JS de Boufflers - La reine de Golconde p36

De Wicri Jarville
Réédition numérique de La reine de Golconde, de Jean Stanislas de Boufflers. Le texte est repris de Gallica.
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Version actualisée

partie de ses biens était en Sicile, et exigeait, disait-on, ma présence. Je m’embarquai avec joie pour ce voyage ; mais un vent contraire força ma frégate de relâcher sur une côte éloignée,où un vaisseau encore plus contraire la prit et l’emmena. C'était un vaisseau turc dont le capitaine fit à l’équipage tous les mauvais traitements, et à moi tous les bons dont les Turcs sont capables : il me conduisit à Alger, de là à Alexandrie où il fut empalé. Je fus vendue comme esclave avec toute sa maison, et tombai en partage à un marchand indien qui me conduisit ici, et me fît apprendre la langue du pays,

Notes sur la version actualisée


Version diplomatique

partie de ses biens étoit en Si-
cile, & exigeoit, disoit-on, ma
présence. Je m’embarquai avec
joie pour ce voyage ; mais un
vent contraire força ma Fréga-
te de relâcher sur une Côte é-
loignée,où un vaisseau encore
plus contraire la prit & l’emme-
na. C'étoit un vaisseau Turc
dont le Capitaine fit à l’équipa-
ge tous les mauvais traitemens,
& à moi tous les bons dont les
Turcs sont capables : il me
conduisit à Alger, de-là à Ale-
xandrie où il fut empalé. Je fus
vendue comme Esciave avec
toute sa maison, & tombai en
partage à un Marchand Indien
qui me conduisit ici, & me fît
apprendre la Langue du pays,

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JS de Boufflers - La reine de Golconde - pC39.jpg

Notes générales