Final Fantasy I

De Wicri Incubateur
Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2014-2015

Joëlle Jean-Baptiste



== Final Fantasy I ==


Final fantasy 1 logo.jpg
Éditeur Square Co.
Développeur Square Co.
Concepteur Hironobu Sakaguchi, Kenji Terada
Musique Nobuo Uematsu
Date de sortie Nintendo Family Computer

Icons-flag-jp.png 18 décembre 1987

Nintendo Entertainment System
Icons-flag-us.png 12 juillet 1990

MSX 2
Icons-flag-jp.png Décembre 1989

WonderSwan Color
Icons-flag-jp.png 9 décembre 2000

PlayStation
Icons-flag-jp.png 31 octobre 2002

NTT DoCoMo 900i series
(sous le nom Final Fantasy i)
Icons-flag-jp.png 20 février 2004

CDMA 1X WIN W21x series
(sous le nom Final Fantasy EZ)
Icons-flag-jp.png 19 août 2004

PlayStation Portable
Icons-flag-eu.png 7 février 2008

Nintendo Family Computer
Icons-flag-jp.png 27 février 1994

PlayStation
Icons-flag-jp.png 31 octobre 2002
Icons-flag-us.png 8 avril 2003
Icons-flag-eu.png 14 mars 2003

Game Boy Advance
Icons-flag-jp.png 29 juillet 2004
Icons-flag-us.png 29 novembre 2004
Icons-flag-eu.png 4 décembre 2004

Genre Jeux vidéo de rôle
Mode de Jeu Un joueur
Plateforme Nintendo Entertainment System

MSX 2
WonderSwan Color
Playstation
Téléphones mobiles (FOMA,CDMA)
Game Boy Advance
PlayStation
Portable iPhone

Média Cartouche
Évaluation PEGI: 7+ (PSP)

Présentation

Final Fantasy, premier du nom est développé en 1987 par Squaresoft, qui était alors une petite boîte au bord de la faillite financière. Afin de ne pas couler définitivement, Square a mobilisé ses dernières ressources pour développer un jeu dont le concept serait résolument novateur. Et l'histoire a bien fait les choses, ce premier opus a connu un tel succès au Japon que la firme à pu rebondir de plus belle, jusqu'à devenir à l'heure actuelle un des leaders du marché du jeu vidéo.

Pourtant la version originale de la Famicom (la NES japonaise) est, comme tous les jeux de cette époque, d'une difficulté sans nom. Le système de jeu, quant à lui, est en tout point précurseur de ce qui se fait aujourd'hui dans les Final Fantasy : système de combats aléatoires au tour par tour, level-up des personnages, exploration poussée et quelques sous-quêtes - même si l'on est loin d'un Final Fantasy X-2 à ce niveau.

Au niveau du jeu original, la NES/Famicom ne permet pas des prouesses graphiques démesurées, mais a quand même marqué les esprits, comparé à tout se qui se faisait jusque là. Les musiques et les orchestrations, bien qu'elles aussi bridées par les piètres performances de la machine, offrent quand même de fort jolis thèmes, dont certains deviendront récurrents tout au long de la saga FF.

Histoire

Final Fantasy I prend place dans un monde fantaisiste non nommé divisé en trois continents. Les pouvoirs élémentaux sont gouvernés par quatre cristaux : terre, feu, eau, et vent.

Durant les siècles précédant le jeu, des orages violents coulent le palais qui servait de centre à une civilisation océanique, la mer s'épuise, et le cristal de l'eau devient noir. Durant approximativement la même période, les Leféniens, qui avaient utilisé le pouvoir du cristal du vent pour construire des stations spatiales géantes (les "forteresses volantes") et des vaisseaux, ont regardé leur pays aller vers sa perte alors que le vent s'essoufle après que le cristal de vent soit devenu noir. Le cristal de la terre et le cristal du feu deviennent noirs, attaquant le monde avec des feux dévastateurs et rendant le village agricole de Melmond infertile car la terre se meurt. Pourtant, les hommes sont convaincus qu'une prophétie se réalisera, la prophétie de Lukahn : « Devant les ténèbres, quatre Guerriers de Lumière se dresseront. »

Le jeu commence avec l'apparition des quatre jeunes Guerriers de la Lumière, les protagonistes de l'histoire. Les Guerriers de la Lumière portent chacun l'un des cristaux noircis. Ils arrivent à Cornélia, un puissant royaume qui vient de se faire enlever sa princesse, Sarah, par un ancien chevalier du roi, Garland. Les guerriers de la lumière voyagent vers le temple du chaos ruiné au nord-ouest de Cornélia, ils tuent Garland, et ils remportent la princesse chez elle. Le roi en gage de sa gratitude fait reconstruire le pont permettant aux guerriers de la lumière de poursuivre leur route vers les terres du Nord.

Durant leur voyage, les guerriers de la lumière apprennent que Astos, l'elfe noir, terrorise les terres du sud, qu'il a volé l'œil de cristal de la sorcière Matoya, qu'il a mis le prince des elfes à Elfia sous une magie qui le fait dormir, et qu'il a volé la couronne d'un roi de l'ouest. Comme ils voyagent, ils libèrent le village de Pravoka d'une bande de pirates, et obtiennent le leur bâteau. Les guerriers de la lumière peuvent maintenant voyager sur les mers, mais demeurent restreints au centre des terres du sud. Un isthme bloque l'accès aux terres de l'ouest. Nerrick, un des nains du mont Duergar, essaye de creuser un canal, mais il ne peut pas procéder sans dynamite. Elle est dans une pièce fermée au château Cornélia, et la clé appartient au prince des Elfes. Ils retrouvent la couronne volée, pour trouver que le roi était Astos en déguisement. Après avoir défait Astos, les guerriers de la lumière retrouvent l'œil de cristal de Matoya et le lui retournent, elle leur prépare un sel médicinal qui réveillera le prince des elfes. Une fois le canal construit, les guerriers de la lumière peuvent procéder vers le reste du monde.

Après leur visite à Melmond, les guerriers de la lumière vont à la caverne Terra et détruisent le démon de la terre, Liche, qui fait mourir la terre. Les guerriers de la lumière entrent ensuite au mont Gulg et détruisent le démon du feu, Malyris. Les guerriers détruisent le démon de l'Eau, Kraken, dans le palais englouti, et Tiamat, le démon du vent, dans la forteresse volante. Les quatre démons défaits et les cristaux restaurés, les guerriers apprennent que leur quête n'est pas terminée : Les démons ont pris le corps de Garland et l'ont envoyé deux mille ans dans le passé créant une boucle continue dans le temps. En suivant ce chemin, ils découvrent que Garland est celui qui a envoyé à partir du passé les quatre démons dans le futur, créant un paradoxe temporel.

Garland se transforme en un démon du chaos que les guerriers de la lumière détruisent. Après la mort de Garland, ils retournent à leur époque, mais ayant brisé le paradoxe, eux ainsi que le reste du monde, oublient tous ces évènements.

Gameplay

Final Fantasy commence en demandant au joueur d'entrer les classes et les noms des personnages. Comme il est typique des jeux vidéo de rôle de l'époque, les personnages jouables sont plus ou moins participants dans l'histoire, alors le choix du joueur n'affecte que les habiletés des personnages en bataille. Les classes disponibles sont :

« Guerrier »: Un spécialiste en armes lourdes et armures, il peut endurer beaucoup de dommages. Il peut devenir un Paladin plus tard dans le jeu, capable d'utiliser les armes les plus puissantes et des magies blanches.

« Moine »: Un expert d'arts martiaux meilleur sans armes. Il fait des dommages importants dans une bataille mais il ne peut pas porter d'armure. Il peut devenir un Maître plus tard dans le jeu. Dans la version originale pour NES, un maître de haut niveau sans arme ni armure peut faire plus de dommages que n'importe quel autre classe; une équipe de quatre Maîtres peut détruire le boss final en moins de deux rounds.

« Voleur »: Un guerrier considérablement moins fort et pouvant utiliser moins d'armes et d'armures, il possède une meilleure agilité et une meilleure chance, ce qui permet une plus grande possibilité de prendre la fuite. Plus tard dans le jeu, le voleur peut devenir le Ninja. Les ninjas peuvent utiliser presque toutes les armes et armures, et peuvent utiliser plusieurs magies noires.

« Mage Blanc »: Un spécialiste en magie blanche. Pas un bon combattant, mais meilleur dans ce domaine que le mage noir. Il peut devenir le Sage blanc, ce qui lui permet d'utiliser les plus puissantes magies blanches.

« Mage Noir »: Un spécialiste en magie noire et un combattant très faible. Il peut devenir le Sage Noir plus tard dans le jeu. Plusieurs joueurs de Final Fantasy disent qu'il est un mauvais choix comme classe puisque la plupart de ses meilleures magies noires sont aussi disponibles pour le Mage Rouge. Cependant, le sage noir est le seul personnage qui peut utiliser Atomnium, l'une des deux magies visant à faire des dommages qui retiennent leur plein potentiel contre le boss final (le sage blanc peut utiliser Sidéral, l'autre magie, mais elle est moins puissante que Atomnium).

« Mage Rouge »: Un personnage qui contient un peu de tout, capable d'utiliser quelques unes des magies blanches et noires mais pas toutes, il possède des qualités de combat similaires au guerrier mais pas autant. Il devient le Sage Rouge plus tard dans le jeu.

Écran de Sélection de Personnage (Version NES)

Le gameplay est similaire à celui de plusieurs autres jeux vidéo de rôle. Le joueur se promène sur le monde, et rencontre aléatoirement des ennemis qui doivent être affrontés mais le joueur peut prendre la fuite. Gagner des batailles permet au joueur de s'acquérir des gils, qui peuvent être utilisés pour acheter des armes, armures, objets et magies. Des points d'expérience s'accumulent après les batailles jusqu'à ce que le personnage atteigne un certain niveau d'expérience auquel ses capacités augmentent, force, agilité, sagesse, vigueur, chance, HP et MP pour les personnages pouvant utiliser la magie. Le joueur entre dans des villages pour ne plus rencontrer de batailles aléatoires, restaurer ses HP et MP, il acquiert de l'information en parlant aux habitants et il peut magasiner. Les batailles sont à tour de rôle, c'est-à-dire que les joueurs choisissent les actions à effectuer « Attaque », « Magie », « Objets », « Equiper », « Fuire », et une fois cela terminé, les personnages ainsi que les monstres effectuent leurs actions dans un ordre à tour de rôle déterminé par leur agilité.

Le jeu emprunte beaucoup de Donjons et Dragons. La liste des ennemis que le joueur rencontre durant le jeu est presque similaire à la première édition de Dungeons and Dragons. Le système de magie, dans lequel les magies fonctionnent par niveaux et où il y a un maximum de magies pouvant être apprises pour un certain niveau est probablement un hommage.



Les diffèrentes Versions

Version Woderswan Color

En l'an 2000, 13 ans après la sortie originale, c'est le coup de théatre : FFI revient en force, remasterisé de A à Z, sur la WonderSwan Color japonaise. On assiste à un véritable feu d'artifice d'améliorations en tout genre :

  • Le jeu arbore des graphismes infiniment plus chatoyants et colorés, tout un florilège de détails et de couleurs sont ajoutées! C'est ce même type de visuel qui sera repris pour toutes les autres rééditions.
  • Les sprites eux aussi sont remodelés pour coller davantage au style RPG 16 bits.
  • Les musiques totalement resamplées, de nouvelles sont également ajoutées.
  • Les dialogues et le scénario sont réécrits, des cinématiques sont rajoutées pour ponctuer les moments forts.
  • Les monstres et les boss ont plus de HP que sur NES. Mais vu que le jeu a été quelque peu simplifié, c'est un simple ajustement du gameplay.
  • Le menu propose quelques petits réglages permettant de revenir au mode NES original. Par exemple, sur NES, si un personnage attaque un monstre qui vient juste d'être battu par un de ses coéquipers, celui-ci va taper dans le vide (et faire un 'raté'). Le réglage permet de faire en sorte que cet attaquant frappe un autre monstre présent à l'écran.


Version Playstation

Image de la version PS1

Peu après, Final Fantasy I & Final Fantasy II se sont vus également portés sur PlayStation, et, chose jusqu'alors inédite, sur nos PSX occidentales ! C'en est donc fini du passage obligatoire par la case émulation. Au rang des nouveautés :

  • Les graphismes sont identiques à la version WonderSwan, mais la résolution de l'affichage augmente pour une meilleure définition de l'image.
  • Les musiques sont à nouveaux rééchantillonées, en accord avec les excellentes performances audio de la PlayStation.
  • Ajout de vidéos de haute qualité made in Square.
  • Ajout des Artworks, d'un Bestiaire et d'un Item Collection à débloquer dans le jeu.
  • Possibilité de jouer en mode "Easy" (facile) ou "Normal". L'expérience, les stats et les gils montent plus rapidement en mode Easy.


Version Gameboy Advance

Image de la version GBA

Puis c'est sur la GameBoy Advance que la dernière mouture est apparue, avec là aussi son cortège de changements :

  • La difficulté est réduite, comparable au mode facile de la PSX.
  • Le système de magie devient plus intuitif et plus efficace : les anciennes "Charges" de magie laissent place aux MP, plus conventionnels.
  • Le bestiaire est conservé, il est même consultable en plein milieu de partie, sans passer par le menu principal.
  • Il est désormais possible de faire des sauvegardes immédiates en tout lieu, même dans les donjons. A ce titre, c'est tout à fait appréciable par rapport au côté nomade de la GBA : si vous devez descendre du bus en catastrophe, hop une ch'tite sauvegarde et vous partez le coeur léger !
  • Ajout de Soul of Chaos (SOC) : quatre donjons à débloquer in-game en battant les Gardiens des Cristaux. Chaque donjon abrite des monstres uniques, mais permet surtout de gagner de l'équipement tout bonnement phénoménal. Les boss de ces donjons sont tirés de Final Fantasy III, Final Fantasy IV, Final Fantasy V et Final Fantasy VI, pour le petit côté rétro.
  • De plus, un bonus spécial se débloquera si vous finissez FFI & II sur la même cartouche !


Version Mobile

Enfin si vous comptez partir au Japon, sâchez que là-bas FFI est également disponible sur les téléphones portables! Sur les phones DoCoMo il se nomme Final Fantasy i, et sur les phones AU (prononcez "hey you"), il s'appelle Final Fantasy EZ (prononcez "izy" = easy ;)). Suivant les modèles de téléphone, le jeu sera préinstallé ou non, auquel cas vous avez la possibilité de le télécharger sur votre mobile. Le coût du service est de 525 ¥ par mois, soit moins de 4 €.




Comparé à la difficulté dantesque de la version NES originale, on arrive aujourd'hui à un jeu beaucoup plus abordable et donc orienté grand public. On peut dire que FFI est en quelque sorte une porte d'entrée idéale pour quelqu'un ne connaissant pas encore la saga des FF, et souhaitant s'y initier. Et pour les fans de longue date, c'est une formidable opportunité de découvrir les bases d'un mythe, dont les concepts seront repris et améliorés successivement dans tous les FF !


Sources

Présentation de Final Fantasy I ffworld.com.
Page Wiki Final Fantasy finalfantasy.wikia.com.