The big bang theory (InfoNum2 2017-2018)

De Wicri Incubateur
Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Esace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2017-2018


The Big Bang Theory, saison 11 : est-ce la saison de trop ?

The Big Bang Theory revient en cette fin septembre aux États-Unis pour une onzième saison. Le casting, le format et le décor restent immuables. La première saison racontait l'histoire de quatre amis scientifiques, Leonard, Sheldon, Howard et Rajesh lors de l'arrivée fracassante d'une nouvelle et plantureuse voisine : Penny. 

Dix ans et 231 épisodes plus loin, la petite équipée s'est agrandie à la marge. Sheldon vit une romance singulière avec la fantasque Amy et Howard est devenu père de famille avec Bernadette. Ce que n'importe quel téléspectateur a pu deviner dans les premières minutes s'est réalisé : Leonard, héros maladroit devant l'éternel, a réussi à séduire la belle Penny. Après une relation en dents de scie qui animait les premières saisons, la relation s'est finalement stabilisée.

Seul problème, la série tourne en rond. Les blagues, les personnages, les enjeux, les décors... Le public pourrait bien risquer l'overdose.

La saison 10 a été boudée par les téléspectateurs sans doute lassés par la formule de la sitcom. Même si la série enregistre parmi les meilleures scores de la télévision américaine, la dernière saison a enregistré un plus bas historique dans la tranche des 18-49 ans, une part de l'audience (et des consommateurs) très surveillées par les régies publicitaires et le cœur de la cible du show.

Le "season finale" de la saison 10 a attiré tout de même 13 millions de téléspectateurs américains. Un score qui ferait pâlir d'envie nos chaînes en France, mais bien loin des 20 millions que pouvaient atteindre la série il y a quelques années. En comparaison, Game of Thrones[1] peut rameuter quelques 30 millions de fans devant les écrans. 

(Toc-toc) Penny ?

L'humour est l'essence même de The Big Bang Theory. Le décalage entre les garçons geeks asociaux et la jeune femme extravertie mais inculte a été le rouage principal de la série. L'autre petit génie de l'histoire est le personnage qu’interprète Jim Parsons [2]: Sheldon Cooper. Le petit génie incapable de déceler le sarcasme et doté de 357 troubles du comportements (au minimum) est le véritable héros de Big Bang Theory. L'interprétation du comédien et l'écriture de son personnage sont parfaites et celui-ci n'a pas volé les récompenses (Emmy awards et Golden Globe) qu'il a obtenu. 

L'une des forces des premières saisons était l'utilisation du comique de répétition. Mais la série ne fait plus sourire personne avec ces gags vus et revus depuis une décennie. L'un des plus connus est la façon qu'à Sheldon de frapper à la porte en interpellant la personne trois fois de suite : "(Toc-toc) Penny ? (Toc-Toc) Penny ? (Toc-Toc) Penny ?". Si les prochaines saisons de manqueront pas de jouer de nouveau avec ces éléments, beaucoup rouleront des yeux et n'hésiteront pas à zapper. 

Et, de grâce, que quelqu’un répare l’ascenseur de l'immeuble en panne depuis 10 ans !

Ce texte a été choisi par Morgane Dagoneau.

Notes

  1. Game of Thrones
  2. Jim Parsons

Source

  • The Big Bang Theory, texte repis de RTL