Fabrication additive
La fabrication additive[1] est le nom donné à toute technologie consistant à mettre en forme une pièce par ajouts successifs de matière, par opposition à la mise en forme par enlèvement de matière (typiquement : l'usinage).
Souvent associée au prototypage rapide, elle peut cependant être utilisée à n'importe quel moment du cycle de vie d'un produit, depuis la pré-production jusqu'à la production à grande échelle. Elle est en effet économiquement appropriée autant à la production à façon de pièces complexes qu'à la production de très petits composants en grandes quantités.
Elle constitue la technologie de référence en matière d'impression 3D.
Présentation de l'impression 3D sur Wikipédia : "L'impression 3D (ou impression tridimensionnelle) est une technique de fabrication additive développée pour le prototypage rapide. Trois technologies principales coexistent : le FDM (Fuse Deposition Modeling : modelage par dépôt de matière en fusion), la SLA (Stéréolithographie = une lumière UV solidifie une couche de plastique liquide) et le frittage sélectif par laser (un laser agglomère une couche de poudre)[2]."
Dans d'autres contextes, on retrouvera plutôt employées d'autres terminologies : impression 3D (synonyme générique "grand public, lié à l'apparition des machines personnelles), stéréolithographie ()...
Remarque : la fabrication additive est l'une des technologies qui participe d'un mouvement plus large, incarné par les "makers" : celui de la fabrication rapide, ramenée "à la maison" - à la fois dans une optique de réduction des coûts et de diminution des déplacements physiques, et donc de l'empreinte carbone associée -. Le mode de fonctionnement actuel, inspiré des "hakers", est également très marqué par des aspects communautaires et collaboratifs.
Secteurs d'activité en pointe dans le domaine
Parmi les secteurs d'activité les plus souvent cités dans les brèves, on retrouve :
- l'industrie
- la santé / médecine
- l'espace
- le secteur artistique
Attention : cela ne signifie pas que cette représentation soit la réalité, elle reflète uniquement l'image qu'en donne la presse, avec tous les biais que cela peut comporter.
Fabrication additive et recherche lorraine
Parmi les technologies dont les progrès ont abouti au développement de la fabrication additive et de l'impression 3D, l'une d'elle a fait l'objet de travaux menés en Lorraine : la stéréolithographie. En 1984, trois brevets ont été déposés, notamment par Jean-Claude André, en collaboration avec Alcatel et Cilas, pour un procédé comparable à la stéréolithographie (des brevets proches avaient précédemment été déposés par des japonais, puis des américains). Cependant, considérant que la technologie n'a pas d'avenir, Alcatel et Cilas abandonnent l'invention.
Contacts opérationnels en Lorraine
Les données regroupées ici sont extraites de deux sources : le travail mené par Gilles Boenisch, postdoctorant au CREM sur le thème de l'impression 3D (financement Conseil régional de Lorraine / Université de Lorraine, développement de la plateforme 3DprintLab), et les acteurs identifiés pour la préparation du "brunch" organisé le 18 mars 2014 par la Direction des partenariats.
Le pôle de compétences Materalia est en train de constituer un cluster sur le sujet.
Contacts identifiés par la plateforme 3dprintlab®Entreprises
Acteurs académiques
À noter : une thèse en co-tutelle LRGP/IJL en 2013 sur la fabrication additive (Adnène Sakly). Autres acteurs
Structures d'accompagnement
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Acteurs sollicités pour le "brunch"Entreprises
Acteurs académiques
Autres acteurs
Structures d'accompagnement
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Notes
- ↑ ASTM F2792-10 Standard Terminology for Additive Manufacturing Technologies, copyright ASTM International, 100 Barr Harbor Drive, West Conshohocken, PA 19428 : http://www.astm.org/ L'ASTM (American society for testing and material) est un organisme de normalisation sur les matériaux, les produits, les systèmes et les services.
- ↑ La page de l'impression 3D sur Wikipédia.