Utilisateur:Jacques Ducloy/Blog/2021/D'une chanson de geste à un oratorio
De Wicri Chanson de Roland
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Révision datée du 20 septembre 2021 à 08:05 par Jacques Ducloy (discussion | contributions)
Dans le blog Questions à un compositeur, voici un échange sur la façon d'aborder une Chanson de geste pour en composer un oratorio.
- échange précédent : Pourquoi les mules ne sont plus blanches ?
- échange suivant : ???
La question
- Sur la liste Wicri/Chanson de Roland
- Jacques Ducloy (discussion) 16 septembre 2021 à 17:48 (CEST)
- Gilles, comment as-tu abordé cet immense texte ?
Nos recherches sur Internet nous ont permis de localiser 5 manuscrits complets mais plus ou moins exploitables
- J'ai cité au moins 100 fois le Manuscrit d'Oxford avec lequel nous pouvons aligner actuellement 4 transcriptions ou traduction (Michel, Gautier, Bédier, Stengel)
- Le manuscrit dit de Paris (dont le début est perdu) et dont ce qui reste est transcrit par Francisque Michel ;
- Le manuscrit de Châteauroux dont le début (correspondant à ce qui est perdu sur Paris) est transcrit par Francisque Michel ;
- Le manuscrit de Venise 4, pour lequel il semble y avoir une transcription exploitable ;
- Le manuscrit de Cambridge pour lequel je n'ai pas encore trouvé de transcription sur Internet.
Concernant la composition de Gilles, je procède à un alignement des textes avec les laisses du manuscrit. Je viens de terminer ce travail pour les 5 premiers mouvements. En voici un extrait dans le cinquième mouvement (Le départ de Charles) ;
Basé sur l’édition de "La Chanson de Roland" par Léon Gautier (1872)[1]
(Chapitres LIII – LXXIX)
page ?? - laisse LV, vers 703 à 706, | ||||||
[703] | Carles [...] ad Espaigne guastée | Charles a dévasté l’Espagne | ||||
[704] | Les castels pris, les citez violées | Pris les châteaux, violé les cités | ||||
[705] | Ço dit li Reis que sa guere out finée | Le Roi dit que sa guerre est finie | ||||
[706] | Vers Dulce France chevalchet l’Emperer(e). | Et voilà qu’il chevauche vers Douce France. | ||||
page ?? - laisse LXV (LXVI chez Léon Gautier), vers 814 à 817 puis 824 825 | ||||||
[814] | Halt sunt li pui et li val tenebrus | Hautes sont les montagnes, ténébreuses sont les vallées, | ||||
[815] | Les roches bises, li destreit merveillus | La roche est noire, terribles sont les défilés... | ||||
[816] | Le jur passerent Franceis à grant dulur : | Ce jour, les Français passèrent non sans grande douleur : | ||||
[817] | De quinze liues en ot hom la rimur. | A quinze lieues de là on entendit leur marche. | ||||
[...] |