Numérisation du patrimoine culturel
La numérisation du patrimoine culturel engage toutes les institutions culturelles détentrices de fonds (musées, bibliothèques, médiathèques, centres d'art). Il s'agit d'un travail encouragé par les pouvoirs publics que sont les Directions régionales des affaires culturelles (DRAC), le Ministère de la culture et de la communication pour l'État français et la Commission européenne. Par exemple, de nombreux appels à projets sont diffusés afin de solliciter le concours des institutions pour la réalisation de projets de numérisation. Le principal motif de cette dynamique est la diffusion en ligne du patrimoine culturel dans une optique de démocratisation de celui-ci.
Sommaire
Contexte français
Avec la généralisation du Web, et du Web 2.0 en particulier, les pratiques informationnelles des usagers ont été bouleversées. Dans ce contexte d'évolutions technologiques, a été mis en place le Plan d'action gouvernementale pour la société de l'information (PAGSI)[1], afin de moderniser la France. Il s'agit d'un plan gouvernemental demandé en 1998 par le Premier Ministre, Lionel Jospin, qui marque l’un des points de départ de cette modernisation par les technologies. L’ampleur de ce plan est grande, puisqu’il concerne toutes les administrations françaises. Mais il est intéressant car il compte parmi ses chantiers prioritaires la numérisation du patrimoine culturel français et la diffusion des données culturelles sur Internet.
L'accessibilité des informations relatives au patrimoine culturel, avec des photos des objets concernés, permet aux internautes d'avoir un contact avec les œuvres et de prendre connaissance des richesses culturelles.
Contexte européen
Patrimoine culturel
Exemples résultant de projets de numérisation du patrimoine culturel
Base Joconde[2]gérée par le Ministère de la Culture et de la Communication
Gallica[3] : bibliothèque numérique de la BnF.
Europeana[4] : bibliothèque numérique européenne alimentée par les musées, bibliothèques, centres d'archives d'Europe.