CAE 510 : Différence entre versions
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Un interprète [[LISP]] avait également été développé <ref>Patrick Greussay ''Manuel de référence du système LISP 510, fonctionnant sur l'ordinateur CAE 510 de la Compagnie Européenne d’Automatisme Électronique'', manuel, 1973 [http://www.artinfo-musinfo.org/fr/issues/vlisp/510.html].</ref> | Un interprète [[LISP]] avait également été développé <ref>Patrick Greussay ''Manuel de référence du système LISP 510, fonctionnant sur l'ordinateur CAE 510 de la Compagnie Européenne d’Automatisme Électronique'', manuel, 1973 [http://www.artinfo-musinfo.org/fr/issues/vlisp/510.html].</ref> | ||
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* Le [[Commissariat à l'énergie atomique]] pour des utilisations individuelles<ref>Albert Amouyal ''Les débuts de l'informatique au Commissariat à l'énergie atomique (1952-1972)'' in Colloque sur l'Histoire de l'Informatique en France CNAM Paris 1990, [http://jacques-andre.fr/chi/chi90/amouyal.html accessible en ligne] vérifié le 15 février 2008</ref>, et par exemple pour une [[Chambre à bulles]] à Saclay. | * Le [[Commissariat à l'énergie atomique]] pour des utilisations individuelles<ref>Albert Amouyal ''Les débuts de l'informatique au Commissariat à l'énergie atomique (1952-1972)'' in Colloque sur l'Histoire de l'Informatique en France CNAM Paris 1990, [http://jacques-andre.fr/chi/chi90/amouyal.html accessible en ligne] vérifié le 15 février 2008</ref>, et par exemple pour une [[Chambre à bulles]] à Saclay. | ||
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La CAE 510 est le nom d'un ordinateur fabriqué à partir de 1962 par la Compagnie européenne d'automatisme électronique. Il s'agissait d'une adaptation de la machine américaine Ramo-Wooldridge RW 530 et destinée au marché civil.[1]
Sommaire
Éléments techniques
Configuration
Cette machine disposait d'une mémoire à tores de ferrite composée de ??16 ou 24 K?? mots de 18 bits (plus un bit de parité).
La configuration comportait généralement les périphériques suivants :
- lecteur de cartes perforées,
- lecteur de ruban perforé,
- perforateur de ruban,
- dérouleur de bandes magnétiques,
- machine à écrire IBM "à boule" qui servait d'organe de dialogue et d'impression.
Logiciels
Cette machine ne possédait pas de système d'exploitation.
La programmation en langage machine se faisait à deux niveaux : un langage de base très rudimentaire et un jeu de macro-instructions.
Les langages disponibles étaient les suivants :
Un interprète LISP avait également été développé [2]
Utilisation
La CAE 510 a servi notamment dans des centres de recherche et par exemple :
- Les facultés de Nancy [3] se partageaient une configuration de base (telle que celle qui est décrite plus haut).
- Le Commissariat à l'énergie atomique pour des utilisations individuelles[4], et par exemple pour une Chambre à bulles à Saclay.
On la retrouve aussi dans des contextes liés à la Défense nationale :
- Ministère d'état chargé de la défense nationale ;
- Base aérienne 721 Rochefort-Saint Agnant.
Enfin, elle a également été utilisée dans des contextes industriels :
- Mise en page des journaux Le Figaro et Paris-Normandie ;
- À la Régie Renault, pour piloter une fraiseuse et une table traçante ;
- À la Société européenne de propulsion, sur un banc de test pour les moteurs des avions Mirage.
Voir aussi
Liens
- la CAE 510 sur les wikis Wikipédia, Wicri-Lorraine.
Notes et références
- ↑ Une partie de cet article est extraite de l'article correspondant de Wikipédia dont je suis l'un des auteurs Jacques Ducloy 4 avril 2009 à 10:59 (UTC)
- ↑ Patrick Greussay Manuel de référence du système LISP 510, fonctionnant sur l'ordinateur CAE 510 de la Compagnie Européenne d’Automatisme Électronique, manuel, 1973 [1].
- ↑ Voir La CAE 510 du Centre de Calcul de Nancy sur Wicri/Lorraine.
- ↑ Albert Amouyal Les débuts de l'informatique au Commissariat à l'énergie atomique (1952-1972) in Colloque sur l'Histoire de l'Informatique en France CNAM Paris 1990, accessible en ligne vérifié le 15 février 2008