JS de Boufflers - La reine de Golconde p18

De Wicri Jarville
Réédition numérique de La reine de Golconde, de Jean Stanislas de Boufflers. Le texte est repris de Gallica.
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sur Gallica



Version actualisée

rant : mais c’était Aline que je pleurais.

Le temps ronge l’acier et l’Amour ; j’étais inconsolable en partant, je suis consolé en arrivant ; à mesure que je m’éloigne d’Aline, Aline s’éloigne de mon esprit, et la joie d’entrer dans un monde nouveau me fit oublier les délices de celui que je quittais. Le libertinage et l’ambition remplacèrent l’amour dans mon cœur. Je servis six pénibles campagnes, dans lesquelles je reçus de grandes blessures et de petites récompenses ; je revins à Paris me dédommager, dans le service des Belles[a 1], de tout ce que j’avais souffert au service de l’Etat.

Notes sur la version actualisée

  1. Quelle est l'origine de cette expression ?

Version diplomatique

rant : mais c’étoit ALINE que je
pleurois.

Le tems ronge l’acier & l’A-
mour ; j’étois inconsolable en
partant, je suis consolé en ar-
rivant ; à mesure que je m’é-
loigne d’ALINE, ALINE s’é-
loigne de mon esprit, & la joie
d’entrer dans un monde nou-
veau me fit oublier les délices
de celui que je quittois. Le li-
bertinage & l’ambition rempla-
cerent l’amour dans mon cœur.
Je servis six pénibles campa-
gnes, dans lesquelles je reçus
de grandes blessures & de pe-
tites récompenses ; je revins à
Paris me dédommager, dans le
service des Belles, de tout ce
que j’avois souffert au service
de l’Etat.

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JS de Boufflers - La reine de Golconde - pC21.jpg

Notes générales