Allons, Enfants de la Patrie (1920) Richepin/Le Clairon de Sidi-Brahim : Différence entre versions
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Version actuelle datée du 7 mars 2023 à 13:01
Cette page introduit un poème de Jean Richepin.
Le poème
Notes de l'auteur
« Une compagnie de chasseurs d'essai, constituée en 1837 à Vincennes, devint bataillon provisoire de chasseurs à pied en 1838 ; l'année suivante, ce corps prend le nom de bataillon de tirailleurs.
« Le i" novembre 1840, il est formé neuf nouveaux bataillons de chasseurs à pied. Ces bataillons sont à neuf compagnies dont une de carabiniers; ils reçoivent, en 1842, le nom de chasseurs d'Orléans.
« Les Ier, 3", 5", 6e, 7e, 8e, 9" et 10" bataillons combattent en Algérie sous le règne de Louis-Philippe. « Après l'extermination par les Arabes de la colonne Montagnac, composée d'un escadron du 2" hussard et de 35o chasseurs à pied du 8e bataillon, le 23 septembre 1845, la compagnie de carabiniers de ce batail- lon, bloquée dans le marabout de Sidi-Brahim, résiste pendant trois jours à toutes les attaques. Le capi- taine Dutertre, blessé et prisonnier de l'émir, envoyé par lui pour obtenir la reddition de ces braves, les encourage à se défendre jusqu'à la mort; il a aussitôt la tête tranchée sous les yeux de ses frères d 'armes. A bout de vivres et de munitions, les chasseurs tentent de se faire jour : treize hommes seulement y par- viennent... » (Commandant SAUREY, la France en campagne.)
Le clairon Rolland fut un des héros de Sidi-Brahim, et peut-être le plus populaire.
Né en Auvergne, il y mourut, en 1915, officier de la Légion d'honneur.
Il racontait fort simplement son héroïque exploit : devant les cadavres décapités de Dutertre et de ses camarades, l'émir lui fit remettre son clairon en lui ordonnant, sous peine de la vie, de sonner « Cessez le feu ».