Utilisateur:Jacques Ducloy/Le requiem de Karl Jenkins : Différence entre versions
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| + | La musique religieuse est une forte composante de son activité de compositeur avec deux pièces maitresses. | ||
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| + | En 1999, il compose une messe de l'homme armé (''The Armed Man'') en réaction à la guerre du Kosovo. A côté de pièces traditinnelles comme le Kyrie (dans un style proche de Palestrina) il introduit par exemple un appel à la prière chanté en arabe, un poème de Kipling (et naturellement le thème original de la Renaissance). | ||
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| + | En 2005, il écrit une messe de Requiem. Comme pour Mozart ou Verdi la séquence ''Dies irae'' occupe l'essentiel de l’œuvre. Comme pour Fauré, le ''Piu Jesu'' en est extrait et peut être chanté avec des voix d'enfants. Un aspect très original (et classique du goût de Jenkins pour le mélange des genres musicaux) est l'introduction de cinq poèmes chanté en japonais (haiku). Le premier arrive juste après le premier mouvement du Dies irae qui se termine par des interjections de plus en plus bruyantes. Il fait entrer sans transition le spectateur dans un climat étrangement printanier. Le Benedictus et le Sanctus, en version grégorienne, sont mis en harmonie avec deux thèmes japonais qui évoquent la lune et l'herbe. | ||
Version actuelle datée du 9 janvier 2023 à 21:13
Sources
à compléter
Sur Wicri
Sur Wikipédia (fr)
Sur Wikipedia (en)
Proposition
Sir Karl Jenkins est un musicien Gallois qui a débuté sa carrière dans le monde du rock après une formation classique (Royal Academy of Music de Londres).
La musique religieuse est une forte composante de son activité de compositeur avec deux pièces maitresses.
En 1999, il compose une messe de l'homme armé (The Armed Man) en réaction à la guerre du Kosovo. A côté de pièces traditinnelles comme le Kyrie (dans un style proche de Palestrina) il introduit par exemple un appel à la prière chanté en arabe, un poème de Kipling (et naturellement le thème original de la Renaissance).
En 2005, il écrit une messe de Requiem. Comme pour Mozart ou Verdi la séquence Dies irae occupe l'essentiel de l’œuvre. Comme pour Fauré, le Piu Jesu en est extrait et peut être chanté avec des voix d'enfants. Un aspect très original (et classique du goût de Jenkins pour le mélange des genres musicaux) est l'introduction de cinq poèmes chanté en japonais (haiku). Le premier arrive juste après le premier mouvement du Dies irae qui se termine par des interjections de plus en plus bruyantes. Il fait entrer sans transition le spectateur dans un climat étrangement printanier. Le Benedictus et le Sanctus, en version grégorienne, sont mis en harmonie avec deux thèmes japonais qui évoquent la lune et l'herbe.
