Version actualisée
Je laisse aux poètes et aux
Gascons le soin d’essuyer et de
décrire des tempêtes : pour
moi, j’arrivai sans accident ;
tout était calme à mon arrivée, et mon séjour dans les
Indes ressemblait plutôt à un
voyage de plaisir qu’à une Commission Militaire. N’ayant donc
rien à faire, je parcourus les
différents royaumes qui partagent ce vaste pays, et je m’arrêtai en GOLCONDE ; c’était
alors le plus florissant état de
l’Asie. Le peuple était heureux sous l’empire d’une femme qui gouvernait le roi par
sa beauté, et le royaume par sa
sagesse. Les coffres des particuliers et ceux de l’état étaient
Notes sur la version actualisée
Version diplomatique
Je laisse aux Poëtes & aux
Gascons le soin d’essuyer & de
décrire des tempêtes : pour
moi , j’arrivai sans accident ;
tout étoit calme à mon arri-
vée, & mon séjour dans les
Indes ressembloit plutôt à un
voyage de plaisir qu’à une Com-
mission Militaire. N’ayant donc
rien à faire, je parcourus les
différens Royaumes qui parta-
gent ce vaste pays, & je m’ar-
rêtai en GOLCONDE ; c’étoit
alors le plus florissant État de
l’Asie. Le peuple étoit heu-
reux sous l’empire d’une fem-
me qui gouvernoit le Roi par
sa beauté, & le Royaume par sa
sagesse. Les coffres des Parti-
culiers & ceux de l’État étoient
<headertabs/>
|
|