JS de Boufflers - La reine de Golconde p3

De Wicri Jarville
Réédition numérique de La reine de Golconde, de Jean Stanislas de Boufflers. Le texte est repris de Gallica.
page précédente page suivante
sur Gallica



Version actualisée

La reine de Golconde

ÉPITRE
Par votre ordre, belle Eliante[a 1],
Je vais, du léger Hamilton[a 2],
Avec une voix glapissante,
Essayer de prendre le ton.
Il avait une tendre lyre,
Dont il jouait adroitement,
Même au milieu de son délire ;
Moi je n’ai qu'un sistre allemand[a 3]
Et les sons aigres que j’en tire
Ne peuvent, à ce que je crois,
Bien accompagner que ma voix,


Notes sur la version actualisée

  1. L'auteur fait-il référence au personnage du Misanthrope de Molière, dont est amoureux Alceste?
  2. Qui est ce "léger Hamilton"? Serait-ce Antoine comte de Hamilton, (1646 - 1720) écrivain irlandais d'expression française (Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, p. 5135, Tome 5, Éditions Larousse 1983). Il apparaît comme un auteur galant, libertin, ce qui pourrait justifier le qualificatif de "léger" par le Chevalier de Boufflers. Voir sa page sur Wikipédia
  3. Un sistre est un hochet constitué d'une tige ou d'un cadre sur lequel sont enfilées des coques de fruit, des coquilles, qui s'entrechoquent par secouement. Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, p. 9620, Tome 9, Éditions Larousse 1983). On peut s'interroger sur le qualificatif "allemand", le sistre étant né autour de la Méditerranée.

Version diplomatique

ÉPITRE
Par votre ordre, Belle Eliante,
Je vais, du léger Hamilton,
Avec une voix glapissante,
Essayer de prendre le ton.
Il avoit une tendre Lyre,
Dont il jouoit adroitement,
Même au milieu de son délire ;
Moi je n’ai qu'un Sistre Allemand,
Et les sons aigres que j’en tire
Ne peuvent, à ce que je crois,
Bien accompagner que ma voix, <headertabs/>

JS de Boufflers - La reine de Golconde - p1.jpg

Notes générales