Version actualisée
heureuses. Alors ôtant son
gant, elle me montra l’anneau
que j’avais jadis donné à la petite Aline : l’étonnement
m’ôta la parole. Son carrosse
arriva, elle me dit d’y monter
avec elle, je la suivis. Voici
son histoire.
« Vous vous souvenez peut-
être encore de mon pot au
lait et de tout ce que je perdis avec lui. Vous ne saviez ce que vous faisiez, ni
moi non plus ; mais je sus
bientôt que c’était un enfant : ma mère s’en aperçut
aussi, et me chassa de la maison ; je m’en allai, demandant l’aumône, à la ville voisine, où une vieille femme
Notes sur la version actualisée
Version diplomatique
heureuses. Alors ôtant son
gand, elle me montra l’anneau
que j’avois jadis donné à la pe-
tite ALINE : l’étonnement
m’ôta la parole. Son carosse
arriva, elle me dit d’y monter
avec elle, je la suivis. Voici
son histoire.
« Vous vous souvenez peut-
être encore de mon pot au
lait & de tout ce que je per-
dis avec lui. Vous ne sça-
viez ce que vous faisiez, ni
moi non plus ; mais je sçus
bien-tôt que c’étoit un en-
fant : ma mere s’en apperçut
aussi, & me chassa de la mai-
son ; je m’en allai, deman-
dant l’aumône, à la Ville voi-
sine, où une vieille femme
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