’est que cette logique ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
C’est elle qui enseigne les trois opérations de l’esprit. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Qui sont-elles, ces trois opérations de l’esprit ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La première, la seconde, et la troisième. La première est de bien concevoir, par le moyen des universaux ; la seconde, de bien juger, par le moyen des catégories ; et la troisième, de bien tirer une conséquence, par le moyen, des figures : ''Barbara, Celarent, Darii, Ferio, Baralipton''<ref group="Louandre">
Ces mots servaient à désigner dans les anciennes écoles les différente mode de syllogismes réguliers.</ref>. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Voilà des mots qui sont trop rébarbatifs. Cette logique-là ne me revient point. Apprenons autre chose qui soit plus joli. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Voulez-vous apprendre la morale ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
La morale ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Oui. 
 
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Qu’est-ce qu’elle dit, cette morale ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Elle traite de la félicité, enseigne aux hommes à modérer leurs passions, et… 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Non ; laissons cela. Je suis bilieux comme tous les diables, et il n’y a morale qui tienne : 
{{Gallica page|fonction=saut}}
je me veux mettre en colère tout mon soûl, quand il m’en prend envie. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Est-ce la physique que vous voulez apprendre ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Qu’est-ce qu’elle chante, cette physique ? 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La physique est celle qui explique les principes des choses
naturelles, et les propriétés des corps ; qui discourt de la nature des éléments, des métaux, des minéraux, des pierres, des plantes et des animaux, et nous enseigne les causes de tous les météores, l’arc-en-ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, la foudre, la pluie, la neige, la grêle, les vents, et les tourbillons. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Il y a trop de tintamarre là dedans, trop de brouillamini. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Que voulez-vous donc que je vous apprenne ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Apprenez-moi l’orthographe. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Très volontiers. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Après, vous m’apprendrez l’almanach, pour savoir quand il y a de la lune, et quand il n’y en a point. 

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{{Break corps article}}
===Scène des voyelles=== 
{{Début corps article}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Soit. Pour bien suivre votre pensée, et traiter cette matière en philosophe, il faut commencer, selon l’ordre des choses, par une exacte connoissance de la nature des lettres, et de la différente manière de les prononcer toutes. Et là-dessus j’ai à vous dire que les lettres sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles, parce qu’elles expriment les voix ; et en consonnes, ainsi appelées consonnes, parce qu’elles sonnent avec les voyelles, et ne font que marquer les diverses articulations des voix. Il y a cinq voyelles, ou voix : A, E, I, 0, U. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
J’entends tout cela. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La voix A se forme en ouvrant fort la bouche : A<ref group="Louandre">MM. Aimé Martin et Auger indiquent comme ayant inspirée Molière quelques traits de cette scène de pédagogie si plaisante, un livre publié deux ans avant ''le Bourgeois gentilhomme'', par Cordemoy, membre de l’Académie française, sous le titre de ''Discours physique de la parole''. Molière, du reste, en {{tiret|ri|diculisant}}</ref>.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
A, A. Oui. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La voix E se forme en rapprochant la mâchoire d’en bas de celle d’en haut : A, E. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
A, E ; A, E. Ma foi, oui. Ah ! que cela est beau ! 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Et la voix I, eu rapprochant encore davantage les mâchoires l’une de l’autre, et écartant les deux coins de la bouche vers les oreilles : A, E, I. 

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{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
A, E, I, I, I, I. Cela est vrai. Vive la science ! 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La voix O se forme en rouvrant les mâchoires, et rapprochant les lèvres par les deux coins, le haut et le bas : O. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
O, O. Il n’y a rien de plus juste : A, E, I, O, I, O. Cela est admirable ! I, O ; I, O. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
L’ouverture de la bouche fait justement comme un petit rond qui représente un O. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
O, O, O. Vous avez raison. O. Ah ! la belle chose que de savoir quelque chose ! 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
La voix U se forme en rapprochant les dents sans les joindre entièrement, et allongeant les deux lèvres en dehors, les approchant aussi l’une de l’autre, sans les joindre tout à fait : U. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
U, U Il n’y a rien de plus véritable : U. 

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Vos deux lèvres s’allongent comme si vous faisiez la moue : d’où vient que si vous la voulez faire à quelqu’un et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que U. 

{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
U, U. Cela est vrai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela !<ref follow=p247>{{tiret2|ri|diculisant}} cet ouvrage, ne faisait pas seulement une critique particulière, il attaquait la méthode généralement suivie de son temps. Il travaillait par la moquerie, comme les solitaires de Port-Royal par la science, à la réforme de l’enseignement.</ref>

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
U, U. Il n’y a rien de plus véritable : U.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Vos deux lèvres s’allongent comme si vous faisiez la moue : d’où vient que si vous la voulez faire à quelqu’un, et vous moquer de lui, vous ne sauriez lui dire que : U.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
U, U. Cela est vrai. Ah ! que n’ai-je étudié plus tôt, pour savoir tout cela ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Demain, nous verrons les autres lettres, qui sont les consonnes.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Est-ce qu’il y a des choses aussi curieuses qu’à celles-ci ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Sans doute. La consonne D, par exemple, se prononce en donnant du bout de la langue au-dessus des dents d’en haut : da.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Da, da. Oui. Ah ! les belles choses ! les belles choses !

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
L’F en appuyant les dents d’en haut sur la lèvre de dessous : Fa.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Fa, fa. C’est la vérité. Ah ! mon père et ma mère, que je vous veux de mal !

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Et l’R, en portant le bout de la langue jusqu’au haut du palais, de sorte qu’étant frôlée par l’air qui sort avec force, elle lui cède, et revient toujours au même endroit, faisant une manière de tremblement : Rra.

{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
R, r, ra ; r, r, r, r, r, ra.

Cela est vrai. Ah ! l’habile homme que vous êtes ! et que j’ai perdu de temps ! R, r, r, ra.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Je vous expliquerai à fond toutes ces curiosités.

{{Break corps article}}

===Faire de la prose sans le savoir=== 
{{Début corps article}}

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Je vous en prie. Au reste, il faut que je vous fasse une confidence. Je suis amoureux d’une personne de grande qualité, et je souhaiterais que vous m’aidassiez à lui écrire quelque chose dans un petit billet que je veux laisser tomber à ses pieds.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Fort bien.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Cela sera galant, oui.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Sans doute. Sont-ce des vers que vous lui voulez écrire ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Non, non, point de vers.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Vous ne voulez que de la prose ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Non, je ne veux ni prose ni vers.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Il faut bien que ce soit l’un, ou l’autre.

{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Pourquoi ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Par la raison, Monsieur, qu’il n’y a pour s’exprimer que la prose, ou les vers.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Il n’y a que la prose ou les vers ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Non, Monsieur : tout ce qui n’est point prose est vers ; et tout ce qui n’est point vers est prose.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Et comme l’on parle qu’est-ce que c’est donc que cela ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
De la prose.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Quoi ? quand je dis : « Nicole, apportez-moi mes pantoufles, et me donnez mon bonnet de nuit », c’est de la prose ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Oui, Monsieur.

{{Break corps article}}

===Belle marquise=== 
{{Début corps article}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Par ma foi ! il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien, et je vous suis le plus obligé du monde de m’avoir appris cela. Je voudrais donc lui mettre dans un billet :  ''Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour''  ; mais je voudrais que cela fût mis d’une manière galante, que cela fût tourné gentiment<ref group="NDLR" name="saut de page">Pour une meilleure lisibilité, le saut de page qui figurait dans ce paragraphe a été décalé</ref>.

{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendres ; que vous souffrez nuit et jour pour elle les violences d’un…

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Non, non, non, je ne veux point tout cela ; je ne veux que ce que je vous ai dit : ''Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour.''

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Il faut bien étendre un peu la chose.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Non, vous dis-je, je ne veux que ces seules paroles-là dans le billet ; mais tournées à la mode ; bien arrangées comme il faut. Je vous prie de me dire un peu, pour voir, les diverses manières dont on les peut mettre.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
On les peut mettre premièrement comme vous avez dit.''<br>
''Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour''. Ou bien : ''D’amour mourir me font, belle Marquise, vos beaux yeux''. Ou bien : ''Vos yeux beaux d’amour me font, belle Marquise, mourir''. Ou bien : ''Mourir vos beaux yeux, belle Marquise, d’amour me font''. Ou bien : ''Me font vos yeux beaux mourir, belle Marquise, d’amour''<ref group="NDLR" name="saut de page"/>.
{{Gallica page|fonction=saut}}
{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Mais de toutes ces façons-là, laquelle est la meilleure ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Celle que vous avez dite : ''Belle Marquise, vos beaux yeux me font mourir d’amour''.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Cependant je n’ai point étudié, et j’ai fait cela tout du premier coup. Je vous remercie de tout mon cœur, et vous prie de venir demain de bonne heure.

{{Centrer|{{Petites capitales|Maître de philosophie}}}}
Je n’y manquerai pas.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Comment ? mon habit n’est point encore arrivé ?

{{Centrer|{{Petites capitales|Second laquais}}}}
Non, Monsieur.

{{Centrer|{{Petites capitales|Monsieur Jourdain}}}}
Ce maudit tailleur me fait bien attendre pour un jour où j’ai tant d’affaires. J’enrage. Que la fièvre quartaine puisse serrer bien fort le bourreau de tailleur ! Au diable le tailleur ! La peste étouffe le tailleur ! Si je le tenais maintenant, ce tailleur détestable, ce chien de tailleur-là, ce traître de tailleur, je…


{{Fin corps article}}

==Compléments==
===Annotations de Charles Louandre===
<references group="Louandre"/>

==Voir aussi==
;Notes de la rédaction:
<references group="NDLR"/>
;Liens externes (sources) :
* Sur Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57729485/f56
* Internet Archive : https://archive.org/details/uvrescompltes03moli/page/108