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Stratégie nationale de recherche et innovation

De Wicri France

La Stratégie nationale de recherche et innovation (SNRI) est une action menée en 2009 par le Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

En 2014 le dispositif mis en place par le Ministère comporte 2 volets :

Extraits de textes concernant la SNRI

En 2010, sur le site de Nextic, projet de l'Université de la Réunion[1]

La Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI) a été mise en place par le Ministère de la Recherche (MESR). Son objectif est de proposer une vision d’ensemble des défis à relever dans le domaine de la recherche et de l’innovation et de fixer un cadre de référence des priorités de recherche pour les 4 prochaines années. La SNRI a pour vocation d’orienter les budgets annuels de l’État, la programmation de l’Agence nationale de la recherche (ANR) et l’action des organismes de recherche et des universités à travers les contrats pluriannuels passés avec l’état. Il ne s’agit pas de figer une stratégie, mais de la rendre évolutive par un processus permettant de réviser tous les 4 ans le document en fonction des enjeux socio-économiques et du niveau de connaissance du moment.

En 2009, 600 personnalités issues de la recherche académique, des petites et grandes entreprises et du monde associatif ont porté leurs réflexions sur les grandes priorités de la France en matière de recherche et d’innovation. Les résultats de ces réflexions ont été synthétisés dans un document : « Stratégie Nationale pour la Recherche et l’Innovation » (SNRI). L’ambition de celle-ci est de remettre la recherche et l’innovation au coeur de la société et de l’économie françaises. L’exercice a permis de définir cinq principes directeurs et trois axes prioritaires de recherche.

Les 5 principes directeurs sont 
  • la recherche fondamentale est indispensable à toute société de la connaissance. Elle doit être promue dans toutes ses dimensions, en particulier dans le cadre des très grandes infrastructures de recherche. C’est un choix politique ;
  • une recherche ouverte à la société et à l’économie est le gage de la croissance et de l’emploi. L’impératif de compétitivité qui s’impose à notre pays implique de rénover, dans le sens d’une confiance et d’une coopération accrue, le lien entre les institutions publiques de recherche et les entreprises, sur des objectifs concrets, à moyen et long terme. Cette vision globale implique de promouvoir une société innovante, dans laquelle l’innovation est non seulement acceptée, mais générée et portée par la communauté des citoyens ;
  • une meilleure maîtrise des risques et un renforcement de la sécurité sont particulièrement importants dans notre société ; ils doivent donc être des dimensions privilégiées de l’innovation, sociale et culturelle autant que technologique ;
  • les sciences humaines et sociales doivent avoir un rôle majeur au sein de tous les axes prioritaires ; elles participent notamment à la construction des interfaces interdisciplinaires dans tous les domaines clés ;
  • la pluridisciplinarité est indispensable pour permettre les approches les plus innovantes et les plus adaptées aux enjeux de notre société.
Les trois domaines prioritaires sont 
  • La santé, le bien-être, l’alimentation et les biotechnologies : Il s’agit de répondre aux attentes particulièrement fortes des Français sur ce sujet, d’anticiper et de faire face à l’apparition de nouveaux enjeux (vieillissement de la population, maladies infectieuses…), et de développer le tissu industriel dans ce domaine. On notera, parmi les propositions des groupes de travail, la mise en place de cohortes afin d’observer sur le long terme l’impact de facteurs sociaux et environnementaux sur la santé de la population (par exemple, 20 000 enfants pendants 20 ans)…
  • L’urgence environnementale et les écotechnologies : La stratégie nationale de recherche et d’innovation s’est appuyée sur les grandes priorités définies lors du Grenelle de l’environnement. A noter, parmi les priorités concrètes, la création d’observatoires des milieux ou encore le développement d’habitations à énergie positive d’ici 2050…
  • L’information, la communication et les nanotechnologies : « L’enjeu pour prendre de l’avance dans ces technologies, note la ministre, c’est de conjuguer l’approche logicielle avec l’approche micro-électonique, le hardware avec le software ». Quelques exemples de propositions : investir dans les réseaux à très haut débit, renforcer les capacités de calcul intensif (calculateur pétaflopique), préparer l’internet du futur…

Voir aussi

Notes
  1. http://nextic.univ-reunion.fr/spip.php?article94 , consulté le 16 aout 2014, l'information est datée de 2010