Rapport d'activité 2008 - Collaborations de recherche

De GISFI

Les collaborations sont de deux types :

  • Le premier concerne les collaborations scientifiques entre les laboratoires du groupement. Dans cette optique, une stratégie a été mise en place dès le début du précédent CPER, visant à favoriser et stimuler les travaux pluridisciplinaires. La station expérimentale représente alors un outil qui permet d’aborder de façon pluridisciplinaire les questions scientifiques posées par les sites et sols dégradés, et de garantir des collaborations étroites entre les différentes équipes. Le travail est mené à partir de programmes pluridisciplinaires consacrés à des objets communs. Des exemples de collaborations effectives mises en place sont i) le projet MULTIPOLSITE de l’ANR SEST débute en 2008, il fait suite au projet « Biodégradation des HAP dans les sols industriels » soutenu par l’INSU, prenant appui sur les parcelles lysimétriques mises en place en 2005 et associant 5 laboratoires du GISFI, ii) le projet « Construction de sols », soutenu par l’Ademe, la Région Lorraine et des partenaires industriels papetiers associe des laboratoires du GISFI et une PME (TVD) et iii) le projet OXYSOL de l’ANR PRECCOD accepté en 2007. Les projets qui seront développés à compter de 2008 suivront cette logique de pluridisciplinarité pour répondre aux objectifs du GISFI de compréhension et modélisation de systèmes complexes.
  • Le second type de collaboration intéresse les partenariats industriels, dont le nombre est en augmentation sensible. L’objet de ces partenariats est surtout l’optimisation ou le développement de nouveaux procédés de traitement et l’élaboration de filières de gestion des sols dégradés et pollués (e.g. technologies innovantes, pollutions complexes, gestion post-traitement, construction de sols). Lorsque les travaux impliquent l’acquisition de nouvelles connaissances, un contrat de collaboration est établi entre les laboratoires impliqués et les partenaires industriels. S’il s’agit de prestations, notamment dans le cadre d’opérations de R&D pour l’optimisation de procédés de traitement, l’impact environnemental et la faisabilité de traitements, le GISFI s’appuie sur le centre de transfert PROGEPI.

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Des recherches ont été initiées depuis 2005, en partenariat entre le LSE, le LSGC, l’INRS ETE de Québec, et l’UAT de Tirana sur la valorisation du nickel contenu dans la plante hyperaccumulatrice Alyssum murale. Une première étude menée par V. Taillard (stage ingénieur EEIGM) avait démontré l’intérêt économique de ce projet. Par la suite, un financement de thèse a été obtenu et des expérimentations ont démarré (R. Barbaroux). Les plantes hyperaccumulatrices chargées en nickel cultivées en Albanie (doctorat d’Aida Bani, LSE-UAT). Dans un premier temps, les analyses de nickel ont permis de déterminer la teneur totale dans les plantes séchées et dans leurs différentes parties. Des essais de lixiviation à l’acide ont montré la possibilité d’extraire le nickel dans des conditions économiquement viables. Des résultats sont en cours d’acquisition sur la séparation du nickel de la solution (thèse de R. Barbaroux).

  • L’Agence Comptable de l’INPL.

La station expérimentale du GISFI implantée à Homécourt (54) sur le Pôle en Génie de l’Environnement, permet d’interagir avec les entreprises avec lesquelles il collabore sur des problématiques soumises par des industriels de la dépollution ou propriétaires de sites.