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Ce tableau de Albert Anker illustre une activité à caractère pédagogique sur une page Espace dédié à un travail pédagogique
IUT Charlemagne - InfoNum2 2015-2016


Jeff Wall en petite forme

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Jeff Wall en petit format ? Etonnant. Le photographe canadien a bâti sa renommée sur ses images immenses et spectaculaires : des « images-tableaux » très composées, traversées à la fois par les références picturales et les allusions à la société contemporaine. Ses « lightboxes » inventées dans les années 1970, caissons lumineux adaptés aux vastes cimaises des galeries d’art contemporain, ont fini par devenir sa signature – même s’il est depuis longtemps passé à d’autres techniques. Prenant le contre-pied des attentes, la Fondation Henri Cartier-Bresson a tiré parti de ses salles aux dimensions modestes, et accueille la première exposition consacrée à Jeff Wall en France depuis vingt ans. Elle rassemble uniquement des petits formats réalisés des années 1970 à nos jours. Des images inédites pour beaucoup – c’est l’intérêt – et qui n’ont d’autre rapport entre elles que leur taille – c’est le problème. « Je n’ai jamais voulu en faire une série, explique l’artiste. Elles ont été regroupées pour l’exposition. Ça m’intéressait de voir si elles avaient une sorte d’identité commune. » Et ? « Je ne pense pas que ce soit le cas », conclut-il. Assemblage décousu

Mises en scène, instantanés, photomontage, photos prises au téléphone portable : cette réunion d’œuvres si diverses donne une exposition déconcertante. Ceux qui attendent la séduction que les grands formats colorés de Jeff Wall opèrent d’habitude en seront pour leurs frais. Il faut ici passer sans transition d’un univers à l’autre. Cet assemblage décousu démontre une chose : l’extraordinaire palette d’un artiste trop souvent réduit à ses photos composées et scénographiées comme des longs-métrages de cinéma. Jeff Wall sait tout faire, n’a peur de rien, et le prouve. La première salle, la plus cohérente, réunit des « lightboxes », pour la plupart saisies dans la banalité et le quotidien de l’artiste. Plusieurs vues de son atelier sont ainsi transformées en tableaux complexes par la magie de la composition – le coin d’un évier qui fait comme un Mondrian, un trou qui semble cacher un fantôme. « C’est un peu l’histoire de ma journée, avec ses accidents, dit-il. On peut faire une photo à partir de rien. » Certains de ces « accidents » semblent d’une simplicité confondante, comme ce chiffon sale qui émerge d’une machine à laver, mi-net, mi-flou, selon une forme indéfinissable. En réalité, Jeff Wall a refait le geste près de six cents fois. « C’est du reportage, mais du reportage sur rien. Et aussi de la mise en scène », s’amuse l’artiste, qui passe son temps à jouer avec le vrai, le vraisemblable et le possible.

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