La légende des paladins (1877) Autran/II - L'armée : Différence entre versions

De Wicri Chanson de Roland
(II - L'armée)
(II - L'armée)
 
(10 révisions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 4 : Ligne 4 :
 
  |suivant=III - L'ennemi
 
  |suivant=III - L'ennemi
 
}}
 
}}
{{Wicri travaux|texte=verset en cours d'importation}}
+
{{Wicri travaux|texte=verset en cours d'annotation}}
 +
Dans ce poème, [[Joseph Autran]] décrit l'armée de Charlemagne en l'imaginant passe une revue de ses troupes.
 
==II - L'armée==
 
==II - L'armée==
 
{{Corps article/Début}}
 
{{Corps article/Début}}
Ligne 14 : Ligne 15 :
 
En revue, et voici quelques-uns de leurs noms :
 
En revue, et voici quelques-uns de leurs noms :
  
Au premier rang Turpin, qui, soldat patriarche,
+
Au premier rang [[A pour personnage cité::Turpin]], qui, soldat patriarche,
 
Accompagnait toujours la vieille armée en marche,
 
Accompagnait toujours la vieille armée en marche,
 
Et qui distribuait aux preux les sacrements.
 
Et qui distribuait aux preux les sacrements.
A côté de Turpin, Roland, comte du Mans,
+
A côté de Turpin, [[A pour personnage cité::Roland]], comte du Mans,
 
Fils de Berthe, la sœur de Charlemagne même ;
 
Fils de Berthe, la sœur de Charlemagne même ;
 
C’est le premier baron, un roi moins le saint-chrême ;
 
C’est le premier baron, un roi moins le saint-chrême ;
Ligne 46 : Ligne 47 :
 
Le duc de Roussillon, si beau sous le haubert ;
 
Le duc de Roussillon, si beau sous le haubert ;
 
Gumar, Esturinis, Théodoric, Lambert,
 
Gumar, Esturinis, Théodoric, Lambert,
Dont l’écu porte un arbre orné dune cigogne ;
+
Dont l’écu porte un arbre orné dune cigogne ;{{Corps article/Image page gauche|La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f173.jpg}}{{Corps article/Numéro Page droite|171}}
 
Bérard de Nuble, Hégo, Philibert de Bourgogne,
 
Bérard de Nuble, Hégo, Philibert de Bourgogne,
 
Angelier de Champagne, un des plus chevelus,
 
Angelier de Champagne, un des plus chevelus,
Ligne 64 : Ligne 65 :
 
« Si je n’en sauve qu’un, que ce soit mon neveu ! »
 
« Si je n’en sauve qu’un, que ce soit mon neveu ! »
 
</poem>
 
</poem>
 +
 +
{{Corps article/Fin}}
 +
==Notes et compléments==
 +
===Sur Roland comte du Mans===
 +
 +
==Voir aussi==
 +
;Sources:[[A pour source d'information::WikiSource]] : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Autran_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_t5,_1877.djvu/180
 +
: [[A pour source d'information::Gallica]] : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102927v/f171.item
 +
 +
[[Catégorie:Chapitres de poème]]
 +
 +
__SHOWFACTBOX__

Version actuelle datée du 18 novembre 2023 à 12:00

logo travaux verset en cours d'annotation

Dans ce poème, Joseph Autran décrit l'armée de Charlemagne en l'imaginant passe une revue de ses troupes.

II - L'armée

 
La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f171.jpg[169]
Quand on fut parvenu sur ces monts, dans ces roches,
Où déjà de l’Espagne on pressent les approches,
Charlemagne, un matin, passa ses compagnons
En revue, et voici quelques-uns de leurs noms :

Au premier rang Turpin, qui, soldat patriarche,
Accompagnait toujours la vieille armée en marche,
Et qui distribuait aux preux les sacrements.
A côté de Turpin, Roland, comte du Mans,
Fils de Berthe, la sœur de Charlemagne même ;
C’est le premier baron, un roi moins le saint-chrême ;
Il amène avec lui six mille combattants.
Olivier, dans la fleur de son mâle printemps,
Olivier, son fidèle et doux compagnon d’armes,
Qui connaît la pitié, la puissance des larmes,La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f172.jpg[170]
Mais qui tue au besoin sans trêve ni pardon ;
Estout, comte de Langre et fils du comte Odon ;
Gayfer, roi de Bordeaux ; l’intrépide Arastagne
Qui commande aux meilleurs soldats de la Bretagne.
Puis Galère et Galin, ils se suivent partout ;
Salomon de Poitiers, ce compagnon d’Estout,
Dont la haute sagesse est au loin reconnue :
Quand il est dans sa tour, voisine de la nue,
Il aime à consulter les oracles divins ;
Sa bannière conduit cinq mille Poitevins.
Celui-ci, c’est Bazin, dont Berthe fut marraine.
Il habitait alors un donjon, en Touraine,
Dont on peut voir encore un vieux reste aujourd’hui ;
Trois mille Tourangeaux marchent derrière lui.
Puis voilà Pontevès de Provence, un athlète ;
Arabil, si savant à tirer l’arbalète
Qu’au plus haut de l’azur il atteint le ramier ;
Besgue, à l’aigle d’argent qui brille à son ramier ;
Beaudoin, du sang royal, qui dans toute entreprise
Se jette avec ardeur ; Gaudebord, roi de Frise ;
Le duc de Roussillon, si beau sous le haubert ;
Gumar, Esturinis, Théodoric, Lambert,
Dont l’écu porte un arbre orné dune cigogne ;La lyre à sept cordes (1877) Autran, Gallica page f173.jpg[171]
Bérard de Nuble, Hégo, Philibert de Bourgogne,
Angelier de Champagne, un des plus chevelus,
Et le vieil Anséis, et le jeune Oëlus,
Dont on chante le nom dans une cantilène ;
Yvon, le plus rapide à courir dans la plaine ;
Le prince Othon, campé sur son noir palefroi ;
Enfin ce Ganelon, qui trahira son roi.

L’empereur devant tous passe et les examine ;
II parle à chacun d’eux, louant sa bonne mine,
La beauté de son heaume ou de son gonfanon :
« Comment cela va-t-il, messire et compagnon ?
Déjà ce ciel plus chaud vous a pris de son hâle. »
Puis il tourne un regard là-haut, par intervalle,
Et tout bas au Seigneur il adresse ce vœu :
« Si je n’en sauve qu’un, que ce soit mon neveu ! »


Notes et compléments

Sur Roland comte du Mans

Voir aussi

Sources
WikiSource : https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Autran_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes,_t5,_1877.djvu/180
Gallica : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102927v/f171.item