Die Gartenlaube

De Wicri Histoire de la Lorraine

Le numéro 1 de la revue

Die Gartenlaube (Illustriertes Familienblatt) est un hebdomadaire familial illustré de Saxe, de l'Empire allemand, puis de l'Allemagne de la première moitié du XXe siècle, fondé en 1853 par Ferdinand Stoll. Il changea de nom en 1938 pour devenir Die neue Gartenlaube et cessa de paraître en 1944.

Metz et Charlemagne dans la revue Die Gartenlaube

Un autre article décrit la robe de couronnement de Charlemagne.

Die Gartenlaube (1871) b 417.jpg

Ce sujet a été abordé en 1871.

La description dans la revue

Der älteste deutsche Kaisermantel

Der Krönungsmantel Kaiser Karls des Großen in Metz.

Guirlande von Heiligenbildern.

Es ist eine erfreuliche Ueberraschung, daß die Deutschen mit ihrer alten Reichsstadt Metz sich zugleich den ältesten deutschen Kaisermantel zurückerobert haben. Schon seit Jahrhunderten wird nämlich in der Kathedrale zu Metz der Kaisermantel Karls des Großen aufbewahrt, doch läßt sich das Jahr, in welchem derselbe diesen Platz einnahm, nicht genau angeben, da während der Revolutionszeit die Documente, welche darüber Aufschluß geben könnten, theils abhanden gekommen, theils verbrannt sind. So viel steht aber fest, daß derselbe für Karl den Großen, also in der Zeit von 768 bis 814 angefertigt wurde, jedoch von welchem Künstler, läßt sich leider nicht ermitteln; ein solches Alter wird demselben auch in einigen Geschichtswerken und namentlich in der Chronik von Metz von Emile Régin beigelegt und erzählt, daß Karl der Große diesen Mantel in Metz, wo sich derselbe öfter aufhielt, bei Festlichkeiten und wahrscheinlich auch bei seiner Krönung getragen habe. Schon die eigenthümlich steifen Linien in der Zeichnung der Reichsadler und sonstigen Verzierungen, sowie die Ausführung der Stickerei selbst charakterisiren das Ganze als einem früheren Zeitalter, der Periode der Entwicklung der romanischen Kunst angehörend, und endlich die verblichenen Farben des Originals lassen mit Bestimmtheit auf dieselbe Zeit schließen.

Die Copie des Mantels ist vierzehn Mal kleiner als das Original und giebt genau die Contouren der Stickerei wieder. Das Oberzeug des Mantels besteht aus einem Gewebe von ziemlich starker purpurrother Seide, auf welche, wie die Zeichnung zeigt, vier große deutsche einfache Adler, in ihren Flügeln die verschiedenen Reichsabzeichen haltend, aufgestickt sind. Sämmtliche Stickerei besteht aus Borden, welche aus gelber Seide und Goldfäden höchst unvollkommen gewirkt, in verschiedenen Nüancen durch grüne und blaue, zum Theil weiße Seidenfäden eingefaßt und dann mittelst rother Seide durch Heftstiche auf dem Purpur befestigt worden sind. Etwa fünf Jahrhunderte später, nach der Zeit der Kreuzzüge, erlitt der Mantel, dessen ursprüngliche Form ein halbes symmetrisches Achteck war, wie auf der Zeichnung durch Linien angedeutet ist, eine Veränderung dahin, daß man die Ecken wegschnitt und ihm die Form eines Halbkreises gab. Außerdem wurde der Mantel mit blauer Leinwand gefüttert und an der geraden Seite, auf der Zeichnung ebenfalls durch eine Linie angedeutet, mit einer Guirlande von Heiligenbildern besetzt, welche jedoch ohne Werth sind und dem Mantel nur den Charakter eines Chormantels geben. Endlich wurde der heilige Mantel der äußern Welt ganz unbekannt und in einem dazu gefertigten Kasten in der großen Sacristei der Kathedrale als Reliquie aufbewahrt.

Zu Anfang des Jahres 1866 wurde nun dieser Mantel durch einen Herrn von Ligny für den Kaiser von Oesterreich photographirt und von einer eingehenden Beschreibung des heraldischen Schmucks begleitet. Unsere Abbildung verdanken wir der Güte eines zur Fortification in Metz commandirten deutschen Pionier-Gefreiten, Herrn Julius Laube, dem dazu das Original vom Bischof bereitwillig zur Verfügung gestellt worden war.

 
Une traduction

Le plus ancien manteau impérial allemand

La robe du sacre de l'empereur Charlemagne à Metz.

Guirlande d'images de saints.

C'est une agréable surprise que les Allemands, avec leur ancienne ville impériale de Metz, aient en même temps repris le plus ancien manteau impérial allemand. Le manteau impérial de Charlemagne est conservé dans la cathédrale de Metz depuis des siècles, mais l'année à laquelle il occupa ce lieu ne peut être précisée avec précision, car à la Révolution, certains des documents qui pouvaient fournir des informations à son sujet ont été perdus, en partie brûlés. Tant est certain, cependant, qu'il a été fait pour Charlemagne, c'est-à-dire dans la période de 768 à 814, mais par quel artiste ne peut malheureusement pas être déterminé ; Un tel âge lui est également attribué dans certains ouvrages historiques et notamment dans la Chronique de Metz d'Emile Régin, et il est dit que Charlemagne portait ce manteau à Metz, où il séjournait souvent, lors de festivités et probablement aussi lors de son sacre. Les lignes particulièrement rigides du dessin de l'aigle impérial et d'autres ornements, ainsi que l'exécution de la broderie elle-même, caractérisent l'ensemble comme appartenant à une époque antérieure, à la période du développement de l'art roman, et enfin les couleurs fanées de l'original certainement pointer en même temps conclure.

La copie du manteau est quatorze fois plus petite que l'original et reproduit fidèlement les contours de la broderie. Le tissu extérieur du manteau consiste en une étoffe de soie cramoisie assez solide, sur laquelle, comme le montre le dessin, quatre grands aigles allemands simples sont brodés, tenant les divers insignes impériaux dans leurs ailes. Toute la broderie se compose de bordures très imparfaitement tissées de fils de soie jaune et d'or, bordées dans diverses nuances de fils de soie verts et bleus, en partie blancs, puis fixées à la pourpre avec de la soie rouge par des points de faufilage. Environ cinq siècles plus tard, après l'époque des croisades, le manteau, dont la forme originelle était un demi-octogone symétrique, comme l'indiquent les traits du dessin, subit une modification en coupant les angles et en lui donnant la forme d'un demi-cercle. De plus, le manteau était doublé de lin bleu et sur le côté droit, également indiqué par une ligne dans le dessin, était décoré d'une guirlande d'images saintes, qui, cependant, n'ont aucune valeur et ne donnent au manteau que le caractère de un manteau de chœur. Enfin, le manteau sacré est devenu tout à fait inconnu du monde extérieur et a été conservé comme une relique dans une boîte spécialement fabriquée dans la grande sacristie de la cathédrale.

Au début de 1866, ce manteau a été photographié par un Herr von Ligny pour l'empereur d'Autriche et accompagné d'une description détaillée des ornements héraldiques. Nous devons notre illustration à la bienveillance d'un caporal allemand commandé pour la fortification de Metz, M. Julius Laube, à qui l'évêque a bien voulu mettre l'original à sa disposition.


Voir aussi

Dans le réseau Wicri :

La page de référence « Die Gartenlaube » est sur le wiki Wicri/Allemagne.

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