Final Fantasy I : Différence entre versions

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Final Fantasy, premier du nom est développé en 1987 par [[Squaresoft]], qui était alors une petite boîte au bord de la faillite financière. Afin de ne pas couler définitivement, Square a mobilisé ses dernières ressources pour développer un jeu dont le concept serait résolument novateur. Et l'histoire a bien fait les choses, ce premier opus a connu un tel succès au [[Japon]] que la firme à pu rebondir de plus belle, jusqu'à devenir à l'heure actuelle un des leaders du marché du jeu vidéo.
 
Final Fantasy, premier du nom est développé en 1987 par [[Squaresoft]], qui était alors une petite boîte au bord de la faillite financière. Afin de ne pas couler définitivement, Square a mobilisé ses dernières ressources pour développer un jeu dont le concept serait résolument novateur. Et l'histoire a bien fait les choses, ce premier opus a connu un tel succès au [[Japon]] que la firme à pu rebondir de plus belle, jusqu'à devenir à l'heure actuelle un des leaders du marché du jeu vidéo.
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Au niveau du jeu original, la NES/Famicom ne permet pas des prouesses graphiques démesurées, mais a quand même marqué les esprits, comparé à tout se qui se faisait jusque là. Les musiques et les orchestrations, bien qu'elles aussi bridées par les piètres performances de la machine, offrent quand même de fort jolis thèmes, dont certains deviendront récurrents tout au long de la saga FF.
 
Au niveau du jeu original, la NES/Famicom ne permet pas des prouesses graphiques démesurées, mais a quand même marqué les esprits, comparé à tout se qui se faisait jusque là. Les musiques et les orchestrations, bien qu'elles aussi bridées par les piètres performances de la machine, offrent quand même de fort jolis thèmes, dont certains deviendront récurrents tout au long de la saga FF.
  
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En l'an 2000, 13 ans après la sortie originale, c'est le coup de théatre : FFI revient en force, remasterisé de A à Z, sur la [[WonderSwan Color]] japonaise. On assiste à un véritable feu d'artifice d'améliorations en tout genre :  
 
En l'an 2000, 13 ans après la sortie originale, c'est le coup de théatre : FFI revient en force, remasterisé de A à Z, sur la [[WonderSwan Color]] japonaise. On assiste à un véritable feu d'artifice d'améliorations en tout genre :  
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Peu après, Final Fantasy I & [[Final Fantasy II]] se sont vus également portés sur [[PlayStation]], et, chose jusqu'alors inédite, sur nos [[PSX]] occidentales ! C'en est donc fini du passage obligatoire par la case émulation. Au rang des nouveautés :
 
Peu après, Final Fantasy I & [[Final Fantasy II]] se sont vus également portés sur [[PlayStation]], et, chose jusqu'alors inédite, sur nos [[PSX]] occidentales ! C'en est donc fini du passage obligatoire par la case émulation. Au rang des nouveautés :
 
* Les graphismes sont identiques à la version WonderSwan, mais la résolution de l'affichage augmente pour une meilleure définition de l'image.
 
* Les graphismes sont identiques à la version WonderSwan, mais la résolution de l'affichage augmente pour une meilleure définition de l'image.
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* Possibilité de jouer en mode "Easy" (facile) ou "Normal". L'expérience, les stats et les gils montent plus rapidement en mode Easy.
 
* Possibilité de jouer en mode "Easy" (facile) ou "Normal". L'expérience, les stats et les gils montent plus rapidement en mode Easy.
  
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Puis c'est sur la [[GameBoy Advance]] que la dernière mouture est apparue, avec là aussi son cortège de changements :  
 
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* De plus, un bonus spécial se débloquera si vous finissez FFI & II sur la même cartouche !
 
* De plus, un bonus spécial se débloquera si vous finissez FFI & II sur la même cartouche !
  
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Enfin si vous comptez partir au Japon, sâchez que là-bas FFI est également disponible sur les téléphones portables! Sur les phones DoCoMo il se nomme Final Fantasy i, et sur les phones AU (prononcez "hey you"), il s'appelle Final Fantasy EZ (prononcez "izy" = easy ;)). Suivant les modèles de téléphone, le jeu sera préinstallé ou non, auquel cas vous avez la possibilité de le télécharger sur votre mobile. Le coût du service est de 525 ¥ par mois, soit moins de 4 €.
 
Enfin si vous comptez partir au Japon, sâchez que là-bas FFI est également disponible sur les téléphones portables! Sur les phones DoCoMo il se nomme Final Fantasy i, et sur les phones AU (prononcez "hey you"), il s'appelle Final Fantasy EZ (prononcez "izy" = easy ;)). Suivant les modèles de téléphone, le jeu sera préinstallé ou non, auquel cas vous avez la possibilité de le télécharger sur votre mobile. Le coût du service est de 525 ¥ par mois, soit moins de 4 €.

Version du 20 octobre 2014 à 08:45

Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2014-2015

Joëlle Jean-Baptiste

PRÉSENTATION:

Final Fantasy, premier du nom est développé en 1987 par Squaresoft, qui était alors une petite boîte au bord de la faillite financière. Afin de ne pas couler définitivement, Square a mobilisé ses dernières ressources pour développer un jeu dont le concept serait résolument novateur. Et l'histoire a bien fait les choses, ce premier opus a connu un tel succès au Japon que la firme à pu rebondir de plus belle, jusqu'à devenir à l'heure actuelle un des leaders du marché du jeu vidéo.

Pourtant la version originale de la Famicom (la NES japonaise) est, comme tous les jeux de cette époque, d'une difficulté sans nom. Le système de jeu, quant à lui, est en tout point précurseur de ce qui se fait aujourd'hui dans les Final Fantasy : système de combats aléatoires au tour par tour, level-up des personnages, exploration poussée et quelques sous-quêtes - même si l'on est loin d'un Final Fantasy X-2 à ce niveau.

Au niveau du jeu original, la NES/Famicom ne permet pas des prouesses graphiques démesurées, mais a quand même marqué les esprits, comparé à tout se qui se faisait jusque là. Les musiques et les orchestrations, bien qu'elles aussi bridées par les piètres performances de la machine, offrent quand même de fort jolis thèmes, dont certains deviendront récurrents tout au long de la saga FF.

VERSION WONDERSWAN COLOR

En l'an 2000, 13 ans après la sortie originale, c'est le coup de théatre : FFI revient en force, remasterisé de A à Z, sur la WonderSwan Color japonaise. On assiste à un véritable feu d'artifice d'améliorations en tout genre :

  • Le jeu arbore des graphismes infiniment plus chatoyants et colorés, tout un florilège de détails et de couleurs sont ajoutées! C'est ce même type de visuel qui sera repris pour toutes les autres rééditions.
  • Les sprites eux aussi sont remodelés pour coller davantage au style RPG 16 bits.
  • Les musiques totalement resamplées, de nouvelles sont également ajoutées.
  • Les dialogues et le scénario sont réécrits, des cinématiques sont rajoutées pour ponctuer les moments forts.
  • Les monstres et les boss ont plus de HP que sur NES. Mais vu que le jeu a été quelque peu simplifié, c'est un simple ajustement du gameplay.
  • Le menu propose quelques petits réglages permettant de revenir au mode NES original. Par exemple, sur NES, si un personnage attaque un monstre qui vient juste d'être battu par un de ses coéquipers, celui-ci va taper dans le vide (et faire un 'raté'). Le réglage permet de faire en sorte que cet attaquant frappe un autre monstre présent à l'écran.


VERSION PLAYSTATION

Peu après, Final Fantasy I & Final Fantasy II se sont vus également portés sur PlayStation, et, chose jusqu'alors inédite, sur nos PSX occidentales ! C'en est donc fini du passage obligatoire par la case émulation. Au rang des nouveautés :

  • Les graphismes sont identiques à la version WonderSwan, mais la résolution de l'affichage augmente pour une meilleure définition de l'image.
  • Les musiques sont à nouveaux rééchantillonées, en accord avec les excellentes performances audio de la PlayStation.
  • Ajout de vidéos de haute qualité made in Square.
  • Ajout des Artworks, d'un Bestiaire et d'un Item Collection à débloquer dans le jeu.
  • Possibilité de jouer en mode "Easy" (facile) ou "Normal". L'expérience, les stats et les gils montent plus rapidement en mode Easy.

VERSION GAMEBOY ADVANCE

Puis c'est sur la GameBoy Advance que la dernière mouture est apparue, avec là aussi son cortège de changements :

  • La difficulté est réduite, comparable au mode facile de la PSX.
  • Le système de magie devient plus intuitif et plus efficace : les anciennes "Charges" de magie laissent place aux MP, plus conventionnels.
  • Le bestiaire est conservé, il est même consultable en plein milieu de partie, sans passer par le menu principal.
  • Il est désormais possible de faire des sauvegardes immédiates en tout lieu, même dans les donjons. A ce titre, c'est tout à fait appréciable par rapport au côté nomade de la GBA : si vous devez descendre du bus en catastrophe, hop une ch'tite sauvegarde et vous partez le coeur léger !
  • Ajout de Soul of Chaos (SOC) : quatre donjons à débloquer in-game en battant les Gardiens des Cristaux. Chaque donjon abrite des monstres uniques, mais permet surtout de gagner de l'équipement tout bonnement phénoménal. Les boss de ces donjons sont tirés de Final Fantasy III, Final Fantasy IV, Final Fantasy V et Final Fantasy VI, pour le petit côté rétro.
  • De plus, un bonus spécial se débloquera si vous finissez FFI & II sur la même cartouche !


VERSION MOBILE

Enfin si vous comptez partir au Japon, sâchez que là-bas FFI est également disponible sur les téléphones portables! Sur les phones DoCoMo il se nomme Final Fantasy i, et sur les phones AU (prononcez "hey you"), il s'appelle Final Fantasy EZ (prononcez "izy" = easy ;)). Suivant les modèles de téléphone, le jeu sera préinstallé ou non, auquel cas vous avez la possibilité de le télécharger sur votre mobile. Le coût du service est de 525 ¥ par mois, soit moins de 4 €.

Comparé à la difficulté dantesque de la version NES originale, on arrive aujourd'hui à un jeu beaucoup plus abordable et donc orienté grand public. On peut dire que FFI est en quelque sorte une porte d'entrée idéale pour quelqu'un ne connaissant pas encore la saga des FF, et souhaitant s'y initier. Et pour les fans de longue date, c'est une formidable opportunité de découvrir les bases d'un mythe, dont les concepts seront repris et améliorés successivement dans tous les FF !

Source: Présentation de Final Fantasy I ffworld.com.