JS de Boufflers - La reine de Golconde p28

De Wicri Jarville
Réédition numérique de La reine de Golconde, de Jean Stanislas de Boufflers. Le texte est repris de Gallica.
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Version actualisée

Je laisse aux poètes et aux Gascons le soin d’essuyer et de décrire des tempêtes : pour moi, j’arrivai sans accident ; tout était calme à mon arrivée, et mon séjour dans les Indes ressemblait plutôt à un voyage de plaisir qu’à une Commission Militaire. N’ayant donc rien à faire, je parcourus les différents royaumes qui partagent ce vaste pays, et je m’arrêtai en GOLCONDE ; c’était alors le plus florissant état de l’Asie. Le peuple était heureux sous l’empire d’une femme qui gouvernait le roi par sa beauté, et le royaume par sa sagesse. Les coffres des particuliers et ceux de l’état étaient

Notes sur la version actualisée


Version diplomatique

Je laisse aux Poëtes & aux Gascons le soin d’essuyer & de décrire des tempêtes : pour moi , j’arrivai sans accident ; tout étoit calme à mon arri- vée, & mon séjour dans les Indes ressembloit plutôt à un voyage de plaisir qu’à une Com- mission Militaire. N’ayant donc rien à faire, je parcourus les différens Royaumes qui parta- gent ce vaste pays, & je m’ar- rêtai en GOLCONDE ; c’étoit alors le plus florissant État de l’Asie. Le peuple étoit heu- reux sous l’empire d’une fem- me qui gouvernoit le Roi par sa beauté, & le Royaume par sa sagesse. Les coffres des Parti- culiers & ceux de l’État étoient


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JS de Boufflers - La reine de Golconde - pC31.jpg

Notes générales