L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?
Identifieur interne : 000404 ( PascalFrancis/Curation ); précédent : 000403; suivant : 000405L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?
Auteurs : Laurent MorandoSource :
- Outre-mers : (Saint-Denis) [ 1631-0438 ] ; 2004.
Descripteurs français
- Pascal (Inist)
- Wicri :
- geographic : France.
- topic : Province, Colonialisme, Ville, Enseignement supérieur.
English descriptors
- KwdEn :
Abstract
Entre 1899 et 1940, des enseignements coloniaux supérieurs sont donnés dans plusieurs villes françaises de province (Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Nancy, Le Havre, Montpellier) qui entretiennent des liens plus ou moins intenses avec l'Empire colonial français. L'administration refusant d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris, elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Nancy recrute un public essentiellement agricole et forestier, national et international ; le Havre, un public technique. Les enseignements présentent d'importantes spécificités. L'enseignement colonial de Montpellier est créé tardivement en 1931, mais disparaît faute de succès dès 1936. Ces enseignements répondent le plus souvent à des besoins locaux. Leurs contenus sont essentiellement pratiques et adaptés aux réalités économiques locales. Les équipes enseignantes qui les animent sont stables et compétentes. Au total, ces enseignements coloniaux connaissent localement un succès certain mais difficile à évaluer avec précision. Ils ne sont donc pas la manifestation d'un « impérialisme municipal » mais plutôt celle d'une gestion autonome d'intérêts locaux.
| pA |
|
|---|
Links toward previous steps (curation, corpus...)
- to stream PascalFrancis, to step Corpus: Pour aller vers cette notice dans l'étape Curation :000175
Links to Exploration step
Francis:529-07-11238Curation
No country items
Laurent Morando<affiliation><wicri:noCountry>no AF</wicri:noCountry></affiliation>Le document en format XML
<record><TEI><teiHeader><fileDesc><titleStmt><title xml:lang="fr" level="a">L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?</title><author><name sortKey="Morando, Laurent" sort="Morando, Laurent" uniqKey="Morando L" first="Laurent" last="Morando">Laurent Morando</name><affiliation><wicri:noCountry>no AF</wicri:noCountry></affiliation></author></titleStmt><publicationStmt><idno type="wicri:source">INIST</idno><idno type="inist">529-07-11238</idno><date when="2004">2004</date><idno type="stanalyst">FRANCIS 529-07-11238 INIST</idno><idno type="RBID">Francis:529-07-11238</idno><idno type="wicri:Area/PascalFrancis/Corpus">000175</idno><idno type="wicri:Area/PascalFrancis/Curation">000404</idno></publicationStmt><sourceDesc><biblStruct><analytic><title xml:lang="fr" level="a">L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?</title><author><name sortKey="Morando, Laurent" sort="Morando, Laurent" uniqKey="Morando L" first="Laurent" last="Morando">Laurent Morando</name><affiliation><wicri:noCountry>no AF</wicri:noCountry></affiliation></author></analytic><series><title level="j" type="main">Outre-mers : (Saint-Denis)</title><title level="j" type="abbreviated">O.-m. : (Saint-Denis)</title><idno type="ISSN">1631-0438</idno><imprint><date when="2004">2004</date></imprint></series></biblStruct></sourceDesc><seriesStmt><title level="j" type="main">Outre-mers : (Saint-Denis)</title><title level="j" type="abbreviated">O.-m. : (Saint-Denis)</title><idno type="ISSN">1631-0438</idno></seriesStmt></fileDesc><profileDesc><textClass><keywords scheme="KwdEn" xml:lang="en"><term>Colonial education</term><term>Colonialism</term><term>France</term><term>Higher education</term><term>Province</term><term>Town</term><term>Western Europe</term></keywords><keywords scheme="Pascal" xml:lang="fr"><term>Province</term><term>France</term><term>Europe occidentale</term><term>Colonialisme</term><term>Ville</term><term>Enseignement supérieur</term><term>Enseignement colonial</term></keywords><keywords scheme="Wicri" type="geographic" xml:lang="fr"><term>France</term></keywords><keywords scheme="Wicri" type="topic" xml:lang="fr"><term>Province</term><term>Colonialisme</term><term>Ville</term><term>Enseignement supérieur</term></keywords></textClass></profileDesc></teiHeader><front><div type="abstract" xml:lang="fr">Entre 1899 et 1940, des enseignements coloniaux supérieurs sont donnés dans plusieurs villes françaises de province (Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Nancy, Le Havre, Montpellier) qui entretiennent des liens plus ou moins intenses avec l'Empire colonial français. L'administration refusant d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris, elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Nancy recrute un public essentiellement agricole et forestier, national et international ; le Havre, un public technique. Les enseignements présentent d'importantes spécificités. L'enseignement colonial de Montpellier est créé tardivement en 1931, mais disparaît faute de succès dès 1936. Ces enseignements répondent le plus souvent à des besoins locaux. Leurs contenus sont essentiellement pratiques et adaptés aux réalités économiques locales. Les équipes enseignantes qui les animent sont stables et compétentes. Au total, ces enseignements coloniaux connaissent localement un succès certain mais difficile à évaluer avec précision. Ils ne sont donc pas la manifestation d'un « impérialisme municipal » mais plutôt celle d'une gestion autonome d'intérêts locaux.</div></front></TEI><inist><standard h6="B"><pA><fA01 i1="01" i2="1"><s0>1631-0438</s0></fA01><fA03 i2="1"><s0>O.-m. : (Saint-Denis)</s0></fA03><fA05><s2>91</s2></fA05><fA06><s2>342-43</s2></fA06><fA08 i1="01" i2="1" l="FRE"><s1>L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?</s1></fA08><fA11 i1="01" i2="1"><s1>MORANDO (Laurent)</s1></fA11><fA20><s1>273-294</s1></fA20><fA21><s1>2004</s1></fA21><fA23 i1="01"><s0>FRE</s0></fA23><fA24 i1="01"><s0>eng</s0></fA24><fA43 i1="01"><s1>INIST</s1><s2>5527</s2><s5>354000120148670150</s5></fA43><fA44><s0>0000</s0><s1>© 2007 INIST-CNRS. All rights reserved.</s1></fA44><fA47 i1="01" i2="1"><s0>529-07-11238</s0></fA47><fA60><s1>P</s1></fA60><fA61><s0>A</s0></fA61><fA64 i1="01" i2="1"><s0>Outre-mers : (Saint-Denis)</s0></fA64><fA66 i1="01"><s0>FRA</s0></fA66><fA68 i1="01" i2="1" l="ENG"><s1>Colonial teaching in province (1899-1940): "municipal imperialism" or local successes?</s1></fA68><fC01 i1="01" l="FRE"><s0>Entre 1899 et 1940, des enseignements coloniaux supérieurs sont donnés dans plusieurs villes françaises de province (Lyon, Marseille, Bordeaux, Nantes, Nancy, Le Havre, Montpellier) qui entretiennent des liens plus ou moins intenses avec l'Empire colonial français. L'administration refusant d'étendre aux grandes Chambres de Commerce le recrutement des administrateurs coloniaux réservé à l'École coloniale de Paris, elles fondent alors un enseignement colonial supérieur destiné à former les cadres économiques nécessaires à la mise en valeur de l'Empire. Nancy recrute un public essentiellement agricole et forestier, national et international ; le Havre, un public technique. Les enseignements présentent d'importantes spécificités. L'enseignement colonial de Montpellier est créé tardivement en 1931, mais disparaît faute de succès dès 1936. Ces enseignements répondent le plus souvent à des besoins locaux. Leurs contenus sont essentiellement pratiques et adaptés aux réalités économiques locales. Les équipes enseignantes qui les animent sont stables et compétentes. Au total, ces enseignements coloniaux connaissent localement un succès certain mais difficile à évaluer avec précision. Ils ne sont donc pas la manifestation d'un « impérialisme municipal » mais plutôt celle d'une gestion autonome d'intérêts locaux.</s0></fC01><fC02 i1="01" i2="N"><s0>52918</s0><s1>II</s1></fC02><fC02 i1="02" i2="N"><s0>529</s0></fC02><fC03 i1="01" i2="N" l="FRE"><s0>Province</s0><s5>03</s5></fC03><fC03 i1="01" i2="N" l="ENG"><s0>Province</s0><s5>03</s5></fC03><fC03 i1="02" i2="N" l="FRE"><s0>France</s0><s2>NG</s2><s5>04</s5></fC03><fC03 i1="02" i2="N" l="ENG"><s0>France</s0><s2>NG</s2><s5>04</s5></fC03><fC03 i1="03" i2="N" l="FRE"><s0>Europe occidentale</s0><s2>NG</s2><s5>05</s5></fC03><fC03 i1="03" i2="N" l="ENG"><s0>Western Europe</s0><s2>NG</s2><s5>05</s5></fC03><fC03 i1="04" i2="N" l="FRE"><s0>Colonialisme</s0><s5>06</s5></fC03><fC03 i1="04" i2="N" l="ENG"><s0>Colonialism</s0><s5>06</s5></fC03><fC03 i1="05" i2="N" l="FRE"><s0>Ville</s0><s5>07</s5></fC03><fC03 i1="05" i2="N" l="ENG"><s0>Town</s0><s5>07</s5></fC03><fC03 i1="06" i2="N" l="FRE"><s0>Enseignement supérieur</s0><s5>08</s5></fC03><fC03 i1="06" i2="N" l="ENG"><s0>Higher education</s0><s5>08</s5></fC03><fC03 i1="07" i2="N" l="FRE"><s0>Enseignement colonial</s0><s5>09</s5></fC03><fC03 i1="07" i2="N" l="ENG"><s0>Colonial education</s0><s5>09</s5></fC03><fN21><s1>148</s1></fN21></pA></standard></inist></record>Pour manipuler ce document sous Unix (Dilib)
EXPLOR_STEP=$WICRI_ROOT/Wicri/France/explor/LeHavreV1/Data/PascalFrancis/Curation
HfdSelect -h $EXPLOR_STEP/biblio.hfd -nk 000404 | SxmlIndent | more
Ou
HfdSelect -h $EXPLOR_AREA/Data/PascalFrancis/Curation/biblio.hfd -nk 000404 | SxmlIndent | more
Pour mettre un lien sur cette page dans le réseau Wicri
{{Explor lien
|wiki= Wicri/France
|area= LeHavreV1
|flux= PascalFrancis
|étape= Curation
|type= RBID
|clé= Francis:529-07-11238
|texte= L'enseignement colonial en province (1899-1940) : « impérialisme municipal » ou réussites locales ?
}}
| This area was generated with Dilib version V0.6.25. |  |