France numérique 2012 - dynamiser la recherche et le développement dans les TIC
Dynamiser la recherche et le développement dans les TIC Section 4.2 du Plan France Numérique 2012 | |
---|---|
Auteur : | Éric Besson |
Secrétaire d’état chargé de la prospective, de l’évaluation des politiques publiques et du développement de l’économie numérique | |
Date : | 20 octobre 2008 |
Le Plan : | http://francenumerique2012.fr/ |
Modèle:Wicri avertissement wicrification
Dynamiser la recherche et le développement dans les TIC est le nom d'une section du Plan France numérique 2012, dont le texte intégral est disponible sur le site http://francenumerique2012.fr/.
Ce plan a été présenté par Éric Besson, Secrétaire d’État chargé de la Prospective, de l’Évaluation des politiques publiques et du Développement de l’économie numérique, le 20 octobre 2008".
Cette page est une wicrification de la section 4.2 du plan.
Sommaire
Dynamiser la recherche et le développement dans les TIC
La France doit atteindre les objectifs qu'elle s’est fixée dans le cadre de la stratégie de Lisbonne afin de porter son effort de recherche et de développement à 3% de sa richesse nationale d’ici à 2010. La France consacrait 2,2% de son PIB à la R&D en 2007, et l’Allemagne 2,4%. L’Allemagne a fait en 2006 le choix d’entreprendre un grand “plan High-Tech” de relance de la R&D : pas moins de 15 milliards d’euros seront investis d’ici à 2009 pour atteindre puis dépasser l’objectif de Lisbonne.
Le secteur des TIC doit être largement soutenu par la recherche notamment au vu de la rapidité d’évolution des technologies et de la nécessité d’innover à tout moment pour rester compétitif. Plusieurs acteurs publics financent des projets de recherche dans le domaine des STIC :
- L’Agence nationale de la recherche (ANR), avec des financements d’environ 125 millions d’euros en 2006 sur des projets STIC, soit un peu plus de 20% des crédits alloués par l’ANR (590 millions d’euros en 2006).
- La Direction générale des entreprises qui, à travers différentes lignes d’actions, gère des projets d’envergure à orientation industrielle.
- Son premier mode d’action est le financement de projets des pôles de compétitivité à travers le fonds de compétitivité des entreprises. En 2006 près de 45% des fonds, soit 68 millions d’euros ont été alloués à des projets STIC ou microélectronique.
- Son deuxième mode de financement s’opère au travers des clusters EUREKA (MEDEA, ITEA, CELTIC,..), qui ont été financés à hauteur de 130 millions d’euros.
- OSEO innovation, qui finance les PME innovantes, a attribué près de 70 millions d’euros d’aide dans les secteurs des multimédias, des logiciels, des télécommunications et des services. L’Agence pour l'Innovation Industrielle (A2I), qui finance des gros projets avec 325 millions d’euros alloués à des projets STIC, a été regroupée avec OSEO innovation.
- Enfin, les organismes et établissements de recherche (universités, CNRS, INRIA, CEA,…) emploient un effectif que l’on peut estimer à 9000 chercheurs.
Fort de ce constat, l’objectif est de mettre en place une stratégie nationale concertée (industriels, CEA, INRIA, CNRS, universités et écoles dont le GET, GIP RENATER) afin de mutualiser les ressources et les compétences. Cette stratégie prendra en compte les nouvelles conditions de production des connaissances, impliquant plus que par le passé travail d’équipe et projets finalisés. Elle sera définie dans le cadre de l’exercice en cours de définition d’une stratégie nationale de recherche et d’innovation.
Action n°142 : Adopter une approche globale pour fonder une nouvelle stratégie nationale concertée de la recherche dans les STIC.
|
De nombreuses entreprises américaines emblématiques du secteur des TIC ont leur origine dans le monde académique et ont été créées par des chercheurs et/ou des étudiants issus des meilleures universités américaines. La plupart (Cisco, Google, Qualcomm) ont fondé leur suprématie sur une base technique et scientifique meilleure que celle de leurs concurrents initiaux et sur une capacité à innover par de nouveaux modèles d’affaires. Cela a été favorisé par l’existence d’un environnement scientifique de qualité exceptionnelle ayant des liens forts avec le monde industriel et d’un système capable d’attirer des chercheurs et des étudiants du meilleur niveau.
Il faut accroître significativement les chances des succès des PME innovantes en France, en recherchant à reproduire le contexte favorable décrit ci-dessus. Ceci demande de construire un marché intérieur national et européen fort, de redéployer les soutiens financiers de l’état dans des logiques “orientées marché”, d’utiliser comme levier l’achat public de produits innovants.
Action n°143 : Renforcer les liens entre PME et recherche académique
|