Pèlerinage de Charlemagne/Laisse XXXV
De Wicri Chanson de Roland
La laisse commence au vers 591 et finit au vers 602.
Version
Gabez fire B'wram li épere ad dit | Gabez, sire Bertrand, dit l'Empereur ”. | ||||
Uolet'f dift li qnf tut al ure plaifir | “ Volontiers, dit le comte, tout à votre service. | ||||
Empruntez pour moi demain matin deux écus forts: | |||||
Je sortirai ensuite et monterai sur la cime d'un pin antique. | |||||
595 | Là vous me verrez entrechoquer les écus l'un contre l'autre | ||||
Et, par le bruit que je produirai ainsi, | |||||
Sur un espace de quatre grandes lieues aux alentours | |||||
Il ne restera plus de vivants dans les bois, ni cerfs, ni daims craintifs. | |||||
Nule bile faluage ne cheuerol ne gupil | Aucune biche sauvage, ni chevreuil, ni renard. ” | ||||
600 | “ Par Dieu, dit l'écouteur, ceci est un mauvais gab. | ||||
Quand le roi le connaîtra, il en ressentira une grande colère et en sera très marri. ” |
Version de Koschwitz (1880)
Version de Cooper
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